Linux a évolué… et vous ?

Temps de lecture 14 min

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Fazen - CC byBien qu’il soit désormais prêt à partir à la conquête de nos ordinateurs, les mythes (et préjugés) autour du GNU/Linux continuent d’avoir la vie dure.

C’est ce que nous raconte ici Bruce Byfield en passant en revue une dizaine de légendes urbaines qui demanderaient à être quelque peu réactualisées.

Et de se demander en conclusion, qui de GNU/Linux ou de l’utilisateur est le moins préparé à ce que cette rencontre ait bel et bien lieu[1].

9 mythes sur GNU/Linux

The GNU/Linux Desktop : Nine Myths

Bruce Byfield – 16 mars – Datamation
(Traduction Framalang  : Olivier et Don Rico)

Mac OSX est-il prêt pour le bureau  ? Personne ne se pose la question. L’adopter demande pourtant de s’adapter à de nouvelles habitudes, de nouveaux outils et à un nouveau bureau, mais peu importe. On dit qu’il est facile d’accès, et il est soutenu par une entreprise propriétaire, tout comme Windows.

Pour GNU/Linux, en revanche, c’est une autre histoire. Depuis des années, les éditorialistes et les blogueurs nous expliquent que GNU/Linux n’est pas prêt pour le grand public et malgré les progrès accomplis au cours de ces dix dernières années, les arguments n’ont pas beaucoup évolué. Ils sont même de plus en plus obsolètes, quand ils ne reflètent pas une profonde ignorance. En fait, j’ai souvent l’impression que tous ceux qui répandent ces poncifs à propos des insuffisances de GNU/Linux ne l’ont jamais essayé.

Les critères de facilité d’utilisation sont souvent subjectifs. Ce que sera un bogue au yeux de l’un sera une fonctionnalité aux yeux d’un autre  : par exemple, devoir ouvrir une session d’administrateur pour installer un programme est un désagrément pour les utilisateurs les moins expérimentés, tandis que les connaisseurs y voient un gage de sécurité.

Ce qu’on reproche souvent à GNU/Linux, aussi, c’est de ne pas être pas exactement comme Windows. On passera sur le fait que, s’il n’existait aucune différence entre les deux, on n’aurait aucune raison de vouloir changer de système d’exploitation. Quant à ceux qui s’attendent à utiliser un nouveau programme ou un nouveau système d’exploitation sans période d’adaptation, ils sont sacrément gonflés. Aux yeux de certains critiques, le simple fait que GNU/Linux ne corresponde pas en tout point à ce qu’ils connaissent déjà suffit à le vouer aux gémonies.

Viennent ensuite les critiques à géométrie variable. Par exemple, certains déclarent que GNU/Linux ne sera jamais prêt pour le grand public tant qu’il n’offrira pas certaines fonctions, puis quand on leur montre qu’elles existent ou qu’elles sont en développement, ils changent de cible et insistent sur le caractère indispensable d’une autre fonction. On ne peut contrer ce genre d’argument, car les critères qui les sous-tendent ne sont jamais les mêmes.

Enfin, pour compléter le tableau, on trouve les arguments qui se contredisent eux-mêmes car ils sont faux, incomplets, ou déformant la réalité. Voici neufs des contre-vérités les plus répandues.

1. Les trop nombreuses distributions compliquent la tâche des développeurs

Voilà une affirmation populaire chez les concepteurs de logiciels pour expliquer pourquoi ils ne proposent pas de version de leur produit pour GNU/Linux. Ils affirment en effet que toutes les distributions n’ont pas la rigueur du Linux Standards Base et qu’elles utilisent une hiérarchisation différente. Les distributions, qui plus est, utilisent toutes sortes de paquets, ce qui signifie qu’un support universel implique la création de paquets dans différents formats.

Ces problèmes existent bel et bien, mais cette affirmation exagère les problèmes qui en découlent. Des installeurs universels comme InstallBuilder et Install Anywhere proposent aux concepteurs des installations similaires à ceux de Windows. En ce qui concerne la création de différents paquets, si ça ne pose pas de problème à des projets communautaires, pourquoi est-ce que ça devrait en poser à une entreprise spécialisée  ?

Mais au fond, le plus grave problème posé par cet argument, c’est qu’il tente d’imposer un point de vue «  à la Windows  » à un système existant. Dans GNU/Linux, les créateurs d’applications ne prennent pas en charge les différentes distributions ou formats de paquets, c’est la distribution qui s’en charge.

Si ça fonctionne, c’est parce qu’avec les logiciels libres la distribution peut apporter les changements nécessaires au bon fonctionnement du logiciel. Ça ne pose problème qu’aux concepteurs de logiciels propriétaires. S’ils ne souhaitent pas se conformer au système et libérer leur code c’est leur choix, mais alors qu’ils ne se plaignent pas que le système n’est pas adapté.

2. Aucun outil de migration n’est disponible

Effectivement, ça ne ferait pas de mal à GNU/Linux s’il existait un assistant pour importer depuis Windows les e-mails, les marques pages dans le navigateur, les canaux IRC et autres informations personnelles. Mais on peut faire le même reproche à Windows. Au moins GNU/Linux co-existe avec les autres systèmes d’exploitation et peut lire leurs formatages spécifiques, aussi peut-on importer manuellement certaines de ces informations.

3. Le matériel n’est pas reconnu

Par le passé, le support matériel sur GNU/Linux laissait à désirer. Et dans la plupart des cas, on devait la reconnaissance du matériel aux efforts de la communauté, et non aux fabricants, mais cela restait insuffisant.

Au cours de ces trois ou quatre dernières années, cependant, les pilotes mis au point par la communauté se sont améliorés et les fabricants proposant des pilotes pour GNU/Linux, et plus seulement pour Windows et Mac, sont plus nombreux. Les pilotes des fabricants ne sont pas toujours libres, mais ils sont gratuits.

Aujourd’hui, les incompatibilités pour le matériel commun comme les disques durs, les claviers ou les cartes ethernet, si elles ne sont pas encore éradiquées, restent rares. Les secteurs qui posent plus problème sont ceux des périphériques comme les scanners, les imprimantes, les modems ou les cartes réseau sans fil. On peut néanmoins se couvrir en adoptant de bonnes pratiques comme acheter une imprimante postscript, qui fonctionnera forcément avec le pilote postscript générique, ou en achetant des produits Hewlett-Packard, qui prend en charge l’impression sous GNU/Linux depuis très longtemps.

Certains vont même jusqu’à dire que GNU/Linux, qui conserve en général une compatibilité descendante, reconnait en fait plus de matériel que Windows. Je n’irai pas jusque là, mais, globalement, les problèmes de pilotes sous GNU/Linux semblent être à peine plus fréquents que ceux que j’ai pu rencontrer avec différentes versions de Windows.

De nos jours, on peut même s’affranchir complètement du problème de la reconnaissance du matériel en achetant des ordinateurs neufs préinstallés avec GNU/Linux par des entreprises comme Acer ou Dell.

4. La ligne de commande est indispensable

Cette affirmation est à la fois un souvenir du passé, à l’époque où la ligne de commande sur GNU/Linux était presque indispensable, et des réticences bien compréhensibles des utilisateurs de Windows à utiliser la ligne de commande DOS. C’est pourtant tout à fait faux.

Le bureau sur GNU/Linux est largement opérationnel depuis plus de dix ans. De nos jours, les dernières versions de l’environnement GNOME n’ont pas à rougir de la comparaison avec Windows et, dans ses dernières versions, KDE est l’un des environnement les plus novateurs. Même les outils d’administration sont bien présents sur le bureau.

On peut certes utiliser la ligne de commande, et nombreux sont les utilisateurs qui préfèrent y recourir, surtout les administrateurs, car c’est souvent le plus efficace. Mais pour l’administration ou le travail quotidiens, l’utilisation des lignes de commande relève des préférences personnelles, pas d’une obligation. Elles sont aussi bien plus simples d’utilisation que les lignes de commandes du DOS.

5. Il n’y a pas de logiciel

Il faut en général comprendre par là qu’on ne retrouve pas les logiciels habituels de Windows  : pas de MS Office, d’Internet Explorer ou de Photoshop. Mais une simple recherche succincte permet de découvrir des logiciels équivalents qui correspondent plus ou moins, à condition de prendre le temps de s’y adapter.

Neuf fois sur dix, lorsque l’on étudie d’un peu plus près quelqu’un qui critique l’un de ces équivalents (The GIMP par exemple) ou affirme qu’il n’est pas prêt pour un usage professionnel, on se rend compte que cette personne n’a pas exploré le programme ou a été désarçonné par le changement de nom ou d’emplacement dans les menus d’une fonction. Souvent, celui qui se plaint n’a même jamais essayé, ou essayé récemment, le programme qu’il critique.

Pour un usage bureautique ou en productivité, GNU/Linux offre de nos jours une solution complète. Beaucoup de projets de logiciels libres fonctionnant sur différentes plateformes, il se peut même que vous ayez déjà utilisé ces applications sous Windows, comme Firefox ou OpenOffice.org. Il reste du chemin à parcourir, par exemple dans les jeux ou dans les applications spécialisées comme la reconnaissance optique de caractères (ROC). Le problème, ce n’est pas que les alternatives n’existent pas, mais plutôt qu’elles se développent trop lentement.

6. L’apparence des logiciels laisse à désirer

Il y a encore quelques années, sur GNU/Linux, la fonctionnalité primait sur l’ergonomie. Mais puisque les fonctionnalités de bases n’étaient pas toutes présentes, il pouvait difficilement en être autrement.

Mais tous les logiciels les plus couramment employés ont mûri et s’attaquent désormais à l’ergonomie. Une modernisation de l’interface ne ferait pas de mal à certains, mais la plupart ne sont pas pire que leurs équivalents sous Windows – honnêtement, si quelqu’un peut supporter une plateforme où Outlook et Windows Media Player sont jugés acceptables, il ne peut vraiment pas se plaindre de l’apparence des logiciels sur une autre plateforme.

7. Le service est inexistant

C’est à l’ère d’Internet que GNU/Linux a vraiment commencé à sortir des cercles d’initiés. À l’époque, le manque de service posait problème – si l’on parle de contrats de services traditionnels en tout cas. Mais, même il y a dix ans, il était déjà possible de signer un contrat de service avec une entreprise comme Red Hat.

De nos jours, le choix de l’assistance traditionnelle est bien supérieur. Si vous ne souhaitez pas faire appel à un fabricant de logiciel qui propose une distribution, vous trouverez sans doute un fournisseur de service proche de chez vous dans n’importe quelle grande ville d’Europe ou des États-Unis.

Mais il existe depuis toujours une meilleure source d’information  : les listes de diffusion des projets communautaires ou d’entreprises. Même si ces listes offrent une assistance différente, elles ne sont néanmoins pas inférieures. Non seulement elles sont gratuites, mais ceux qui les fréquentent sont souvent plus prompts à répondre et vous fourniront une assistance plus détaillée que n’importe quel service payant auquel j’ai eu affaire.

8. Les options sont trop nombreuses

Comparé à Windows, GNU/Linux est un système d’exploitation qui offre bien plus de choix. Comme aucune entreprise ne le conçoit, il est plus libre dans sa réalisation. Comme ses développeurs pensent beaucoup en individualiste, ils offrent aux utilisateurs les moyens de faire les choses à leur façon.

Par conséquent, contrairement à Windows, GNU/Linux existe en plusieurs distributions, propose plus d’un environnement de bureau, quasi rien n’est unique. C’est ce que ses utilisateurs préfèrent.

Je vous accorde que les options, sans parler de leur nom ou des acronymes, peuvent dérouter les nouveaux venus. La confusion, cependant, découle surtout du contraste avec Windows. Pour l’utilisateur, au fond, les différences entre les distributions les plus populaires ne sont pas si énormes.

Une petite recherche vous permettra de faire le choix le plus adapté, et dans tous les cas l’installation se fait simplement, avec une intervention minimale de votre part, assistée qui plus est. Une fois la distribution installée, libre à vous de profiter de toutes les options pour vraiment personnaliser votre bureau ou de vous satisfaire des réglages par défaut et de ne modifier que le fond d’écran.

En d’autres termes, les options sont destinées aux utilisateurs avancés. Les débutants peuvent très bien les ignorer.

9. L’installation des logiciels est trop compliquée

Ce mythe se présente sous deux formes. Dans la première, celui qui se plaint parle de compilation à partir du code source (je ne vois pas où est la difficulté de décompresser une archive et de suivre les instructions pour taper les commandes configure, make et make install, mais admettons que l’inconnu puisse en effrayer certains). Dans la deuxième, les gens se plaignent de ne pas pouvoir normalement se rendre sur le site du fabricant de matériel ou de logiciel pour télécharger un binaire à exécuter pour l’installer, comme on le fait sous Windows.

Ceux qui expriment ces griefs n’ont pas compris que GNU/Linux fonctionne différemment. Chaque distribution entretient ses propres dépôts de logiciels, tous prêts à l’emploi pour une distribution précise. Sauf besoin particulier, tous les logiciels dont qu’il vous faut se trouvent dans ces dépôts, et il ne vous reste plus qu’à utiliser l’installateur graphique ou son équivalent en ligne de commande.

Si vous vous en tenez aux dépôts de votre distribution, l’installation de logiciels sous GNU/Linux est en fait largement plus simple que sous Windows. Vous n’avez pas besoin d’aller au magasin, tous les logiciels sont disponibles en ligne. Vous n’avez pas besoin de payer, de vous enregistrer ni de les activer.

S’il vous faut soudain un nouveau logiciel pour une tâche précise, vous pouvez l’identifier et l’installer en quelques minutes. Si vous voulez tester plusieurs alternatives, libre à vous. Pour bénéficier de ce confort, il suffit de prendre le temps de comprendre le fonctionnement du système d’exploitation plutôt que de partir bille en tête en vous appuyant sur des «  on-dit  » ou sur vos connaissances antérieures.

GNU/Linux et le bureau  : les vraies raisons  ?

De tels arguments en disent plus long sur leurs auteurs que sur GNU/Linux. Au pire, ce sont des signes d’ignorance des dernières avancées de GNU/Linux, au mieux, c’est un ensemble de préjugés ou d’habitudes.

