Créatifs Culturels et Mouvement du Logiciel Libre

Classé dans : Communs culturels | 20

Temps de lecture 5 min

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Riza - CC byLes Créatifs Culturels vous connaissiez  ? Moi non, jusqu’à cet été où quelqu’un est venu m’en parler avec une certaine passion pour ne pas dire une passion certaine[1].

De quoi s’agit-il exactement  ? L’expression n’est pas forcément heureuse mais ce serait une nouvelle catégorie sociologique regroupant des personnes dont la première caractéristique est d’ignorer qu’elles en font partie  !

Viennent ensuite les caractéristiques de fond et, comme souvent, Wikipédia est ton ami  :

«  Les Créatifs Culturels auraient en commun de favoriser la faible dépendance vis-à-vis des modes de consommation industrialisés, de chercher à favoriser le développement personnel et spirituel, de remettre l’humain au cœur de la société, de refuser les dégradations environnementales, notamment celles induites par l’exploitation des ressources naturelles et de rechercher des solutions nouvelles aux problèmes personnels ou sociaux (par exemple sans fausse antinomie entre engagement et vie personnelle).  »

Cette absence d’antinomie entre engagement et vie personnelle, ce serait ce qui les distingue des Bobos (selon Sauveur Fernandez sur Novethic.fr)  :

«  Les Bobos et autres Nonos ont une réelle part de sincérité, mais sont pétris de contradictions, car encore au premier stade de sensibilisation. Viennent ensuite les consom’acteurs avec des degrés plus ou moins fort d’implication. Puis les alternatifs, c’est à dire les personnes qui s’impliquent réellement dans leurs engagements qu’ils essaient de vivre concrètement. Ils sont à la fois consom’acteurs et citoyens engagés, mariant à la fois la connaissance et la pratique concrète. Ils représentent, en fait, l’ensemble des gens sensibles à l’éthique, au social, à l’environnement. Ce sont eux les créatifs culturels, même s’ils n’aiment pas trop ce terme, le trouvant un peu trop "mode" ou "gadget".  »

Ekopedia se montre quant à lui un peu plus précis voire engagé  :

«  Ce terme désigne une famille sociologique occupant une part importante des populations occidentales  : 17 % en France et 25 % aux Etats-Unis. Il est la traduction de l’américain cultural creatives, créé par le sociologue Paul H. Ray et la psychologue Sherry Ruth Anderson.

Le courant porté par les créatifs culturels, ou "créateurs de culture", est perçu par les sociologues comme l’avènement d’une nouvelle culture. Elle serait d’après ces deux chercheurs « la manifestation d’une lente convergence de mouvements et de courants jusqu’alors distincts vers une profonde modification de notre société », l’éveil d’une civilisation post-moderne, aussi importante que celle qui, il y a cinq cents ans, marqua la fin du moyen-âge.

Les créateurs culturels vivent d’ores et déjà dans un système de valeur et de comportement nouveaux  : mode de consommation fondé sur le respect et la reconnaissance de la valeur de l’environnement (consommation d’aliments biologiques, utilisation de la médecine naturelle), conscience des valeurs féminines (place des femmes dans la sphère publique, coopération et préoccupation par rapport à la violence), prédominance de l’être sur l’avoir et le paraître, quête humaine tournée vers l’intérieur et l’extérieur (connaissance de soi, ouverture aux autres, dimension spirituelle), implication individuelle et solidaire dans la société, dans le social avec une dimension locale, ouverture culturelle (respect des différences et de la multiculturalité).  »

Déjà 17 % en France… Et comme ils n’ont pas encore conscience de leur appartenance, on peut envisager des évolutions socio-économiques intéressantes le jour où ils réaliseront leur force potentielle et agiront véritablement ensemble. Sinon c’est le marketing qui récupèrera tranquillement tout ça.

Soit. Mais deux modestes petites questions en passant.

La première est d’interroger le concept même de Créatifs Culturels. Est-ce un groupe socio-culturel pertinent, qui représente réellement un phénomène palpable et durable  ?