Mais alors, concrètement, pour quelles raisons GNU/Linux n’est-il pas plus populaire  ? L’argument classique du monopole est certainement la première raison. Puisque Windows est pré-installé sur la plupart des ordinateurs et que vous devez faire l’effort de chercher pour trouver des ordinateurs avec GNU/Linux pré-installé, le problème semble assez évident.

Mais la résurrection d’Apple au cours de ces cinq dernières années laisse à penser qu’un monopole n’est pas inattaquable. La raison est peut-être plus simple encore. Malgré leurs plaintes, les gens sont habitués à Windows et ne savent même pas que GNU/Linux ou d’autres alternatives existent. Ils ne l’ont jamais testé pour de bon et se reposent sur des on-dit ou sur l’avis du copain d’un copain d’un ami qu’il leur est impossible d’évaluer.

Les prétextes qu’ils avancent montrent très clairement qu’ils ne connaissent pas GNU/Linux. Ils ont beau dire que GNU/Linux n’est pas prêt pour eux, l’inexactitude de leurs arguments laisse plutôt à penser qu’en fait, ce sont eux qui ne sont pas prêts pour GNU/Linux.

Notes

[1] Crédit photo  : Fazen (Creative Commons By)

84 Responses

  1. lrbabe

    Très bon article. Je me permet un petit troll de jusqu’Ubuntiste néanmoins : Je n’ai jamais utilisé Photoshop, mais ça ne m’empêche pas de trouver The GIMP assez mal foutu, alors que je trouve Inkscape beaucoup plus intuitif. C’est peut-être du à la nature différente de ces deux logiciels (le dessin vectoriel c’est un peu du "dessin orienté objet"), mais quand même, The GIMP est souvent frustrant. Avez vous déjà essayé de dessiner un cercle avec ce dernier ?

  2. LutinMalicieu

    Cet article est intéressant, reprend un certain nombres d’argument d’utilisateur de Win ne souhaitant pas essayer les distributions GNU/Linux.

    Après plusieurs années d’utilisation de Linux, je suis un utilisateur libre et heureux, mais bon nombre d’amis restent réfractaires à essayer ou utiliser des OS libre. Je pense que le changement fait peur aux utilisateurs peu avertis, que les gens ont la flemmes et que malgré les énormes progrès des dernières années les distributions GNU/linux ne sont encore pleinement mature (notamment avec les problèmes de compatibilités matériel). L’arrivée des netbooks et la pré-installation sont des éléments positifs qui ont permis des avancés, espèreront que la prochaine étape soient la limitation des ventes liés (ordi+win) et une éducation plus libre.

  3. stefg1971

    Oui article très intéressant mais je crois qu’il ne faut pas exagérer dans l’autre sens, l’installation d’une distribution Linux sur un ordinateur n’est pas si évidente lorsqu’on est débutant, en particulier la reconnaissance de certaines cartes graphiques, comment trouver le driver proprio etc… Aujourd’hui j’ai appris à installer, compiler un paquet et ca reste à mon avis des connaissances indispensables. Par contre la possibilité d’installer d’un simple clic un bon nombre de logiciels sans avoir à "farfouiller" sur internet, çà c’est génial…
    Les équivalents des logiciels Windows ? Oui je les utilise tout les jours et j’ai réussi à convaincre quelques professeurs de mon établissement à utiliser OpenOffice.org (je suis enseignant). Là aussi, il faut dire la vérité, ils ne sont pas aussi complets que MSOffice ou Photoshop. Mais qui utilise toutes les fonctions de ces logiciels ? Seuls des professionnels peuvent être gênés et encore je parle surtout de Photoshop qui reste incontournable pour les métiers du graphisme.
    Il y a encore des manques en particulier dans le domaine du montage vidéo. Il n’existe pas de logiciel vraiment ergonomique, par contre pour la photo il y a des très bon logiciels : Lightzone, Bibble, Gimp,Picasa, Digikam…Ils ne sont pas tous gratuits, voir payants mais ca m’a décidé à enlever définitivement Windows de mon portable !
    Les progrès en deux ans ont été fulgurants, le rôle joué par Ubuntu dans la démocratisation des distrib Linux a été primordial même si on peut lui trouver bien des défauts.
    Pour conclure je vais faire ma première installation d’Ubuntu sur le PC d’un copain dans une semaine, il en a marre de "ramer" sur Vista…

  4. JosephK

    @Irbabe : Moi c’est l’inverse, Inkscape j’ai essayé pendant tout un après midi en vain de dénouer un svg alors que Gimp je le trouve plus facile d’accès (en même temps je n’avais jamais utilisé Photoshop avant, mais depuis je trouve qu’il ne casse pas non plus des briques…)

    Sinon, parmi les préjugés, on m’a déjà dit qu’il fallait "créer" ses logiciels 🙂 .
    Et sinon, j’ai déjà entendu un prof de techno dire à un de ses élèves qui le questionnait sur la présence de Windows à l’école (apparemment il utilise Linux chez lui) que Linux était réservé aux informaticiens…

  5. J

    excellent article verifie par les differents arguments "d’ignorance" des commentaires !
    ex:
    "The GIMP est souvent frustrant. Avez vous déjà essayé de dessiner un cercle avec ce dernier ?"
    reponse: Gnu Image Manipulation Program, n’est donc pas prevu pour dessiner…

    "malgré les énormes progrès des dernières années les distributions GNU/linux ne sont encore pleinement mature (notamment avec les problèmes de compatibilités matériel)."
    reponse: des millions d’utilisateurs n’ont pas attendu que windows soit mature pour l’utiliser ? (cf windows 3.xx 9x xpnonsp1 etc)

    "Il y a encore des manques en particulier dans le domaine du montage vidéo"
    reponse: un petit tour sur lprod.org…

  6. Percy

    Désolé, mais pour la seule absence d’office, c’est déjà rédhibitoire. Certes, il existe openoffice, mais sa compatibilité (même en Go OO 3), laisse franchement à désirer.
    Quand on reçoit un document professionnel au format word, qu’une fois ouvert dans ooo la mise en page apparaît toute foireuse, on n’a pas vraiment d’autre choix que de repasser sous office pour être sûr de retourner quelque chose qui tient la route.
    Linux, c’est bien pour les power user qui veulent s’amuser (j’en suis) mais pas à conseiller à sa tata.

  7. Nath

    Une objection d’un de mes clients, qui m’a un peu irrité : "c’est pas bien les trucs alternatifs du genre open-office, ubuntu tous ça… Il faut utiliser les mêmes outils que les clients !"
    Bien sûr, je vais payer M$ Office juste pour tes beaux yeux :S Vive la liberté !

    En même temps, quand un graphiste m’envoie une maquette de site faite sous photoshop et que je l’ouvre sous Gimp, la fonctionnalité de groupes de calques manque cruellement, et je me retrouve avec 200 calques inextricables, au lieu d’une dizaine de dossier proprement rangés.

    Enfin il reste un argument puissant : sous linux il existe dans émulateurs windows. L’inverse est moins évidente.

  8. Renesis-3

    Bon article, cependant l’un des plus gros problèmes c’est la compatibilité matériel.

    J’ai voulu installer Ubuntu à une amie, après lui avoir vendu tous ses avantages, et elle était enthousiaste. Mais tout n’était pas reconnu, et je n’ai pas réussi à faire tout fonctionner, comme le son, ou la vidéo. Je pense qu’il faut vraiment axés les efforts sur la compatibilité matériels et sur l’ergonomie, car ce sont surtout sur ces deux choses que l’utilisateur lamba-da jugera Linux en premier.

  9. Guildem

    Pour ma part, j’ai bondi encore une fois en lisant un paragraphe qui comparait Gimp et Photoshop. Non, Gimp n’est pas l’équivalent de Photoshop, et il ne le sera pas avant bien longtemps, voire même jamais. Et ceux qui prônent cette équivalence n’ont jamais utilisé les fonctionnalités avancées de Photoshop. Je ne prendrai que l’exemple de la gestion des calque, ultra avancée sur Photoshop, et avec le strict minimum (voire moins) sur Gimp.
    Pour étendre un peu la problématique, je dirai que non, dans certains milieux professionnels, GNU-Linux n’est pas prêt. Pourquoi ? Parce qu’il ne supporte que très peu de logiciels professionnels, inégalés pour la majorité sur cette plateforme. Que ce soit le graphisme, le montage vidéo, le son, le print, la compta, ou d’autres domaines, GNU/Linux ne peut être un choix logique (pas encore, du moins, vivement la suite Adobe disponible sur cette plateforme en natif !!).

    Pour le reste des raisons, je pense que GNU-Linux est en avance sur la gestion des installations, comme bien détaillé dans l’article, en avance sur les pilotes, dans le sens où je n’installe plus aucun pilote depuis que je suis sur cette plateforme, alors que chaque installation windows demande tel cd, tel executable à trouver sur des sites mal organisés, et fini toujours par installer 150Mo de logiciels avec les pilotes (Impression HP sur Windows par exemple : 500Mo installés par défaut, alors que si on "bidouille", le pilote fait une 10ène de Mo). De plus, il est plutôt complet sur les applications basiques.

    Enfin, je l’utilise en perso et en pro (développeur, et je fais même de l’AS3 sur GNU-Linux !), et j’avoue être vraiment satisfait de cette plateforme, sauf quand j’ai besoin de Photoshop :-P, ou quand je me retrouve à utiliser Evolution (moins évolué qu’Outlook), ou OpenOffice (bien moins pratique et complet qu’Office).

    Bon article en tout cas !

  10. Janov Pelorat

    Je trouve l’auteur de l’article un peu partial quand même : il est évident qu’il place d’emblée son lecteur sur un piédestal d’utilisateur avancé, ce que bien des gens ne sont pas, a fortiori quand ils utilisent Windows.
    Il y a deux jours encore, j’étais présent, pour une toute autre raison, à un atelier associatif d’initiation à l’informatique, fréquenté en majorité par des seniors et autres retraités, tous sous XP ou Vista : c’est déjà un sacerdoce en soi, vous savez, de les familiariser avec une interface graphique quelle qu’elle soit, même en tenant compte de leur motivation et de leur envie de comprendre.

    Là où je n’acquiesce pas aux propos de l’auteur, c’est relativement à des truismes du monde linuxiens, qui n’ont malheureusement pas encore perdu toute leur acuité :
    Argument 3 : "globalement, les problèmes de pilotes sous GNU/Linux semblent être à peine plus fréquents que ceux que j’ai pu rencontrer avec différentes versions de Windows." > Dur d’avoir des stats là-dessus, mais qu’il me soit permis de douter de cette affirmation ; le forum d’Ubuntu (puisque j’utilise cette ditribution) déborde à l’envie de souci de matériel non reconnu : je n’avais pas ce sentiment quand j’allais sur commentçamarche.net, 01.net et consorts. Et je n’évoque pas mes propres problèmes, ce combat de longue haleine que j’ai engagé avec le pilote de ma Geforce 440.

    Argument 4 > la ligne de commande, on peut s’en passer quand tout va bien. Mais il arrive certains moments (cf ci-dessus) où il faut bien mettre les mains dans le cambouis. Je connais deux utilisateurs de mes amis qui, à cause de ce problème de périph + ligne de commande (appliquer les soluces) ne seront restés avec Ubuntu que quelques mois, reconnaissant malgré tout que "c’est super, mais si seulement…"

    Argument 9 : l’installation des logiciels, c’a été dit plus haut, c’est magique grâce au système des dépots. Mais, pour l’instant j’avoue que je ne me suis jamais aventuré à compiler les sources d’un logiciel "externe" pour le mettre sur ma bécane. Et je m’interroge sur le nombre d’utilisateurs, et de primo-arrivants (je ne suis sous GNU/Linux que depuis 15 mois) aptes à bien se servir du premier coup de configure, make et make install.
    Pour moi, je sais que je vais forcément tenter ça un jour mais qu’il faudra que ce soit un moment de la journée où j’ai un peu de temps devant moi, au cas où, pour bien rassembler la doc, l’absorber, me lancer dans la manoeuvre et corriger d’éventuels erreurs que j’aurai faites en cours de route.

    Encore une fois, je pense à mes petits vieux du club informatique et je m’imagine en tant qu’animateur leur dire : "aujourd’hui, on va compiler du code source les enfants" 😉
    Par contre je pense qu’il aurait été tout à fait possible de les emmener à la découverte du monde informatique avec une Ubuntu comme compagne : malheureusement, au moment d’acheter leur portable, Windows avait déjà pris place sur leurs disques durs.
    Bref, sinon, j’acquiesce à tout le reste.

  11. idoric

    @lrbabe
    > «The GIMP assez mal foutu»
    Je suis d’accord avec J, mais si l’interface rebute à ce point-là, je conseille d’essayer Krita.

  12. obrowny

    Je pense que l’on se focalise trop sur l’aspect technique de linux. Différent ou pas, techniquement, linux est largement au niveau de windows. Il me semble donc que nous devrions maintenant prendre le virage marketing de la force… Apple perce en grande partie grâce à un marketing affuté. Faisant moi même partie d’une asso linux, je ne suis pas satisfait de la façon dont nous faisons connaître le logiciel lors des "install party". Installer c’est bien mais former c’est mieux et là en une soirée c’est difficile. Alors les gens repartent avec ubuntu mais ne l’utiliseront certainement pas…
    bref je pense qu’il ne faut plus se focaliser sur l’aspect technique mais il est temps de vendre linux (au sens diffuser bien sur)

  13. ReZist

    N’oubliez pas que TF1 continue de garder des millions de téléspectateurs, que les magazines People ne se sont jamais aussi bien portées, que la consommation compulsive conditionnée par le marketing est également en plein santé, etc.

    Linux ne pourra jamais rien faire pour attirer ces gens-là et en l’état actuel de leurs mentalités, c’est plutôt une bonne nouvelle. Pour le coup c’est vraiment à eux de bouger et non l’inverse.

  14. trollo_des_bois

    D’accord mais pourquoi Tristan Nitot, et plein d’autres "gourous" et "évangelistes" de "l’open source", préfèrent le Mac alors ?