Personnellement, à parcourir quelques liens sur le sujet, je dois avouer que j’ai eu très souvent l’impression d’en être (sauf lorsque l’on insiste trop sur le côté spirituel ou développement personnel qui dérive parfois sur du new-age de mauvais aloi). Et puis, ça fait plus chic dans les diners mondains de se débarasser de l’étiquette péjorative de Bobo pour arborer fièrement celle de Créatif Culturel ;-)

La seconde question est plus originale mais en relation avec le sujet principal de ce blog. En admettant que le concept soit valide, y aurait-il une quelconque affinité entre les Créatifs Culturels et le mouvement du logiciel libre  ?

Vous me direz que cela oblige à définir le mouvement du logiciel libre, ce qui est déjà une difficulté en soi. Mais, admettons qu’on adhère peu ou prou à ce qui sous-tend cette citation de Stallman  : «  Le mouvement du logiciel libre est un mouvement social  », peut-on alors envisager des convergences et autres synergies entre les deux mouvements (dans la manière d’appréhender l’économique et le relationnel par exemple)  ?

En fait il me faudrait un peu plus de temps pour me pencher sérieusement sur la question (procrastination quand tu nous tiens  !). Piteux et confus, je m’aperçois donc que je n’ai donc pas rempli la promesse du titre de mon billet. Ce qui ne m’empêche pas d’attendre avec impatience… vos propres réponses dans les commentaires  !

Ce qui est à mon avis presque certain c’est que si un Créatif Culturel (digne de ce nom) se met à s’intéresser de près ou de loin à l’informatique il se tournera naturellement et effectivement vers les logiciels libres. À la différence du Bobo qui lui adoôore les logiciels libres mais souffre encore du syndrome Bayrou ;-)

Notes

[1] Crédit photo  : Riza (Creative Commons By)

20 Responses

  1. DamienB11

    C’est pas idiot de faire ce genre de parallèles. Ca oblige à aller plus loin et tenter de voir un peu si le mouvement du libre s’inscrit quelque part.

    Je pense que c’est surtout dans l’échange, la coopération, le travail et l’économie qu’il y a des points communs.

    Les gens se retrouvent aussi dans des films comme The Corporation, celui d’Al Gore ou ceux (à un degré moindre) de Moore.

    Et si une soft-révolution était en marche ?

    Marrant le syndrome Bayrou, je connaissais pas mais j’en connais beaucoup qui en sont atteints !

  2. CC

    Ils s’appellent parfois les "CC" (ou, aïe, les "créa’cul").
    Mais pour nous c’est les "Creative Commons" !

    Quelle confusion ! Mais y’a tout d’même un ersatz de truc qui se met en branle je crois oui et c’est plutôt une bonne nouvelle.

  3. Davidenkofff

    J’aime bien ce blog. Il part un peu dans tous les sens mais il arrive toujours à trouver une relation avec le logiciel libre aussi lointaine soit-elle.

    Ca nous change des billets blogs sur "j’ai réussi à installer la version XX du logiciel YY de ma distribution ZZ".

    Continuez comme ça (comme me disait mon prof de maths l’année dernière).

  4. OpenSource Man

    Dites, on a le droit d’être seulement "Open Source" ici ?

    Le logiciel libre c’est juste une manière de concevoir des logiciels de meilleure qualité. Point barre.

    Désolé pour ceux qui y voient je ne sais quelle prémice d’une hypothétique révolution !

  5. nyquist

    Je crois qu’il ne faut pas faire trop vite le lien entre mouvement du logiciel libre et "Créatif Culturel" (soit dit en passant je trouve cette étiquette un peu étrange et ne donnant pas une idée de ce qui ce cache derrière).
    tiens OpenSourceMan illustre bien mon propos 😉 .

    C’est comme dire que le logiciel libre est de gauche ou de droite, il est au delà de ces barrières et rassemblent des personnes de ces deux parties.