    Quelqu’un pour nous l’expliquer dans cette docte assemblée ?

  15. Guildem

    @trollo_des_bois : parce que Gnu-Linux peut être bien mieux que Mac, mais cela a un "prix", celui du temps passé à comprendre, configurer, rechercher. Les gens n’ont pas le temps, ou pas l’envie pour ça.
    Je suis sur linux depuis quelques années, et j’ai commencé à une époque où j’avais le temps et l’envie d’apprendre ce système. Je peux donc aujourd’hui me sentir bien sans trop d’efforts en l’utilisant.
    Mais je pense que si je voulais m’y mettre maintenant, sans avoir forcément beaucoup de temps pour moi, et avec l’envie que tout marche "out of the box", je ne sais pas si j’arriverais à me faire à Gnu-Linux, Mac serait surement plus approprié je pense.

  16. Irbabe

    @Irbabe
    Pour dessiner un cercle avec Gimp, je te propose cette solution :
    – Dessiner le cercle de selection avec l’outil "cercle"
    – clic droit sur l’image / selection / bordure
    – Choisir alors une épaisseur de bordure
    – Remplir ainsi la bordure d’une couleur avec l’outil "pot de peinture"

    😉

    P.S : Article trés intéressant !

  17. flanker

    Voilà maintenant 10 ans que je milite activement pour (et par) l’installation de Linux, à la fois dans un lug et dans mon entourage proche (famille, amis, travail…). S’il m’est arrivé d’entendre quelques fois les pseudo-arguments évoqués ci-dessus, le déchiffrage des véritables raisons ne m’a pas paru bien compliqué :
    – la peur de la dépendance vis à vis de tiers, qui plus est d’une communauté militante donc fortement suspecte de fanatisme, d’intégrisme ou au mieux susceptible d’embrigader a des fins non avouées. Il faut bien avouer que notre comportement en la matière n’est pas exempt de tous reproches et je conçois que notre enthousiasme pour cette chose bizarre puisse en effrayer plus d’un. Paradoxalement (pour nous) payer une entreprise est bien plus rassurant, le consumérisme est passé par là.
    – chez les jeunes il est important (primordial ?) d’utiliser les mêmes produits que les copains. Ceci aussi est rassurant, mais aussi cela permet de se jauger, de partager des expériences, de se tenir chaud… Il a fallu quelques temps à mes propres enfants pour concevoir qu’être original n’était pas obligatoirement un défaut, et quand ma dernière s’est fait traitée de "geek" au lycée (simplement parce qu’elle utilisait amsn et non pas le logiciel de Microsoft) cela ne lui a pas particulièrement fait plaisir.
    – le plaisir d’utiliser des programmes piratés est quelque choses que nous avons bien du mal à concevoir. Au delà de tout aspect moraliste quand j’explique que la pratique de cracker un logiciel renforce les monopoles et est souvent encouragée par celui-là même qui se prétend victime, mon interlocuteur se montre généralement incrédule et fini par considérer que c’est là une problématique politique qui ne l’intéresse pas (ce qui rejoint le premier point).

    Finalement c’est quand j’ai pu convaincre du bien fondé politique des logiciels libres que j’obtiens les meilleurs résultats, et les utilisateurs les plus fidèles. Et je n’évoque l’aspect technique qu’en dernier ressort.
    Ça tombe bien, la plupart des gens s’en moque 🙂

  18. Spiritstm

    Très bon article. J’ai aussi entendu ces commentaires chez des mac-users (comme quoi).

    Le meilleur verdict que j’ai pu avoir d’un passage sans filet de windows à linux provient de ma moitié. Elle a commencé sur mac os 7 pour passer ensuite sur windows (avec son lot de drame et de plantage) pour arriver sur ubuntu. Tout s’est très bien passé avec une formation quasi inexistante.

    Résultat des courses : J’ai interdiction absolue de mettre un xp, vista, ou 7 sur une quelconque machine de la maison.

    Pour ma part linuxeu depuis 2 ans, mise à part que j’aime pas gimp ( j’aime pas photoshop non plus donc égalité) et à la condition de se pencher un peu sur le problème, ubuntu se bidouille beaucoup mieux que windows ( vive man ) et les dépots sont tellement simple que je me demande pourquoi apple et son mac os X pourtant si "user-friendly" mais ultra lourd (et ultra moins reactif j’ai pu le vérifier sur un macbook) n’y a même pas pensé.

    Du mou dans les genoux stevy ?

  19. juytter

    Très mauvais plaidoyer pour gnu/linux, il y a plein de contradictions entre chaque point (celle sur la ligne de commande est la plus amusante), pas besoin d’en rajouter plus , suffit de lire les commentaires précédents. Mais en plus l’approche "utilisateur" de l’article pour convaincre n’est jamais un bon choix à mon avis :

    D’abord, parce que le casual-user aura trop vite constaté que l’expérience utilisateur et l’utilisation intuitive sont rarement au centre du développement d’un logiciel libre (voir logiciel tout court d’ailleurs, même si Apple à largement contribué à réinscrire le design et l’ergonomie au centre de la conception ces derniers temps…). L’utilisateur retournera vers ses solutions propriétaires, avec le sentiment (vrai ou faux) d’avoir été trompé, boursouflé de préjugés sur GNu/Linux.

    Ensuite, je pense qu’un argumentaire qui oublie l’essentiel du gnu/linux : la liberté (les libertés) d’un écosystème libre et son paradigme oublie la raison d’être du Libre en le réduisant à un "simple outil".

  20. obrowny

    par expérience, les membres de ma famille tournant sous ubuntu ou linux ne m’appellent jamais pour un ordi qui marche mal alors que le reste de la famille sous windows appellent souvent pour un tas de problèmes… Je parle ici de débutants et j’en conclue que ubuntu est bien plus adapté aux débutants que windows. Ubuntu marche très bien out of the box…Juste je rajoute les paquets pour lire dvd et gstreamer et zou…
    Étonnamment, linux est facile à appréhender pour les débutants.

  21. juytter

    @ trollo_des_bois
    <cite>D’accord mais pourquoi Tristan Nitot, et plein d’autres "gourous" et "évangelistes" de "l’open source", préfèrent le Mac alors ?Quelqu’un pour nous l’expliquer dans cette docte assemblée ? </cite>
    Peu être parce que qualité ne signifie pas liberté; même si ce n’est pas incompatible:) Ensuite faut essayer un Mac quelque temps – enfin faut mettre le prix quand même – pour comprendre que tout est mieux conçu au niveau interface que Gnome ou windows et encourage de bonne pratique pour les concepteurs. Suffit pas de tester un thème MAcOSX sur ubuntu 🙂
    En même temps avec l’orientation de la prochaine ubuntu et des logiciels/interfaces comme Ubiquity (mozilla) on voit bien que l’utilisateur au centre de la conception c’est un peu la tendance et ça réfléchit en terme de simplicité et d’interface intuitive m^me dans le logiciel libre.

  22. Panoptikal

    Je suis d’accord avec Obrowny.
    Windows est la première victime de son succès. Les attaques virales sont de plus en plus nombreuses sous windows et ça devient insupportable. L’arsenal antivirus + antispyware + parefeu est une véritable usine à gaz que beaucoup d’utilisateurs délaissent. Sans compter les mises à jour du systèmes, des logiciels, des plugins, et de tout l’arsenal qui n’est jamais faite faute de temps ou de compétence.
    A force de subir des défaillances due à des malware, les utilisateurs windows finissent par se décourager : ils ne se sentent pas capable de faire toute cette maintenance préventive.
    Ensuite, lorsque les ados se mettent à utiliser le PC familial, c’est la que la situation s’aggrave nettement. Et c’est normal, car d’un seul coup, les besoins logiciels explosent (jeu, chat, etc…), mais le porte monnaie ne suit pas alors ça télécharge à tout va, ça installe, ça cracke, et les ennuis viraux commencent.

    Je crois qu’il faut insister sur l’énorme avantage des distributions GNU/Linux comme Ubuntu que sont les dépôts et la mise à jour totale qui en découle.
    Je connais 2 utilisateurs windows de longue date qui ont quitté windows pour Mac uniquement pour ne plus avoir à se sourcier de toute cette sécurité qui plombait les performance de leur machine et qui bouffait tout leur temps.
    Ces 2 personnes ont préféré Mac un peu parce que le marketing Mac est orienté cadre sup (Linux, ça fait un peu étudiant idéaliste révolutionnaire) et puis surtout, parce que Mac est pré-installé, prêt à l’emploi. Donc pas de prise de tête avec le PC, les drivers et tout le beans. Si les gens quittent windows à cause des malwares qui les obligent à mettre les mains dans le cambouis, ce n’est pas pour les remettre dedans afin d’installer un autre système. Donc, quand ils en ont les moyens, ils passent à Mac.
    Comme le dit Rezist, notre civilisation est essentiellement consumériste, hélas.
    Ceux qui n’ont pas d’argent ont intérêt à avoir du temps !

    Pour ma part, j’ai quitté windows il y a un peu plus d’un an après 15 ans d’utilisation intensive depuis Dos6 jusqu’à XP.
    Un jour, j’en ai eu marre pour les raisons décrites plus haut et je suis passé sous Ubuntu / intrepid64. J’en suis très content compte tenu des mes usages, mais j’avoue que j’ai passé pas mal de temps au début pour faire une bonne migration et m’adapter à l’OS.
    Mais sans le forum ubuntu, je pense que j’aurais abandonné.

  23. mdjey

    Pour moi,ce n’est pas une question d’ordre technique, mais plus une question d’ habitude.Il n’ est jamais très facile de changer ses habitudes; ou tout du moins,il faut avoir une volonté d’en changer.
    Passer de Windows à Linux demande un effort, de la motivation ,du temps ( et même de prendre des "risques" !)
    Tout le monde n’est pas prêt à "s’ investir" pour changer d’ OS.
    Linux aura beau évolué, devenir bien meilleurs que les autres OS cela ne le fera pas forcement accéder au grand publique.
    Le plus gros frein a cela est la VENTE LIÉE.Tant que le gens n’ aurons pas la possibilité d’ acheter autre chose que Windows, ça bloquera.

    Ce que je veut dire par là; c’est que passer à Linux est une démarche.
    Il faut "aller vers". Alors que Windows est imposé.(30 % de gens sous FireFox c’est 30 % de gens qui l’ on choisi ; 60 % sous IE c’est 60 % qui se le sont vu imposer)
    Le combat est bien inégale.
    La sensibilisation du grand publique peut sans doute faire avancer les choses.

    A ce propos un article paru la semaine dernière, titré: Linux peut il toucher le grand publique?
    http://funzz.fr/6200-linux-peut-il-

    Je pense qu’il fera bondir tout bon Linuxien, tant il est peu objectif.

  24. ModaGoose

    Bonjour,
    j’utilise deux distributions sur un vieux portable Compaq qu’on m’a donné; Ubuntu 8.04 et Debian Lenny.
    J’étais sous Windows il y a encore deux mois et suite à une panne définitive de mon portable Toshiba vieux de trois ans, je n’ai pas voulu acheter une nouvelle bécane sous Vista et encore moins un Mac. Donc migration sous Gnu/Linux. Je suis musicien et ce choix n’est pas facile quand on se retrouve à ne plus pouvoir utiliser les softs proprios que l’on maîtrise. Mais rien à secouer, marre de la dépendance à un système d’exploitation opaque, ras-le-bol aussi de n’être qu’un faiseur de contenu et un utilisateur lambda de softs.
    Gnu/Linux nous permet de nous prendre en main, de comprendre comment fonctionne un ordinateur, de ne plus être prisonnier de systèmes de fichiers propriétaires qui rendent nos données captives.
    Cet article est un de plus dans la longue lignée des articles de justifications liées aux systèmes Gnu/Linux.
    Gnu/Linux n’est pas Windows, il n’a pas à y ressembler non plus.
    Ni dans sa logique de fonctionnement, ni dans son aspect. Une amie photographe a migré sous Mac OS X récemment, je vous assure que ça a été compliqué pour elle. Ce n’est donc pas lié à Gnu/Linux mais aux habitudes que nous prenons quand nous travaillons sur des systèmes et des softs.
    Gnu/Linux compliqué ?
    L’informatique est compliquée. Les interfaces graphiques tentent de nous faire croire le contraire depuis une dizaine d’année.
    Est-ce que Windows est un bon système d’exploitation ?
    Non.
    Est-ce que Mac OS X est un bon système d’exploitation ?
    Non.
    Pourquoi ?
    Parce que ce que ces deux systèmes rendent captifs ses utilisateurs. Rien que pour ça Gnu/Linux vaut la peine qu’on apprenne à se servir de manière correcte de l’informatique et qu’on désapprenne les mauvaises habitudes qui nous font croire que nous ne sommes pas des ignorants.
    Gnu/Linux est un bon système qui fonctionne correctement dans tous types de situations. Les gens qui s’en plaignent ne font soit pas assez d’efforts, n’ont pas l’habitude de chercher l’information et ne veulent surtout pas changer leurs habitudes.
    Qu’ils restent sous leur système proprio préféré et qu’ils arrêtent de nous les briser.

  25. idoric

    @ trollo_des_bois
    > «D’accord mais pourquoi Tristan Nitot, et plein d’autres "gourous" et "évangelistes" de "l’open source", préfèrent le Mac alors ?Quelqu’un pour nous l’expliquer dans cette docte assemblée ?»

    Pour Tristan Nitot, je me souviens (mais pas moyen de le retrouver sur son blog, désolé) qu’il avait expliqué qu’il voulait rester proche du grand public, donc pas linux, mais qu’il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties, donc pas windows, donc mac os x… on peut avoir d’autres noms ?

  26. yaka

    "Neuf fois sur dix, lorsque l’on étudie d’un peu plus près quelqu’un qui critique l’un de ces équivalents (The GIMP par exemple) ou affirme qu’il n’est pas prêt pour un usage professionnel, on se rend compte que cette personne n’a pas exploré le programme ou a été désarçonné par le changement de nom ou d’emplacement dans les menus d’une fonction."
    C’est le genre de réponse faite par les gens qui n’ont jamais utilisés photoshop professionnellement, ca

    L’exemple de the gimp est vraiment celui a ne pas prendre, car autant blender par exemple est un logiciel de 3d ultra puissant et avec une tonne de fonctions, juste une interface qui donne envie de se pendre, mais l’expérience d’elephants dream et les suivantes ont permis de développer ce qu’il manquais pour rentrer dans un flux pro. En me prenant un peu de temps, je pense pouvoir passer mon boulot de 3dsmax a blender si jamais j’arrive a importer des dwg correctements.
    Par contre the gimp, hormis l’interface qui ne fait vraiment pas le poids face a photoshop surtout depuis le rachat de macromedia par adobe qui l’a fait faire un bond en avant, alors que the gimp stagne toujours de ce coté.
    The gimp nous propose des petites perles comme Liquid Rescale, mais a coté de ca, certaines fonctions manquent cruellement, comme la gestion d’une map de zdepth pour faire de la profondeur de champ, pouvoir tourner la feuille, etc…
    les 3/4 des fonctions qui manquent cruellement aux graphistes de profession sont citées toutes les 2 pages sur http://gimp-brainstorm.blogspot.com… depuis le lancement, faut esperer que ca puisse faire evoluer le logiciel dans le bon sens.

  27. stefg1971

    eh bien, comme toujours le sujet est sensible et les esprits s’échauffent vite. Pour ceux qui pensent que GNU/linux n’a pas à ressembler à Windows, je suis tout à fait d’accord mais on en revient toujours au même point : il faut des logiciels qui soient équivalents même si l’interface est différente ou déroutante au début (Gimp/Photoshop).
    En ce qui concerne l’acquisition/montage vidéo, il y a des manques. J’ai utilisé des logiciels sous Linux, il ne suffit pas de me donner un lien (commentaire plus haut) pour montrer qu’il existe une tonne de logiciels de vidéo, je le sais, mais je les ai essayés aussi…Bref, il faut admettre qu’il y a encore du chemin dans cetains secteurs car l’attitude qui consiste à dire que GNU/Linux propose tout en mieux ou différent va forcément amener des déceptions chez les nouveaux utilisateurs et je ne parle même pas de ceux qui voudraient que GNU/linux reste confidentiel et que les windowsiens ,forcément plus fainéants, passent leur chemin. Le monde du libre qui se referme ? Voilà un bel exemple d’ouverture !

  28. pietroalan

    Le commentaire est à mon avis en dessous de la réalité quand je suis passé sous ubuntu j’estimais en avoir pour quelques semaines pour le comprendre et il ‘maura fallu moins de temps que pour passer de xp à vista.

    Après la ou je rigole c’est les gens qui comparent photoshop à gimp, comme par hasard la plus part son des prof ou des persones qui l’ont eu au boulot car la version grand public de photoshop est pas plus balèse que gimp celle dont vous parlez vaut dans les 1000€ pour retoucher des photos de famille c’est un peu cher.

    Une autre chose qui à tendance à me gonfler dans les détracteurs du pingouin, c’est les personnes qui tournent sur un ravant et qui pense qu’Ubuntu et consort c’est David Copperfield, soyons clair si ubuntu tourne pas Vista tournera encore moins et pour ceux qui me rabachent les oreilles avec xp faut pas oublier qu’il est en sursis et que microsoft ne fera pas deux fois la même erreur, à la sorti de seven adieu XP.

    Après pour la compatibilité matérielle il y a aussi des soucis sous windows, sur que quand vous achetez un pack tout prèt tout fonctionne, mais pour exemple Vista n’a jamais reconnu mon lecteur de cartes et j’ai eu de gros problèmes avec ma webcam, autant le lecteur de carte était d’une marque strange mais la webcam c’était une logit…. à capteur de mouvement et ça n’a jamais vraiment été le top.

    Pour ce qui est de l’offre logicielle je suis honnête c’est à mon avis le plus gros problème, c’est pas que le logiciel désiré n’est pas présent mais les noms choisi faut avoir l’esprit tordu pour trouver ce que l’ont cherche affiner les catégories de synaptic serait pas un luxe. Mais une fois cet handicap franchis il est vraiment rare de ne pas trouver son bonheur. Pour OOo la aussi ça me fait bien rire d’entendre parler de compatibilité, car ceux qui achètent un ordi sous Windows n’ont pas Office mais Works, qui sont tout les deux des logiciels Microsoft et comme c’est bizare pas compatible entre eux, OOo jusqu’a preuve du contraire lis à peu près tous les formats et en plus quand vous voulez enregistrer sous un autre format que le ODT il suffit d’un clic droit et de choisir. La aussi j’ai plus le prix en tête mais la suite office complète c’est un paquet de brouzoufs

    Pour moi GNU/Linux en particulier UBUNTU permet de faire sans soucis ce que le commun des mortels fait avec un PC à condition bien-sur d’avoir une config qui le permet car bien qu’il soit moins gourmand qu’un Vista un double coeur 2Ghz de ram et une carte graphique correcte sont un minimum pour en profiter pleinement !

    Pour finir Mac !!! c’est beau, c’est fonctionnel, c’est aussi de l’unix à la base, mais pu…… ce que c’est cher à config égale c’est plus du double et puis tintin pour upgrader le hardware
    la RAM peut-être mais pour le reste c’est que du proprio ou du spécifique c’est d’ailleur pour ça que le steve jobs il veut pas vendre son OS X à part( la vente liée à l’envers)

    Bref la majeure partie des distributions Linux sont grand public et utilisable aussi facilement que Windows voire plus facilement, l’erreur à ne pas commettre c’est de vouloir aller trop vite et de tout modifier avant de savoir comment ça marche de ne pas hésiter à prendre des notes et d’aller demander de l’aide sur les forums et surtout vous souvenir que le temps que vous passez à réaprendre c’est de l’argent économisé sur le temps passé au travail à gagner l’argent pour payer des logiciels payants (la suite Office 2007 complète 1229€, photoshop 1000€ , une suite vidéo 80€) ça fait deux smic pensez y !

  29. rniamo

    juste pour dire que si la majorité de ce que tu dis est trés vraie, tu te trompe fortement sur 1 point :
    il ni y a pas d’équivalent à photoshop sous linux ! Gimp est trés satisfaisant pour un usage courant/intermédiare mais il lui manque pas mal de fonctions surtout depuis les CS d’adobe. Ceux qui disent le contraire n’ont pas plus chercher à connaitre photoshop que ceux qui disent que The Gimp est nul.

  30. monsieurben

    J’ai lu cet article (ma foi intéressant), et il y a quand même plusieurs choses qui me choquent :

    – L’approche n’est, à mon avis, pas la bonne : tous les OS ont un ou plusieurs arguments forts : sous windows, tout fonctionne toujours (je parle d’arguments marketing, pas de réalité). En effet, le matériel est toujours prévu pour tourner sous windows (même apple a fait des drivers pour Windows via bootcamp). Mac OS X est ultra-ergonomique, plutôt stable (même si c’est loin d’être parfait, mais linux ne fait pas mieux – oui, je parle bien du noyau, pas d’une distribution), et plutôt rapide (j’ai lu un commentaire sur la lenteur de Mac OS, l’installation devait avoir un problème : sur mon mac mini, tout est plus rapide que sur une fedora 9 installée sur la même machine : eclipse, firefox, openoffice entre autres). Et surtout, ca marche Out-of-the-box (déballez un mac, vous verrez c’est impressionnant). Quels sonts les arguments pour GNU/Linux ? La liberté ? ca ne parle pas à beaucoup de débutants. LEs effets de bureau ? Ca existe aussi sous VIsta, et, avantage pour ce dernier, si on a vu les effets fonctionner chez le vendeur, on est sûr que ca va marcher chez soi. Je suis donc d’accord avec certains commentateurs : il faut baser la promotion du manchot sur une attaque marketing.

    – Non, la reconnaissance du hardware n’est pas bonne : j’ai acheté un samsung NC10 en novembre dernier (soit il y a presque 5 mois). Je l’ai passé sous Linux (Ubuntu 9.04 beta, j’ai lu qu’elle était la plus compatible avec ce modèle) hier. Si je le mets en veille et le sors, je perds une fois sur 2 mon wifi. Pire : un simple reboot ne rétablit pas la connexion, il faut que je l’éteigne et le rallume pour retrouver mon réseau (ce qui me fait assez flipper, le driver fout un tel bordel dans la certe wifi qui faut lui couper l’alim électrique pour qu’elle reprenne un état fonctionnel ! ). Sous windows, avec ce même NC10, je n’ai jamais eu de problème de wifi. Avec mon Mac non plus. Sous Ubuntu, Je ne peux pas non plus éteindre ma carte wifi, ni mon écran.

    – Pour ce qui est des logiciels, je ne peux qu’approuver les commentaires déjà faits : je suis responsable info dans une société, et on ne peut pas passer sous Linux pour au moins 2 raisons : les gens ont leurs habitudes et n’ont pas forcément envie d’en changer (leur argument, et ils ont bien raison : "on ne travaille pas ici pour prendre des cours d’informatique"). la 2eme raison : les logiciels ne sont pas compatibles avec les autres entreprises : entre les mises en pages office qui foirent sous open office, Gimp qui ne gère pas le CMJN, et j’en passe, trop de fonctionnalités "manquent" au utilisateurs.

    Pour finir, cet article reste un très bon article, mais il ne convaincra aucun débutant de quitter son OS actuel ( le débutant se fout du système de paquetages : il installe ses logiciels une fois tous les 36 du mois, et a souvent un pote qui lui dépannera son pc en cas de prolème), et avance beaucoup d’arguments qui ne sont pas (encore) vrais (la reconnaissance des matériels "grand public" notamment).
    Dernière petite chose (mais très énervante) : avec une installation de base, le correcteur orthographique de firefox n’a que la langue anglaise. Du coup, tous mes mots sont soulignés… (C’est peut-être une version béta, mais firefox est bien en français. La traduction aurait du être complète. En tout cas, pour un utilisateur lambda, ca serait une régression vis à vis de windows)

  31. guyr

    Ma mère (67ans) utilise linux (debian) depuis 2 ans.
    amsn, openoffice, icedove n’ont (presque) plus
    de secrets pour elle … mais shut, pas un mot,
    elle croît utiliser windows.
    Pour moi, le secret, avec linux, comme avec le reste,
    c’est le support 😉

  32. patfrat

    J’ai tout lu… l’article et tous les commentaires. J’avais déjà des choses à dire sur l’article. Je n’ose même pas en faire sur les commentaires tellement j’aurai de choses à dire … et puis m’est revenu une phrase qu’on m’a dit récemment au boulot suite au plantage désastreux du serveur de mail sous winserver 2003 … "Au moins, toi, sous linux, tu es maître de ton serveur."
    Petite précision, je gère 2 serveurs Ubuntu dans une grande entreprise, ai Ubuntu sur mon poste de travail de webmaster et bosse entouré de qq MacUsers et de beaucoup d’utilisateurs Windows.
    Je suis maître de mes serveurs, de mon poste de travail et je ne coûte pas trop cher (0 euros) en licences logiciels. Je suis dans un environnement professionnel et je n’ai aucun soucis. Qu’on ne vienne pas me dire que Linux n’est pas fait pour le monde pro, celà fait 8 ans que je bosse avec et 2 ans et demi là où je suis actuellement.
    Bon, je voudrais quand même faire deux petits commentaires :
    – sur l’article au sujet de la migration : Ubuntu, à l’installation, détecte la partition Windows existante et propose d’importer les favoris, la page d’accueil et autres infos personnelles…

    – sur gimp : Je travaille aux côtés d’un pro de la retouche photo sous Photoshop sur Mac. Ce dernier a d’ailleurs adopté Ubuntu chez lui mais là n’est pas le sujet. Il me montre assez souvent les techniques qu’il utilise pour faire telle ou telle chose sur les photos. Et j’essaye de mon côté de les reproduire avec Gimp et j’y arrive … parfois en faisant la même chose, parfois en passant par d’autres étapes et/ou outils mais le résultat est le même. Et mon collègue en est ravi !

    p.s. pour réagir à un des commentaires : j’ai corrigé mon commentaire avec l’aide de firefox 😀
    Juste une petite question : comment faites-vous pour détourer une image ?
    lasso ? gomme ? pinceau ? … masque de calque peut-être ? Ha tiens, vous ne connaissez pas les masques de calque ? … peut-être une autre technique ? Il y a milles et une façon de faire … chacun la sienne, plus ou moins rapide, plus ou moins efficace puis on essaye une autre façon de faire… et on apprend, on progresse, on partage …

    Ne venez pas me dire que Gimp n’est pas prêt pour une utilisation pro … je l’utilise tous les jours au boulot sous l’oeuil curieux et amusé de mon collègue aguéri à Photoshop sous Mac.

    Sur ce, çà m’a donné envie d’écrire à ce sujet moi aussi mais je posterai un article sur mon blog seulement quand j’aurai bien fait le tour du sujet dans ma tête et dans mes notes…
    Merci quand même pour cet article très intéressant surtout avec ses commentaires.

  33. vcris

    Il serait peut être temps aussi que les linuxiens entendent les demandent des nouveaux utilisateurs. Je suis en train de migrer vers linux depuis quelques mois, et cela ne se fait pas sans mal ni sans crise de nerf, et les belle promesse de simplicité, de rapidité et de stabilité lu dans les magasines et sur les sites linux sont bien loin. De plus il est toujours délicat de refuser la critique quand on voit le nombre de critiques faites à windows dans le monde de linux.

    Après plusieurs mois à m’acharner sur linux je suis en plein doute et proche du retour en arrière car bien que philosophiquement archi-convaincu de la pertinence des logiciels libres et il reste encore des chose sous linux qui sont réservés à des informaticiens.