    Mais je suis sûr qu’une bonne partie de la communauté du logiciel libre fait partie du groupe des "CréCul" (je vous ai dis que j’aimais pas ce terme?) ou des éco-citoyens.

  6. Isabelle

    Entre ne voir que la qualité d’un logiciel et faire la révolution, il y a tout de même un espace non ?

    Un espace pour tenter d’améliorer les choses dans de nombreux domaines. Sauf si vous pensez que tout doit en rester en l’état dans le meilleur des mondes possibles !

  7. manu

    J’avais déjà mis un lien vers l’ultime article d’André Gorz -paru dans le numéro 28 de la revue EcoRev’- suite au billet sur la conférence d’E. Moglen.
    Mais comme le lien n’est plus valide, qu’à présent le texte est en version intégrale sur le site (en français et en espagnol) et qu’en plus sa lecture me parait pertinente dans le cadre de ce billet, alors j’en remets une couche : http://ecorev.org/spip.php?article6

    Dans la foulée je vous invite à lire "L’immatériel" (de Gorz également) dont le propos englobe largement les pistes abordées ici et à mon sens les dépasse.

    manu.

  8. JeanGui

    C’est pas pour verser dans le machisme mais je crois aussi que l’angle "créatif culturel" est une bonne manière d’intéresser les femmes au logiciel libre.

  9. Alexis Kozan

    Le concept de "Créatifs Culturels" est, de ce côté-ci de l’Atlantique, une hérésie sociologique d’un point de vue de la méthodologie… Il y a quelques années j’ai lu le bouquin qui parlait de ce concept. J’ai jeté ce livre à la poubelle avec le plus grand mépris car c’est celui qu’il méritait.

    Comment qualifie-t’on les "Créatifs Culturels" ? Je reprend la citation :

    « Les Créatifs Culturels auraient en commun" :
    – "de favoriser la faible dépendance vis-à-vis des modes de consommation industrialisés"
    – "de chercher à favoriser le développement personnel et spirituel"
    – "de remettre l’humain au coeur de la société"
    – "de refuser les dégradations environnementales"
    – "de rechercher des solutions nouvelles aux problèmes personnels ou sociaux"

    Ok. Ils sont où, là, les critères objectifs là-dedans ? Quand on épluche ce fameux bouquin, et quand on a été à l’école de la sociologie (c’est évidemment mon cas), on est envahi par un haut-le-coeur, car quand son auteur énumère cette liste, il fait une (très sérieuse) entorse à la méthode sociologique : il porte un jugement sur des faits, prends implicitement position et sort d’une analyse objective (pleonasme, puisque ça, et ça UNIQUEMENT, c’est de la sociologie).

    Relisez encore cette liste et découvrez ses implication. Par exemple "de remettre l’humain au coeur de la société" implique :
    1) que l’humain était dans le passé au coeur de la société
    2) qu’il ne l’a plus été et qu’il ne l’est plus aujourd’hui
    3) qu’il est évident que l’on doive Re-mettre l’humain au coeur de la société
    4) …donc automatiquement, ça créé une vérité et une nécessité évidence
    5) …donc automatiquement, les autres sont dans le faux. Ils ont tord. Ce sont les méchants
    6) …l’auteur se place de facto du côté des "Créatifs Culturels"

    En d’autres termes, l’auteur ne fait pas autre chose que de dire que le monde est divisé en deux : les "Créatifs Culturels" (=les gentils) et les autres (=les méchants, les stupides, ceux qui n’ont rien compris à la vie, ceux qui vont causer notre perte à tous, etc.).

    Et pourquoi je suis aussi long à faire tout ce charabia ? 😉
    Parce que le concept de "Créatifs Culturels" CE N’EST PAS DE LA SOCIOLOGIE. Si on présente un tel ouvra en thèse de doctorat en sociologie, on se fait rire au nez par le jury. C’est du niveau de la discussion de comptoir -de qualité certes- mais cela n’a rien à voir avec de la science. Et ça me rend malade de lire que les "Créatifs Culturels" sont une catégorie sociologique. Beurk.

    Pour en revenir au titre du billet 😉 il y a une relation évidente entre le choix du logiciel libre et le choix de l’environnement, et de certains types de profils de personnes. Dans le genre :

    – "L’environnement" est un ensemble de valeurs qui contredisent les valeurs "industrielles" (dont la valeur argent $) sur lequel le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui s’est bâti. Alors on assiste depuis les années 70 à une recrudescence de gens qui clament haut et fort que "nous, on a pas de pognon mais on fait attention aux gens et à la planete".

    – "Microsoft" (pour ne pas le citer) a déveoppé est un ensemble de valeurs analogues au monde industriel (dont les valeurs : coût de la copie, captivité des marchés, confiscation et accaparation des normes, etc.) et qui a fait le monde informatique dans lequel nous vivons aujourd’hui. Alors on assiste au mouvement social du "Logiciel Libre", qui affiche des valeurs telles que la communauté, l’échange, la gratuité de la copie, etc.

    Bon, je m’arrête la : retenez juste que la sociologie, c’est sacré. Touche pas à ma socio ! 😀 😉

  10. genium

    Ces problématiques sont aux coeur des débats du site "FSM sciences et démocratie". Les convergences sont évidentes, comme celle évoquée dans mon 1er message. Mais j’ai noté quelques contradictions; c’est l’objet de mon commentaire de leur dernier billet: http://fsm-sciences.org/spip.php?ar

    S&D ? hum, je trouve que le slogan de la FSF est plus percutant: "Free Software, Free society" 😉

  11. miluz

    Deux, trois petites choses.
    1) Le mépris est ce qui caractérise la société d’aujourd’hui. Il est facile. De plus en plus facile, et de bas niveau. C’est de l’obscurantisme. Une manière d’empêcher le dialogue et l’émergence des idées nouvelles. Très français aussi. Les "Créatifs Culturels" étaient à l’époque un mouvement social mais aussi politique, qui montrait l’émergence d’une troisième catégorie de gens qui vivaient en dehors de la lutte syndicalisme/patronat. Maintenant, ça devient une urgence. Je vous signale que les puissances publiques des Etats (si méprisées) vont encore être sollicités pour éponger la crise financière qui se profile. Pour l’instant, et depuis le début, à commencer par la première crise de 29, ça fonctionne sur la dynamique "privatisation des profits, mutualisation des pertes". Et les irresponsables qui jouent au PMU avec nos vies comptent bien à ce que l’on accepte encore ce modèle archaïque de fonctionnement à leur deuxième raz de marée. En nous terrorisant s’il le faut. Alors on peut toujours rigoler des mots "Créatifs Culturels" mais ça serait beaucoup moins drôle si les "Consommateurs Crétins " que nous sommes refusaient de jouer le jeu. Quelle qu’en soit la manière.
    2) Deuxième chose il serait temps de comprendre que les femmes sont les premières à être capable de se mettre au Libre. Je ne vais pas rentrer dans ce sujet qui m’énerve au plus au point (je suis polie), mais je tiens quand même à dénoncer l’accaparation du savoir par les hommes. Il ne faut pas de muscle pour écrire et programmer que je sache. J’entends d’ici le rire de mépris des geeks : les femmes sont d’une bétise légendaire, non? Je peux notamment vous raconbter comment j’ai été moi-même systématiquement saquée dans mes études de maths. Je suis loin d’être la seule. Et à voir les images pornos qui pullulent sur les sites de hackers, elles sont toujours sensées servir de soutien à la carrière des hommes. très capitaliste et patriarcal comme fonctionnement. Ce lien en dit plus long que moi : http://www.copinedegeek.com/
    3) Troisième chose : notre écosystème communique pas mal de choses en ce moment. Alors mettre "l’humain au coeur des préoccupations", c’est encore oublier la Flore et la Faune. Notamment la Faune qui vit et meurt dans des conditions épouvantables, partout dans le monde, pour des conneries vestimentaires, ludiques, médicales sans raison scientifique valable ou tout simplement pour finir dans nos estomacs empoisonnés. La nourriture industrielle basée sur une souffrance animale inouïe, ne peut que nous rendre agressifs.