  34. lolalix

    Dans la famille "mythes et légendes", je voudrais quand même souligner un point qui ne me paraît pas anodin : combien d’utilisateurs "lamba" installent eux-même leur système windows ? Parce que bon, c’est facile de critiquer l’installation de linux, mais fondamentalement, personne n’installe son windows. Et pour avoir eu l’occasion de faire les deux, devinez l’install. que je préfère 😉

    Je suis passée à linux il y a plus de deux ans, parce que j’en rêvais et l’attendais depuis que j’en ai entendu parler, soit… 1997 à peu près. J’ai patiemment attendu l’évolution de la prise en charge matérielle, les softs, et – surtout ! – de connaître une ressource humaine pour l’installation, parce que j’aurais bien été en peine de maîtriser cette opération. À force de n’utiliser plus que des logiciels libres sous XP, j’ai basculé dès que j’ai pu trouver quelqu’un pour l’installation. Ubuntu en dual-boot sur mon portable, ce fut enfin le bonheur d’utiliser l’informatique – disons plus exactement, que c’est à ce moment-là que j’ai compris ce que ça pouvait vouloir dire ! J’ai gardé cette configuration à peu près 8 mois, le temps de voir que je n’allais plus du tout sur windows. Non seulement je n’en avais pas besoin, mais en outre, être obligée de passer par d’interminables mises à jour et scans de sécurité au démarrage devenait d’une lourdeur insupportable.

    Quand mon portable à lâchement lâché, je me suis fait monter un desktop sous debian et je ne vois objectivement et subjectivement absolument aucune raison de remettre en cause cela : tout fonctionne au poil, j’apprends énormément, j’apprécie l’utilisation de la console mille fois plus rapide que les clics quand bien même mon utilisation reste absolument basique.

    Alors oui, il reste des améliorations à faire pour la prise en charge matérielle, c’est une réalité, et pour les logiciels également. Et plus on est nombreux à avoir des besoins non couverts, et que cela est clairement dit, plus on augmente la probabilité d’évolution. Les constructeurs et éditeurs vont devoir accentuer leur portage sur linux – même si la démarche est déjà bien entamée dans le principe. Reste qu’aujourd’hui, pour l’achat du moindre objet capable de communiquer avec un pc, je me renseigne sur sa compatibilité linux (téléphone, imprimante, scanner, appareil photo…).

    Les trucs qui m’énervent le plus aujourd’hui : les sites web (mal) programmés pour ne fonctionner que sous IE, le boulet que constitue IE 6 et, malgré tout encore, IE 7 pour un développement de site web. Exemple emblématique de l’importance des standards et de l’interopérabilité qui ne sont ni exotiques, ni anecdotiques, mais bien un besoin basique et fondamental.

    Je travaille maintenant dans une petite société de services informatiques, je peux réaliser absolument l’ensemble de mes tâches sous linux, y compris la gestion de l’entreprise. Et je vois les pratiques évoluer chez mes clients : tranquillement, sans bousculer quoi que ce soit, ils en viennent à utiliser, apprécier les logiciels libres, la stabilité d’un serveur sous linux… et les substantielles économies de licences qu’ils réalisent qui leur permet d’investir un peu plus dans la formation, dans l’adaptation des applications libres à leurs besoins très précis.

    Enfin, pour avoir mis entre les mains d’enfants, d’ados et d’adultes des environnements linux, je peux témoigner de la facilité d’adaptation à la condition que les personnes acceptent de remettre en cause leurs habitudes : car les fonctions sont là, il suffit juste parfois de chercher un peu. Ceux qui ont appris la fonction et non le nom du menu n’ont aucun problème. Les autres apprennent. Quand aux habitudes et aux réflexes, ils se re-construisent aisément.

  35. defred

    léger HS…
    C’est marrant le systématisme du flinguage de GIMP face à Toshop, oui il manque des fonctionalitées fatales, notamment pour ne pas frustrer les habitudes des graphistes pros, hmmm je dirais plutot des Photographes pros. Je suis un graphiste professionel et ça fait 3 ans que je n’utilise plus que Ubuntu et les softs de création dispos sur cette plateforme sans jamais avoir à revenir en arrière (oui j’ai été formé sur les softs Adaube parceque "c’est le standard tu oua" et qu’en plus ils étaient facile à cracker), ma moitié est photographe et n’arrive pas à la productivité en retouche photo qu’elle à sous toshop. Bon maintenant il s’agit peut-être de regarder les objectifs du prochain SOC pour gimp, et faudrais ptet supporter ($) et pousser (forum, support, bugtrack) le développement du soft pour que ça avance plus vite, mais les calques de réglages (quasiments incontournable pour le confort de la retouche photo) sont en train d’arriver. Un autre argument souvent avancé dans le dénigrement de Gimp c’est l’outil de texte. Et la je meurt de rire, un graphiste professionnel qui utilise le texte dans un logiciel de création de bitmap ? c’est juste pas un professionnel.
    Tout ça pour essayer d’évoquer une non-gueguerre : Pourquoi est-ce qu’on entends jamais, mais alors jamais, personne comparer Illustrator et Inkscape en disant que inkscape "c’est pas professionnel" on peut pas l’utiliser "en production" ou ce genre de choses ? hmmm ? vous savez pourquoi ? j’ai ma petite idée : Parceque Inkscape défonce (littéralement) Illustrator.
    Un graphiste pro sous linux doit accepter d’utiliser en symbiose plusieurs softs, et croyez-moi avec gimp, inkscape (haaaa les dégradés vers le transparent, le flou, la nouvelle gomme "flash-style"….) et scribus, si on a faire à l’imprimerie, et bien c’est la totale, on peut tout faire, professionnellement, vite, et librement.
    Et comme je suis musicien aussi, je me permet d’affirmer que sur ce point Linux est hyper complet et hyper pointu depuis bien 2 ans maintenant, donc pas me faire marrer en me disant que linux est pas mûr pour l’audio. La vidéo c’est encore un peu problématique, mais certaines applis commencent franchement à tenir la route (je pense à Kdenlive et pas cinellerra qui est une usine vilaine et instable, bien que puissante).
    Je parle pas du système lui-même qui est juste nickel, laissé par défaut ou bidouillé à mort.
    20 ans de windaube, 1 an de migration et adaptation pour mon boulot (un an parceque j’ai voulu apprendre d’office à monter un serveur en ligne de commande :/), 4 ans de buntu, aucuns regrets, plein d’enthousiasme, et le bonheur de savoir que je pourrais TOUJOURS ouvrir mes fichiers sources graphiques.

  36. CygnusB

    @ defred :
    > me faire marrer en me disant que linux est pas mûr pour l’audio

    Ubuntu 8.10 a de vrais problèmes de son à l’install. C’est un fait, à moins d’être chanceux il faut bidouiller, chercher et se faire aider pour avoir du son dans les HP, le casque, et faire fonctionner son micro.

  37. arachnotamatamuluphe

    Je fais partie des pros qui s’en foutent royalement du système d’exploitation et pourtant arrive un jour où batailler contre des virus et des lenteurs FORCE littéralement à basculer vers linux. Et en gros, tout ce qui est dit est vrai, à condition d’accepter de ne plus utiliser un scanner par exemple, ce qui pour la plupart des non pro est absolument impossible. C’est ça le vrai problème à mon avis, avec les distributions: s’il y a une chose, même une seule, qui ne marche pas, un logiciel, un matériel, alors les gens diront: linux ne marche pas, c’est tout simple. Mais enfin, les gens derrière ubuntu tiennent le bon bou, c’est clair.

  38. defred

    @Cygnus : je l’ignorais, ptet parceque je reste sur les ubuntu LTS. cela dis au-delà de ubuntu les distros orientées multimédia fonctionnent généralement à merveille (et je ne saurais que trop recommander PURE:DYNE à cet égard qui est vraiment impressionante, et basé sur debian)

    @arachnotamatamuluphe : Oui les problemes de matériel sont carréments rédhibitoires, mais c’est là qu’on trouve le serpent qui se mord la queue : Les constructeurs ne prennent pas la peine de développer des pilotes pour un système dit "marginal", donc les "pros" ne passent pas sur linux, donc il reste marginal, etc, etc… le problème ici c’est moins les ditributions que les constructeurs. Si une masse suffisante de personne emmer**** les constructeurs ils en feraient peut-être cas. Par exemple dans le domaine de l’audionumérique certaines marques font de réels efforts (M-audio, RME), j’attends impatiemment que tout les constructeurs considèrent linux comme un OS qui "existe" pour de vrai.

  39. Fridobox

    Une discussion que j’aime bien et qui est au cœur de mes préoccupations.

    <b>Au niveau personnel :</b>
    Je suis passionné d’informatique, ce qui m’a mené à utiliser des logiciels libres puis GNU/Linux (depuis 2 ans). Ma passion pour cet OS n’a d’égale que de mon envie de la faire partager à tout le monde. C’est là que la difficulté commence.
    J’ai dû apprendre à me contrôler pour amener en douceur les gens vers GNU/Linux. Il faut toujours essayer de comprendre quels sont leurs besoins de l’utilisateur, et comme il a été dit, sentir s’il est apte à changer. Je suis même d’accord que tout le monde n’est pas fait pour GNU/Linux.
    A titre d’exemple, la discussion a été très tendue avec ma copine (qui n’est pas du tous dans l’informatique). Après utilisation d’un Dell Inspiron 1525 Vista/Ubuntu 8.04, elle a petit à petit commencé à apprécier et même à apprendre d’elle même à réaliser des tâches d’administration.
    J’insiste sur ce point, les utilisateurs doivent non seulement changer leur habitudes d’utilisation d’un OS mais aussi apprendre par eux-mêmes afin se l’approprier. En cela l’assistance est indispensable pour changer.
    Je suis assez actif sur le forum de Ubuntu-fr car je me suis rendu compte que je pouvais aider. Je cible surtout les débutants qui sans soutiens, risque de laisser tomber.

    <b>Au niveau professionnel : </b>
    Je travail en temps que développeur et avec beaucoup de techno open-source.
    J’ai installé mon PC en dual boot Vista/Ubuntu et je tente de n’utiliser que le second. C’est tout à fait faisable et je ne comprends pas pourquoi on ne s’abstiendrait pas des licences Windows (ce serait un gain non négligeable). La vente liée est là pour nous mettre des bâtons dans les roues, c’est scandaleux.
    En entreprise, les contraintes imposées par les licences logiciels ou OS sont encore plus contraignantes. Un des arguments pro open-source que beaucoup de personnes ignorent est sa pérennité.
    En effet, l’utilisation d’un logiciel ou d’un format de fichier propriétaire est dépendant du support de l’entreprise en est à l’origine. Cette entreprise peut très bien abandonner le support ou disparaître. Il en découle que les logiciels ne sont plus tenus à jour (plus de correction de bugs et failles de sécurité) ou qu’il n’existe plus de logiciel capable de traiter les fichiers qui sont dans le format propriétaire.
    Au contraire, dans un logiciel ou format de fichier open-source n’a pas ce problème. Si un projet est abandonné ceux qui l’ont initialisé, la communauté des utilisateurs peut (et c’est très souvent le cas) continuer le projet afin d’assurer le support et la correction de bugs et failles. Cela permet à des entreprises de conserver des logiciels dont la technologie est depuis longtemps obsolète mais qu’elle ne peut pas récrire.
    Cette argumentaire a lieu au niveau logiciel lors des changement de versions de Windows. Pour beaucoup de professionnels, le passage de XP à Vista demande une réécriture d’une partie de leurs logiciels. Sachant que le suppport d’XP s’arrête en 2010, que deviendrons les applications tournant sur cet OS?
    Au niveau format de fichiers, cet argumentaire pèse lourd à mon avis dans le débat Office vs OpenOffice.org.
    Microsoft a modifié presque à chaque évolution de sa suite Office le format des fichiers, jusqu’au formats terminés par x (docx, xlsx …). Étant donné que ces documents peuvent contenir des données très importante pour une entreprise et vouloir être conservés durant des dizaines d’années, comment être sûr qu’ils pourront être lus et écrits dans le future, pourra-t-on trouver un logiciel vieux de dizaines d’années et pourra-t-on le faire tourner sur un OS moderne?
    Le fait que le format des documents de OpenOffice.org soit open-source permet d’assurer la pérennité de ces documents. Dans le futur, si les logiciels pour lire ce format n’existent plus, rien n’empêche de les recréer d’après leurs sources. Le format open-document est d’ailleurs une archive qui ne contient que des fichiers au format texte (principalement XML qui est un standard).
    La dépendance des entreprises par rapport à MS Office est une des bases de l’utilisation massive de Windows.
    En entreprise, la performance des ordi prime sur le reste. Dans un ordi avec un OS pré-installé, le matériel est reconnu mais le software est limité. Au contraire, GNU/Linux propose une liberté logicielle sans bornes alors c’est une bien légère contrainte que de devoir choisir son matériel en fonction de sa compatibilité avec cet OS. Personnellement, je recommande les produits de Lenovo (ThinkPad est orienté pro) et Dell (parfois Ubuntu pré-installé).

    <b>Pour moi quelques avantages de GNU/Linux</b>
    – Il fait revivre les ordinosaures (grâce à sa diversité). C’est ainsi que je l’ai découvert, en remplacement de W98 qui ne lisait même pas les clés USB.
    Cet avantage fait que l’OS peut être considéré comme économique (en plus de sa gratuité) et écologique car il n’incite pas à renouveler le matériel.
    – Ses fonctionnalité dépassent largement les autres OS. Il a des fonctionnalités auquel on ne pense même pas. L’installation à partir du live CD est une merveille, la souplesse et la puissance des systèmes de fichiers est inégalée, l’OS se met à jour alors qu’il tourne, la session graphique peut planter mais le noyau tourne toujours …
    – Il est en perpétuelle évolution et propose plus rapidement que les autres des fonctionnalité modernes.

  40. krissdogg

    A mon avis GNU/linux correspond parfaitement à un utilisateur lambda très peu de support spyware virus ralentissement …. tout ceci absent. j’ai pu voir autour de moi que le problème se pose surtout pour des utilisateurs habitués de longue date à Windows. Dès lors que je l’installe à quelqu’un qui n’a jamais eu de pc tout se passe sans problème. Après il faut tout de même avouer que l’installation d’un OS que ce soit Window ou GNU/Linux n’est pas aisée pour un débutant.
    Mon expérience personnel par rapport au drivers je dirais que j’ai rarement rencontré de problème sur les pc installés autour de moi donc tout dépend du matérielle. Une chose que j’ai compris vaut mieux ne pas acheter la dernières CG à la mode au risque de se prendre la tête avec après.

  41. kiloloan

    Récement, j’ai monté mon nouveau PC.

    Une tour avec un Pentium Dual Core et une GeForce 9800

    J’ai décider pour une fois de réinstaller XP, en plus de ubuntu, juste parce que j’ai des tests à faire avec internet explorer, et que le blackberry Storm n’est pas encore totalement compatible avec le logiciel disponible sur debian.

    Voici pour résumer l’installation de Ubuntu ::
    Mise dans le pc du cdrom

    Configuration de mon pseudo/mot de passe avec une belle interface graphique
    Choix du disque a utiliser
    Lancement de l’installation

    15 minutes apres avoir mis le cd dans le pc, j’étais déjà sous ubuntu, tout fonctionnait, j’avais juste la carte graphique qui ne fonctionnait pas avec les drivers NVIDIA, et Ubuntu qui me demandait si je voulais les utiliser malgrès qu’ils ne soit pas libre. Je réponds Oui, et voila, je peux surfer, utiliser Open Office, GIMP (auquel je me suis forcer a me mettre et finalement, je m’en sors bien). J’ai juste besoin d’un petit amarok…. Pif je clique, hop c est installé

    Passons maintenant a XP SP3 ::
    Je met 1 heures à l’installer (il a du formater le disque sata2 avec un cotton tige je pense) une fois dedans, j’ai ma carte mere, mon procésseur et ma carte graphique de non reconnu. Bref, je met le cd de la carte mère. Je redémarre. Le cd de la carte mère pour les pilotes audio, je redémarre, le cd de la carte audio pour les pilotes.. je redémarre. Le cd de la carte Vidéos… Je redémarre.. La mise a jour des pilotes de la carte Vidéos… Je redémarres…. Le Firewall a trouver un peu nul part sur le net… Je redémarre !!!
    Bref, je n’ai pas fini mon installe de XP en une soirée.
    Et une fois dedans, bein je dois télécharger OpenOffice (oui, je pirates pas, j’ai pas Office), puis The Gimp (même motif), et Firefox.

  42. Nico

    L’approche de cet article n’est pas la bonne, trop partial en plus.
    Il y a plein de raisons à préférer Linux, par contre flinguer l’amateur trop habituer à Window$ en ressortant tout et n’importe quoi n’en est pas une.

    Par exemple la fameuse comparaison GIMP -> Toshop, c’est la comparaison qui tiens pas du tout la route sauf pour des utilisations basiques (petite retouche d’image, création de logo pas trop poussé, …)
    Par contre si on suggère cette comparaison pour des Graphistes "pro" (pas pro du dimanche bien sûr), ça frise le ridicule.

    Le passage : —————————-
    "Neuf fois sur dix, lorsque l’on étudie d’un peu plus près quelqu’un qui critique l’un de ces équivalents (The GIMP par exemple) ou affirme qu’il n’est pas prêt pour un usage professionnel, on se rend compte que cette personne n’a pas exploré le programme ou a été désarçonné par le changement de nom ou d’emplacement dans les menus d’une fonction. Souvent, celui qui se plaint n’a même jamais essayé, ou essayé récemment, le programme qu’il critique."

    ——–

    Est la réflexion typique de quelqu’un qui n’a pas de besoins poussés.

    —– Le commentaire —–
    "Après la ou je rigole c’est les gens qui comparent photoshop à gimp, comme par hasard la plus part son des prof ou des persones qui l’ont eu au boulot car la version grand public de photoshop est pas plus balèse que gimp celle dont vous parlez vaut dans les 1000€ pour retoucher des photos de famille c’est un peu cher."
    ——-
    N’importe qui connaissant suffisamment GIMP et Photoshop peut voir que tu es complètement à coté de la plaque.
    Petite précision il n’a pas de version Photoshop grand public et version à 1000€ qui est plus balèze bla bla. Il y a seulement des différences de licences.
    La seule différence technique qu’on peut voir pour une même CS est l’extension 3D de la CS4.
    Photoshop CS* et Photoshop CS* extend (rajoute la gestion 3D pour le mapping/ texture)

  43. CygnusB

    @ kiloloan:
    Ha ha! Tu as oublié l’anti-virus = install + redémarrage, puis mise à jour + redémarrage, puis l’anti-spyware = idem…
    A moins que tu aies l’envie de recommencer une install dans 6 mois 😉

  44. idoric

    > «Petite précision il n’a pas de version Photoshop grand public et version à 1000€ qui est plus balèze bla bla. Il y a seulement des différences de licences.»

    Ha, mais si :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Photos
    (souvent fourni avec l’achat d’un scanner par exemple)

    Sinon je vais apporter mon petit grain de sel quant au Photoshop vs. gimp :
    – oui, photoshop a plus de possibilités, mais combien de fois j’ai entendu cet argument de la part de gens qui n’utilisent pas ces fonctions avancées… (et puis aussi, il y a des trucs qu’on peut faire, mais de manière très différente)
    – photoshop (même la CS4) marche sous Linux avec wine, il ne constitue donc pas un bon prétexte pour être resté sous windows.

    Encore autre chose : pour le CMJN, Krita le fait lui d’hors et déjà.

  45. j-c

    Petite précision concernant le débat Gimp vs. Photoshop:
    J’ai l’impression que ceci est légérement hors-sujet par rapport à l’article.

    1) L’article ne dit pas que Gimp a exactement toutes les fonctionnalités de Photoshop. Il dit juste qu’il est équivalent.
    Un ‘logiciel équivalent’, dans le langage courant, signifie selon moi: ‘un logiciel qui dans 90% des cas permettra de faire ce que fait le logiciel initial’ (et ce même si cela est bien plus facile sous l’un que sous l’autre). Si on refuse le terme ‘équivalent’ entre gimp et photoshop, il faudrait également le refuser entre IE, Opera et Firefox, entre koffice et abiword, entre WMP, Totem et Kaffeine, …

    2) L’auteur ne dit pas que Gimp est exempt de tout défaut. Il dit d’ailleurs "9 fois sur 10". C’est à dire que "1 fois sur 10" l’utilisateur a raison de se plaindre (j’imagine que ce 90% relève plus de la tendance que de l’étude scientifique).

    3) L’auteur fait juste remarquer que bien souvent, des plaintes sont totalement infondées.
    Quiconque a utilisé pendant plus d’un an un environnement de bureau et qui est passé à un autre (kde, gnome, xfce, …) pourra le constater de lui-même. Les premiéres semaines, on passe son temps à se dire: "hum, sous l’autre, ça, ça marchait". Au bout d’un mois (parfois plus), on commence seulement à se rendre compte que certaines de ces "fonctionalités perdues" existent, mais elles se configurent simplement différemment, et que d’autres fonctionnalités (non présentes ou passées inaperçues sous l’autre) se revèlent bien pratique. Bref, effectivement, Gimp a des fonctionnalités en moins que Photoshop, mais que certains abrutis disent "gimp c’est nul, on peut même pas enregistrer un gif animé", c’est également une réalité, et c’est de cela que parle l’auteur.

  46. wattazoum

    "Certains vont même jusqu’à dire que GNU/Linux, qui conserve en général une compatibilité descendante, reconnait en fait plus de matériel que Windows…."

    Ceci est tout à fait vrai. C’est simple, windows en lui même ne reconnait que très peut de matériel. Ce sont les fabriquants de matériel qui font toute la compatibilité et pas Windows, n’y Microsoft.
    GNU/Linux par contre en supporte un grand nombre par lui même ( les drivers étant dans le noyau Linux).

  47. monsieurben

    @ wattazoum : Justement : Les fabricants supportent Windows. C’est toute la différence : Accepterais-tu d’acheter une voiture avec un autoradio, mais pour lequel il faut aller jouer sous le tableau de bord pour avoir du son ? C’est pareil avec un ordi : l’utilisateur de base (celui qui ne fait pas la différence intel et AMD), il s’en fout que ce soit libre ou pas. Il a pris un pc avec du son, il veut du son. Sans bidouille.
    @idoric : Là où il est possible pour un freelance ou une petite agence d’adopter des logiciels libres et de s’adapter aux contraintes des logiciels, c’est beaucoup plus difficile dans une (très) grosse boîte. Je travaille pour un groupe où plus de 6 000 postes sont connectés, (on a même une société dédiée à l’informatique). Si on devait remplacer photoshop par un couple gimp/krita :

    – on devrait surveiller les mises à jour de 2 logiciels au lieu d’un (les mises à jour sont gérées manuellement, pour des raisons de sécurité et de performances : certains de nos postes sont nomades, si laissait les postes se mettre à jour tous seuls, on pourrait avoir des mises à jour via la 3G…).
    – on devrait former les utilisateurs au nouveau workflow (et se taper les 500 appels par jour à la helpdesk des vieux créas qui sont perdus).
    – on devrait modifier notre GED (qui gère le format PSD, pas le format de gimp).

    C’est injustifiable économiquement, et en terme de temps.

    Pour les comparaisons d’installation du système, pour moi c’est comme pour l’installation du logiciel : on ne réinstalle pas son système tous les 2 mois. On s’en fout que ca prenne un quart d’heure ou 3/4 d’heure. (et dans les boîtes, ca fait longtemps qu’on utilise des ghosts, qui sont ma foi aussi longs sous windows que sous linux).

  48. jerome

    @j-c

    Je cite :
    Bref, effectivement, Gimp a des fonctionnalités en moins que Photoshop, mais que certains abrutis disent "gimp c’est nul, on peut même pas enregistrer un gif animé", c’est également une réalité, et c’est de cela que parle l’auteur.

    On peut tout a fait créer des gif animé avec Gimp, voir ici :
    http://www.infetech.com/article.php

  49. Pyo

    Coucou…
    Si je puis me permettre de revenir au sujet…
    Ainsi que plusieurs l’ont cité, pour moi ce sont les problèmes de compatibilité matérielle qui sont rédhibitoire…
    Ensuite, je "crois" que la communauté n’est pas assez agressive face à µ$oft & co…

    Quand verra-t-on des bandeaux pointant du doigt "Le" vendeur de matériel qui fait le moins d’efforts en déconseillant d’acheter ses produits (constructeurs, revendeurs..)??? Ou au contraire, celui qui qui fait le plus d’efforts??? (même si les deux sont subjectifs???)

    Enfin, ce que j’en dis… 😉

    Pyo

  50. mogwai

    Personnellement je suis un convaincu de linux, je l’utilise à la maison et au travail……déja au niveau de la simpliciter je trouve qu’il ya eut de trés gros progrés et aprés avoir gouter au vista je trouve linux trés simple mdr ………et je trouve que linux propose un tas de logiciel de qualité simple d’accés…….et une façon de les installer trés simple grace au gestionnaire de paquetage….bon aprés quand dans l’article il parle de compilation personnellement je ne trouve pas ca simple……Aprés vu la domination de microsoft sur le marché de l’informatique etl’utilisation de format propriétaire il est vrai qu’il est parfois plus pratique d’avoir des outils windows pour échanger des documents……..et cela peut causer des problémes en entreprises ou en tant qu’étudiant (power point créer sous open office qui s’affiche mal sous microsoft office c’est pas terrible pour un oral)…Enfin il manque les jeux!!!!!!!!!!

  51. idoric

    @monsieurben
    > «@idoric : […] Si on devait remplacer photoshop par un couple gimp/krita»
    Mais où ai-je dit un truc pareil ?

  52. j-c

    @ monsieurben: vos propos illustrent bien la capture des clients faites par le propriétaire (tant au niveau matériel qu’au niveau logiciel). À mon avis, la transition ne viendra pas du monde de la grande entreprise, malheureusement bien trop rigide et déjà bel et bien capturé (bel exemple que le recours à la simple concurrence censée tout réguler peut conduire à ce genre de catastrophe où on est contraint de choisir une solution intrinséquement mauvaise (non pérenne, plus chère, non interopérable, …). Inquiétant pour l’avenir, ça). Je pense plutot qu’elle viendra du milieu de l’éducation. Si les élèves utilisent Linux à l’école, je ne vois pas pourquoi il n’oserait pas franchir le pas en achetant un portable avec Linux (en supposant bien sur que la loi sur la vente liée soit respectée)

    @ jerome: oui, c’était justement ce que je veux dire. Beaucoup de gens critiquent les logiciels libres alors qu’un peu de bon sens et une simple recherche sur internet permettent de montrer qu’ils ont tort.

  53. Vince

    Pour passer de Windows à GNU/Linux => s’investir
    Pour passer de Windows à Mac OS X => investir (beaucoup)
    Ce sont deux réalités difficilement réfutables (mais par exemple je n’ai jamais eu de problèmes de compatibilité sous GNU/Linux, toutes distri utilisées. JAMAIS.Oui j’ai une chance pas possible faut croire 🙂 , et pour ce qui est du prix des Mac… suffit de vérifier, c’est loin d’être bon marché.)

    N’oubliez pas aussi (pour ceux qui râlent que toutes les fonctionnalités n’y sont pas, ou que the GIMP est une bouse, entre autres) que derrière les logiciels proprio, il y a une ou plusieurs entreprises qui ne font que ça, et souvent depuis plusieurs années. Et même le Google SummerofCode n’y changera pas grand chose. Ergonome, c’est un métier…

    Don’t feed trolls 😉

  54. Rico

    Je suis de près l’evolution de Linux et Ubuntu en particulier depuis quelques années.
    Ma première découverte Linux fut avec un Live CD de ubuntu Hoary.

    Malgré cette curiosité, je suis resté sur Mac OS X. Je sais c’est cher mais c’est beau, c’est simple et c’est stable.

    Aujourd’hui les choses ont evolué. J’ai du m’equiper d’un nouveau PC, que je souhaitais peu cher, j’ai passé commande auprès de Iventive d’une tour correcte pour 300 euros.(AMD 2,6 Ghz, 2 Go Ram, 320 Go disque dur, graveur DVD…)
    Je la reçois, je boote tout marche au poil, les periphériques sont reconnus (même ma multifonction canon !) , compiz activé, genial.