  12. manu

    Autant j’approuve ta dénonciation du sexisme, miluz, autant je déplore l’utilisation que tu fais du mot hacker. J’ai le sentiment que tu réduis le concept de hacker, (peut être en l’assimilant à celui de geek). Ce que tu dénonces ici, à raison je pense, c’est avant tout la logique capitaliste&patriarcale, pas besoin pour cela de faire des hackers le fer de lance de cette logique.
    As-tu lu l’Ethique Hacker de Pekka Himanen, sinon je te le conseille. Cette éthique s’oppose selon l’auteur à l’éthique protestante à la base du système capitaliste&patriarcal que tu dénonces justement.
    Un avis sur le contenu du bouquin : http://www.freescape.eu.org/biblio/

    Pour terminer ce lien t’intéressera certainement :"Le féminisme et les logiciels libres […]" => http://www.transfert.net/a9144

  13. plf

    En être ou ne pas en être, là est la question.
    Et meêerde… j’en suis pas !

    Bon, sérieusement : +1 @ Alexis Kozan.

  14. Zoe

    La réaction d’Alexis Kozan est typique d’un certain esprit français.

    Bien argumenté, la thèse démonte les "créatifs culturels" qui ne seraient qu’une entité creuse et fantasmée.

    "Touche pas à ma socio" d’accord mais alors on fait quoi ? Qu’il y ait des gens qui sentent confusément que quelque chose ne tourne pas rond dans ce bas monde et qui souhaitent d’autres manières d’organiser la société et l’environnement, c’est positif non ?

    Alors après on les met peut-être maladroitement dans des cases mais moi je me sens tout de même solidaire des repères communs de cette nouvelle dénomination.

    Quand il faudra agir (et il faut déjà agir) les gens s’appeleront comme ils voudront mais ils agiront. Tandis que d’autres sagement assis aux terrasses des cafés se mettront à analyser avec des outils universitaires dépassés si ce qu’ils voient devant eux est réel ou artificiel.

  15. plf

    Alexis Kozan "agit" déjà, en fait… D’ailleurs il n’est pas absolument nécessaire de s’affubler de qualificatifs pompeux (voire grotesques, "créatif culturel" n’ayant rien à envier à "agent d’ambiance", par exemple) pour "agir". Et ni l’autopromotion ni l’autosatisfaction dégoulinante n’apportent quoi que ce soit aux "actes".

  16. Décevant

    Le geek, on peut tout détruire autour de lui il ne le verra même pas.

    Le problème c’est que cette destruction touchera un jour sa sacro-sainte électricité et là je rigolerai bien.

  17. Fred

    Excellent sujet. J’aimerais en lire davantage !

    Geek depuis l’age de 10 ans, je me sios intéressé d’abord au new age vers 25 ans, puis me suis tourné vers des choses plus concrètes et partant moins dans tous les sens. Vivant la 1/2 de temps dans une camionette (au l’autre moitié dans un appart’), je crois être un créatif culturel à mi-temps (et bobo pour l’autre mi-temps). Depuis deux ans j’ai commencé une formation en Biodanza (allez voir sur Wikipedia ce que c’est, vous n’y comprendrez rien mais au moins ce ne sera pas de ma faute), un truc de développement humain fondamental inventé par un anthropologue, agissant au niveau personnel et groupal. C’est durant cette formation que j’ai décidé de devenir militant pour la Culture Libre et le Logiciel Libre, car ça me semblait le volet politique/piblique normal de ce même mouvement fondamental. J’ai du mal à encore bien en expliquer le lien entre les deux bien qu’il me semble évident. Cette réflexion fera peut-être l’objet de mon travail de fin d’étude…