    Ce qui m’a poussé definitivement vers Ubuntu aujourd’hui c’est d’avoir une société prestataire derrière. Pas d’installation à faire tout seul dans son coin, un SAV qui assure en cas de soucis.
    De plus il est vrai qu’Ubuntu a vraiement gagné en stabilité et reconaissance matériel.

    C’est ces initiatives comme Dell et autres qui permettront à Linux de se développer. D’autant plus qu’à configuration egale un PC sous Linux est généralement moins cher donc en ces temps de crise, c’est l’argument qui tue.

  55. CygnusB

    @ Rico :
    > PC sous Linux est généralement moins cher

    C’est tellement vrai que les gendarmes seront bientôt Ubuntistes (2013), et que
    "Au total, le choix pour les logiciels libres devrait, à terme, réduire la facture de 7 millions d’euros par an"
    réf: http://www.zdnet.fr/actualites/info

  56. tibo

    Article intéressant. Ceci dit l’exemple de Gimp était peut être mal choisi 😉 Utilisateur avancé de Photoshop, je ne parviens pas à trouver Gimp efficace malgré de nombreuses heures passées dessus.

    "Il y a encore des manques en particulier dans le domaine du montage vidéo. Il n’existe pas de logiciel vraiment ergonomique," > stefg, as-tu essayé Blender ? Ca peut paraitre étrange, puisque ce n’est pas la fonctionnalité première de ce (génial) soft, mais il inclut un éditeur de séquence que je trouve vraiment bien conçu. Il est à mon avis plus ergonomique (surprenant, mais ergonomique) et surtout bien plus stable que tous les logiciels de montage que j’ai essayé, solutions payantes incluses.

  57. KERN-UNOS

    hello!
    article sympas et commentaires engages de part et d’autre, je suis sous double boot xp/debian lenny, je prends ce que j’ai besoin sur les deux systemes, et surtout des logs qui ne marchent pas sous linux et n’ont aucuns equivalents (photoshop, zbrush, dreamweaver) sous le pingouin.
    le duel gimp/toshop est vrai ou faux selon l’utilisation pro que l’on en a (un pro n’utilisera toshop ou gimp, pas de la meme maniere selon ses aptitudes et specialisations) , mais pour du lourd ( composing de rendus 3d, matte painting, textures), c’est indeniablement toshop qui l’emporte, pour de la retouche photo, ca depend!Tout vient du niveau de maitrise de toshop, qui a haut niveau ,est enorme!!!!
    pour la 3D, blender a des lacunes mais aussi des atouts, la aussi ca depend de se que l’on fait et maitrise!
    Pour conclure mon intervention, le jour ou les developpeurs/programeurs linux feront intervenir des graphistes pros et soigneront leurs interfaces, ca va dechirer!!Encore une fois, chacun a un niveau d’utilisation de ses softs et systemes d’exploitation differents, et ce qui importe est de trouver des solutions a ses attentes!

  58. aKa

    Je tenais juste à remercier en passant les commentateurs pour la qualité et la courtoisie des interventions sur un sujet que l’on sait pourtant potentiellement "trollesque" 😉

  59. mistyrouge

    Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article très bien construit.
    Je voudrais faire partager ma récente expérience de ce weekend:
    Je fais parti d’une association qui a organisé un salon du multimédia (SAM) ce weekend à Angers (ouest de la France). Durant ce salon, divers ateliers était proposés, notamment un atelier découverte de linux. Cet atelier a eu un tel succès qu’il est passé de 1 créneau horaire à "en continu tout le weekend". J’étais chargé de cet atelier et j’ai eu a peut près 150 à 200 visiteurs tous émerveillés par la facilité, la convivialité (merci compiz), mais aussi la simplicité de l’utilisation de linux ainsi que ça sécurité (l’absence de virus a impressionné). Dans les retours que l’on a eu après le salon, un très grand nombre de personnes répondent linux à la question "Quelle technologie avez vous le plus aprécié".
    Alors l’an prochain un atelier installation linux sur votre ordinateur durant le salon ? Le futur verra…

  60. JM

    En résumé : il faut que les gens arrêtent de se chercher des excuses pour continuer à utiliser Windows ! Les utilisateurs de Linux et Mac OS le savent bien que Windows ne sert à rien, et c’est cette idée qu’il faudrait avant tout mettre en avant. Il faut faire réfléchir les gens en terme de besoin et non en terme de solution, auquel cas on se rend vite compte que la solution Windows n’est pas la meilleure, c’est même plutôt la pire en général.

    Le problème que je constate néanmoins, c’est que dès qu’un truc ne fonctionne pas comme attendu dans ces OS, l’utilisateur lambda veut tout de suite revenir à Windows ou MS office ou MS truc, etc. Je finis pas croire que l’explication de ce comportement est que l’informatique Microsoft a terrorisé ses utilisateurs avec son lot quotidien d’ennuis. Ce qui les effraie ce n’est pas la nouveauté, mais la peur d’avoir encore des ennuis et en plus d’une nature inconnue.

  61. ELucubrations

    Bonsoir,
    Petit témoignage :
    J’ai dû réinstaller un ordinateur qui était sous Xp à partir du cd d’installation de windows xp familial : pas de son, la carte wifi non reconnue. Je mets Ubuntu 8.0.4 et tout est reconnu du premier coup 🙂 donc Linux est plus efficace que Windows Xp : CQFD.

    Dernier petit témoignage, nous avons organisé une Install Party pendant la fête du LIbre pour le grand public dans une petite commune : 2 vieilles machines libérées et un beau portable HP tout neuf sous Vista (forcément …) passé en double boot. L’installation a été faite par une femme de 60 ans qui s’est mis à l’informatique il y a deux ans, elle s’est laissée guider par l’assistant d’Installation, que du bonheur.

    On informe ensuite les gens sont libres de choisir.

    "Restons ouverts, restons couverts"

    Bien à vous. Elucubrations

  62. Freerze

    Non
    1. Les trop nombreuses distributions compliquent la tâche des développeurs
    Des développeurs je ne sais pas. Des utilisateurs non avertis c’est une évidence. Quelle distribution choisir? Comment installer de nouveaux logiciels (c’est différent pour chaque distribution). Laquelle est la plus pratique pour moi? etc…
    2. Aucun outil de migration n’est disponible
    C’est tout simplement exact.
    3. Le matériel n’est pas reconnu : les cartes graphiques : si le matériel n’est pas trop vieux ni trop récent ok. Sinon… quelle galère sans passer par la ligne de commande! Sous Windows on arrive toujours à dégotter les bons pilotes.
    4. La ligne de commande est indispensable. Là je suis d’accord.
    On peut faire sans. Ça c’est un mythe.
    5. Il n’y a pas de logiciel. Cessez de vous aveugler. Ms Office et Photoshop, sans parler des logiciels professionnels de tous ordres (notamment administratifs) n’ont pas d’équivalent sous Linux. J’utilise souvent OOO pour du travail basique mais MSoffice est bien plus intuitif. Enfin dur de se passer de WMP sur internet pour les vidéos (M6 par exemple)
    6. L’apparence des logiciels laisse à désirer.
    Question de goût. En fait je m’en fous.
    7. Le service est inexistant : il y a, chez les différents linux, de véritables communautés qui fonctionnent. Mais ce fut long: l’image de geek est entretenue par les geeks eux-mêmes. Et c’est parfois très lourd, voire humiliant. Pour résumer, les pro linux disent à la fois : venez chez nous, c’est facile mais en même temps : linux se mérite. Pas toujours très encourageant.
    8. Les options sont trop nombreuses
    C’est vrai et on s’y perd. Mais bien accompagné on surmonte.
    9. L’installation des logiciels est trop compliquée
    vrai et faux : Yum, synaptic et j’en passe. Voire simplement la ligne de commande; Trouver les sources. Pas toujours évident.
    Une fois qu’on a compris (et trouvé les sources) c’est limpide. Et de + en + de packages en .deb ou . rpm sont facilement trouvables sur le site du concepteur. En un click, c’est fait. Un gros point fort de Linux quand on a compris.

    Pour info j’ai testé par curiosité plusieurs version de linux avant de m’arrêter provisoirement sur Ubuntu. Pas parfait mais très utilisable. J’aime énormément mais c’est encore impossible de quitter Windows pour de bon.
    Et pourtant j’aimerais bien.

  63. Grunt

    Pour commencer, une petite remarque; oui, Linux a évolué, on en est à la version 2.6.29, mais je doute que cela intéresse l’utilisateur moyen de savoir que l’ext4 et les pilotes ath5k et ath9k sont arrivés.

    Il faut comprendre que c’est GNU/Linux qui a évolué, et plus généralement le logiciel libre!

    Navigateurs Web, suites bureautiques (Open Office mais aussi Koffice), distributions conviviales, fonctionnalités avancées.. oui, le logiciel libre évolue, GNU/Linux évolue.

    Mais "vous" n’avez pas beaucoup évolué. Qui est ce "vous"? L’article laisse sous-entendre qu’il s’agit des utilisateurs désireux de découvrir le libre, mais je propose de désigner par "vous" le reste du monde de l’informatique.

    – Les fabricants de matériels, VOUS n’avez pas beaucoup évolué. Certes, Atheros a libéré ses pilotes Wifi, permettant leur intégration dans le noyau Linux, donc leur reconnaissance sans manipulations complexes. AMD/Ati a aussi évolué, en libérant une partie des spécifications de ses cartes: on peut maintenant avoir de la 3D correcte sans se prendre la tête avec des modifications du fameux xorg.conf. Mais pour le reste, bof bof! Il reste encore trop de webcams, de cartes Wifi, de carte nVidia, de récepteurs GPS, de téléphones portables, de tablettes graphiques, d’imprimantes, qui ne sont pas reconnus "out of the box" faute de libération des spécifications.
    – les utilisateurs, tous les utilisateurs, VOUS n’avez pas beaucoup évolué: on reçoit encore des ".doc" voire des ".docx" en pièces jointes, des fichiers Photoshop, des fichiers machins, bidules, agrémentés du conseil inepte "Pour l’ouvrir, installe le logiciel Machin ou Bidule, je l’ai en version crackée si tu veux.", des invitations à recevoir des "Clins d’oeil" et à "partager des dossiers" sur MSN. Evoluez, bande de windowcentrés!
    – les webmasters VOUS n’avez pas beaucoup évolué: combien de sites en Flash sans contenu alternatif? C’est si difficile de proposer un lien direct vers la vidéo? On trouve encore des formulaires en doc à télécharger, des sites qui exigent Internet Explorer, qui conseillent de mettre à jour Windows Media Player.. Evoluez, webmasters! Le Web a été conçu pour partager les informations quel que soit le poste de l’utillisateur,
    – les institutions, VOUS n’avez pas beaucoup évolué: le CNED propose une formation "bureautique avec Microsoft", ce même CNED a choisi le "format .doc" pour les envois de devoirs via Internet, Hadopi nous impose un logiciel propriétaire,
    – les artistes et surtout leurs producteur, VOUS n’avez pas évolué, voire régressé: rien de plus chiant que de lire vos saletés de Blue-Ray DRMisés sous Linux, pour cause de protection débile du contenu. Les codecs propriétaires à installer, les DRM, la VOD qui ne fonctionne que sous Windows.. cessez de régresser, il y a 20 ans de cela une K7 audio de n’importe quelle marque pouvait fonctionner sur n’importe quel lecteur pour lire ou enregistrer n’importe quel groupe de musique.

    GNU/Linux évolue. Mais le monde ne suit pas cette évolution. "VOUS", acteurs principaux de l’informatique, constructeurs, utilisateurs, webmasters, institutions publiques, artistes, VOUS n’avez pas saisi l’intérêt du logiciel libre et les exigences qui l’accompagnent.

    C’est maintenant sur ce problème que tous les efforts du libre doivent se concentrer: la reconnaissance du droit de n’importe quel utilisateur à adopter un système d’exploitation libre sans être emmerdé. Nous exigeons du matériel qui fonctionne, des formats ouverts, une formation du public intelligente. Finis les "Device designed for Windows Vista", les "DRM Windows", les "Cours d’utilisation de Ms Office". EVOLUEZ !

  64. Laurent

    Je suis un utilisateur (et un fan) de Debian, mais je conserve précieusement mon Windows XP pour la partie bureautique et jeux, et voici en partie pourquoi:

    – tout d’abord, je voudrais en "remettre une couche" sur la partie "desktop", devant la partialité de l’article: que ce soit par KDE ou par Gnome, je suis TRES TRES loin d’être convaincu encore actuellement, on reste à des années-lumière d’un Windows XP… ou d’un MacOS X (qui pourtant fonctionne sous un système issu d’Unix BSD, et qui prouve si besoin était qu’on peut faire une interface graphique puissante et ergonomique sous Unix, NextStep l’avait déjà démontré il y a presque 15 ans déjà !!!)

    – un ENORME reproche que je fais à l’interface utilisateur également, c’est sur les polices de caractère: là encore, que ce soit sous Gnome ou KDE, les polices de base sont moches et peu lisibles, en raison du lissage qui est pourri, spécialement sur écran LCD, soit la majorité des écrans utilisés actuellement…

    – la bureautique: on peut reprocher beaucoup de choses à Microsoft, mais sur le plan de l’ergonomie, objectivement leurs logiciels sont parmi les meilleurs, même si personnellement je préfère parfois les anciennes verisons (ex: Office 2000 ou Office XP plutôt que les versions 2003 ou 2007, pareil pour Outlook). Mais quand on voit un Open Office, ou un client de mail comme Evolution ou Thunderbird, on se dit qu’il y a encore du chemin à faire côté open-source.. Firefox est sans doute l’une des rares exceptions où "l’èlève à dépassé le maître" face à Internet Explorer, et encore, pas pour tout: la possibilité d’archiver des pages HTML "complètes" au format MHT d’IE me manque cruellement dans Firefox…

    – pour les jeux, ça a l’air trivial et secondaire mais beaucoup de gens ‘jouent" sur leur PC: personnellement, je suis fan de simulation de vol et j’utilise Flight Simulator depuis 15 ans…. Il y a mùaintenant XPlane sur Linux, mais XPlane a encore pour moi beaucoup de chemin à faire également pour rivaliser ne serait-ce qu’avec FS2004. Flight Simulator sera sans doute d’ailleurs l’une des dernières raisons qui me pousseront à garder un système Windows.. à moins qu’une nouvelle version de XPlane change la donne !!

    Pour ce qui est de l’article en lui-même, honnêtement je le trouve très partial et plein d’inexactitudes voire de "FUD" inversé… Juste un exemple:
    "on peut utiliser Linux sans la ligne de commande" –> à mon sens c’est archi-faux à l’heure actuelle, alors qu’en revanche, sous Windows l’utilisateur lambda n’aura absolument JAMAIS besoin UNE SEULE FOIS d’utiliser l’invite de commande. Ceci étant, je ne connais aps assez MacOS X pour en juger, mais il me semble que ce système permet à l’utilisateur de se passer entièrement de la ligne de commande Unix, ce qui prouve (si besoin était encore une fois) que c’est tout à fait réalisable…

  65. CygnusB

    Laurent :
    > "on peut utiliser Linux sans la ligne de commande" –> à mon sens c’est archi-faux

    Sous Ubuntu/Kubuntu/Xubuntu, des interfaces graphiques existent toujours pour les applications courantes. Plusieurs de mes amis, peu férus d’informatiques, utilisent Ubuntu en version 100% graphique, sans jamais avoir besoin de la console.
    Pourquoi dis-tu que c’est archi-faux? C’est faux sur certaines distributions, mais pas sur celles orientées grand public.

  66. jerome

    @Laurent
    J’utilise XP au bureau et Ubuntu à la maison et je dirais plutôt le contraire. Au niveau interface graphique XP est a des années lumières de KDE ou Gnome notamment grâce à Compiz.

  67. Grunt

    On ne peut pas administrer (installer, ajouter le pilote d’un nouveau périphérique, avoir deux écrans) sous GNU/Linux sans envisager l’utilisation de la ligne de commande.

    ça me paraît plus exact comme ça, non?

    Et quel mal y a-t-il à utiliser la ligne de commande, bon sang??

  68. Laurent

    Merci Grunt d’avoir exprimé qq uns des besoins d’utilsiation de la ligne de commande sous Linux.
    J’ajoute que personnellement je n’y vois aucun mal, et en l’absence justement d’outils graphiques adaptés (parce qu’ils ne sont pas toujours très ergonomiques ou bien finis, ou qu’on ignore même jusqu’à leur existance), il est souvent plus simple et plus rapide d’utiliser un shell !!

    Je pense juste que faire le parallèle sur l’aspect "ligne de commande" entre Windows (où à peu près tout se fait graphiquement d’ordinaire) et Unix au sens général (où l’habitude est plutôt d’utiliser des outils en ligne de commande même si des alternatives graphiques voient de plus en plus le jour, et tant mieux pour les novices peut-être) n’a pas beaucoup de sens en fait !

    Pour répondre à Jérôme, je comparais sciemment les Winfdow managers Linux à XP et non pas à Vista, pcq personnellement ce qui m’intéresse dans une interface graphique ce n’est pas tant le côté cosmétique que l’USABILITE et l’ERGONOMIE, et là je suis désolé, je persiste, il n’y a pas photo, on est à des années-lumière que ce soit avec Gnome, KDE ou Xfce, ou Windowmaker d’un Windows XP, ou d’un MacOS X.

    J’avoue cependant ne pas avoir testé encore KDE 4, je vais le faire, mais je ne pense pas que je vais assister à une révolution… enfin on verra bien

    Quant aux distrib orientées "utilisateur final", je vais justement tester Ubuntu pour voir ce que ça vaut… J’avoue ne connaître que RedHat et Debian… et préférer largement Debian pour ce qui est de l’administration d’un serveur et la gestion des packages avec le simplissime "aptitude"… en ligne de commande certes, mais vraiment simplissime à utilise ! 🙂

    Ah, un point qui a été évoqué sur la migration depuis Windows, et qu’il convient de corriger je pense à la lecture de l’article Wikipedia sur Ubuntu, je cite:
    << En 2007, la version Ubuntu 7.04 inaugure les effets 3D avec Compiz (désactivés par défaut) et le rapatriement, via une interface graphique, du dossier « Mes Documents », des fonds d’écrans, des favoris Internet, et des contacts (e-mail et messagerie instantanée) depuis un ancien système d’exploitation. >>

    Quelqu’un pourra sans doute confirmer cette affirmation ?

  69. Elessar

    @Laurent :

    Êtes-vous en train de dire que, pour vous, les gestionnaires de fenêtres et bureaux disponibles sous GNU/Linux sont ergonomiquement inférieurs à leurs équivalents Windows ?

    Ça me semble étonnant comme point de vue, étant donné que, pour les usages courants :
    – manipuler ses fichiers : c’est kif-kif, on clique sur des icônes dans tous les cas ;
    – lancer des logiciels : sous Windows c’est le bordel dans un menu Démarrer, sous GNOME ou KDE c’est bien rangé dans un menu Applications localisé dans la langue de l’utilisateurs ;
    – manipuler des fenêtres : c’est presque kif-kif, on clique et on tire sur les barres de titre et les coins, sous GNOME et KDE il y a, en bonus, l’attraction magnétique des bords ;
    – impression générale : GNOME et KDE ont des thèmes réglables, cohérents, qui suivent des règles précises et sont partagés par tous les logiciels du bureau, Windows n’a rien de tel.

    Donc question ergonomie du bureau, je dirais plutôt que Windows est très loin derrière GNOME et KDE…

  70. goom

    J’utilise, comme beaucoup, Windows au boulot et Mandriva chez moi.

    Beaucoup de choses ont déjà été dites, je vais quand même en rajouter.

    Windows XP n’intègre pas d’outils de partitionnement, Mandriva oui et totalement graphique et qui permet de faire de partition en fat32 au délà de la limite qu’impose MS. J’ai déjà au boulot utiliser un live CD de Mandriva pour partitionner un disque dur avec Windows restauré car la restauration ne créait pas plusieurs partitions

    En un clic je peux mettre à jour tous mes logiciels sous Mandriva, Windows n’offre la possibilité que pour lui, ensuite il faut répondre aux sollicitations des différents logiciels

    De manière plus pratique, avez vous déjà essayé de modifier le mapping de votre clavier sous Windows ? Avez vous déjà de configurer votre session sans toucher à la session des autres (typiquement résolution d’écran, comportement de la souris, … ) ? Il y a de nombreux réglages personnels qu’on peut faire avec Mandriva (et linux en général) qu’on ne peut pas faire avec Windows (sans oublier que je peux parfaitement localiser ma Mandriva, exemple clavier allemand avec menu en portugais quand Windows ne vous permet pas de le faire en version OEM)

    Avec une installation normale de Mandriva, je peux faire tous les caractères en majuscule comme le É, È, Ç, À, ou encore taper facilement les æ ou les œ et en majuscule Æ Œ, insérer un © ou un ® et même un ™ voire un ß sans devoir passer la table des caractères. Un vrai plaisir mais surtout un vrai respect de la langue française et un gain de productivité

    Avec ma Mandriva je peux copier en … sélectionnant à la souris et coller avec un clic du bouton central. C’est d’une efficacité redoutable

    Avec ma Mandriva j’ai un gestionnaire de fichiers qui gère les onglets et la possibilité de scinder la fenêtre pour trier et distribuer efficacement les fichiers, un gestionnaire de fichiers qui me permet de mettre facilement des accès à des répertoires dans la barre latérale (ou les supprimer facilement) quand l’explorateur de fichiers de Windows ne sait pas le faire. Le gain de temps est énorme.

    Avec ma Mandriva, j’ai des bureaux virtuels sur lesquels je peux mettre les programmes que je veux, j’ai des fenêtres qui disposent de réglages nombreux et utiles (mettre devant, mettre derrière, forcer une dimension, un bureau, placer sur tous les bureaux, enrouler, … ) quand Windows ne me propose qu’un seul bureau et peu de réglages pour mes fenêtres (et certaines restent obstinément au premier plan sans autre possibilité que de l’avoir au premier plan !)

    En conclusion, il me semble que les freins sont dans la tête des utilisateurs de Windows, qui, pour une partie boivent la propagande de MS, mais surtout ne veulent pas comprendre que Linux n’est pas Windows et que ça demande un peu d’effort au début et de l’apprentissage.

  71. naïf

    1/
    "en achetant des produits Hewlett-Packard, qui prend en charge l’impression sous GNU/Linux depuis très longtemps."
    Faux, jusqu’à ce qu’on m’explique comment utiliser une HP ProB9180 (ce qui n’est pas une bête rare) sous Linux. Perso, je n’ai pu m’en tirer qu’avec Turboprint.

    2/
    Je m’arrache les cheveux et les ongles chaque fois que je dois reprendre Photoshop. Va-t-on cesser de tirer à vue sur l’interface de Gimp, claire, simple, propre, efficace, jusqu’à ce que les développeurs de Gimp, de guerre lasse, nous concoctent une interface de m… style photo$hop / krita ????

    3/
    Ma femme, qui s’intéresse à l’informatique comme moi à la version du Kamasoutra en usage au Vatican, n’utilise QUE Linux à la maison, et (un peu) W… à son boulot. Je n’ai jamais eu à subir de récrimination, c’est dire !!

  72. Tux

    Je suis utilisateur confirmé de Linux, depuis plusieurs années. Je l’utilise tous les jours, c’est mon outil de travail (administrateur système / RSSI / analyste programmeur). Votre article est très représentatif des plaintes de ceux qui n’ont jamais eut la chance de touché au penguin.

    Il est vrai que sur le marché actuel Windows est le leader (pour la partie poste de travail uniquement), tout simplement pour son omni-présence sur chaque machine du commerce et que MAC OS est considéré comme le second. Il faudrait tout de même pas oublier que MAC OS et Linux son basé sur le même noyau ( celui d’un autre système, BSD en l’occurrence). Les différentes distributions linux en font leurs forces, chacune est bien pensé pour une utilisation particulière (ubuntu, mandriva : desktop, debian,gentoo,redhat :server)

    Les différentes interfaces graphique de Linux n’ont rien à envier à Windows au contraire. Les premiers bureaux 3D sont apparu sous Linux bien avant Aero sous Vista. Les interfaces de Linux sont fluides et mieux pensé que WIndows et configurable à souhait ce qui n’est pas le cas de windobe. Tester KDE 4 il vaut vraiment le coup.

    Pour avoir très souvent utilisé Photoshop avant Gimp pour faire de l’inforgraphie, ceux qui disent que Gimp est moins puissant que Photoshop ne l’ont jamais utilisé ou n’ont jamais exploré cette application pourtant très riche.

    Quand à Microsoft office à part une interface très lourde dans la version 2007 et VBA, je ne vois pas ce qui manque à openoffice. Franchement qui développe en .NET ???? Quel sont les langages web les plus utilisés?? PHP, PERL CGI, JAVA ou ASP??

    Pour ceux qui désire vraiment utilisé MSOffice, il existe des émulateurs, wine pour ne pas le cité, qui permet de faire le faire tourner sous linux. Je sais beaucoup me diront que wine est une usine à gaz mais il existe des alternatives, notemment crossoveroffice, logiciel payant (vraiement pas cher) qui vous permet d’installer office, photshop ou autre, sous linux en quelque clic.

    Personne n’a encore parlé de sécurité et serveurs sous Linux. Sur ce point je ne m’étalerais pas de peur d’être trop technique, mais est ce que quelqu’un à déjà vu un serveur DNS public fonctionnait sous Windows? Tous les serveurs public DNS et la plus part des serveurs Web (98%) fonctionne sous Linux ou BSD. Ca se passe de commentaires pour la partie serveur. D’autre me diront que Linux ne peut gérer les GPO comme Active Directory, mais attendait samba4….

    En ce qui concerne le matériel, pour l’utiliser sur des serveurs possédant des cartes gbic ou carte RAID et disque SCSI ou SAS en tout genre, je n’ai jamais eut un seul problème . Les seuls connus sont effectivement les scanners ou encore certaines cartes graphiques (les ATI surtout). Si vous avez de gros problèmes de matériel, il est grand tant de changer votre 486.

    Pour les néophytes, et surtout ceux qui passe de windows à linux, je conçoit que la prise en main peut sembler déroutante, mais linux est un très beau système d’exploitation tant esthétique que fonctionnel, très puissant et très innovant. N’oublions pas que les innovation de windows sont d’abord sorti sous Linux : la gestion du 64 bit, le bureau 3D, les widget, les système d’onglet sous IE7, etc…

    Petite note plus douce : les gouts et les couleurs ne se discute pas, le choix d’un système reste à son utilisateur final. Enfin n’oublions pas de remercier les communautés qui sans elles nous ne pourrions utiliser notre penguin préféré…

    Bon bash à tous…:)

  73. lordikc

    J’aurais ajouté que ceux qui critiquent les solutions gratuites ou opensource utilisent souvent une version piraté de MS Office, Photoshop ou windows.
    Quel particulier va dépenser plusieurs centaines d’euro pour faire une lettre par an et retoucher 2-3 images ?

    Pour la simplicité d’utilisation, je viens d’acheter un portable sous Vista (sic). Le premier démarrage prend 4 heures actives. Ensuite il faut une bonne journée pour dés-installer tous les logiciels en essai installés de force dessus: A/V, Office, … C’est un travail de long et rebarbatif et pas à la portée de tous.

  74. Aldoo

    @Tux:
    Ouhla, Linux n’est pas basé sur BSD, justement ! (même si ici ou là on peut retrouver quelques emprunts)
    Et le noyau de MacOSX, même s’il est en partie basé sur BSD, n’est pas BSD.

    Pour revenir aux points de l’article:
    3: si on s’en tient aux pilotes fournis de base dans l’OS, Linux explose n’importe quel Windows. C’est bêtement une conséquence du non-support de Linux par les fabricants de matériel : tout cela a dû être développé en libre par la communauté, et est resté dans le noyau au fil des versions. Pour le cas de Windows, les pilotes fournis par un constructeur et non-inclus de base ont de grandes chances de ne plus fonctionner dans Windows N+1.
    D’un point de vue pratique: pour du matériel pas trop récent, la probabilité qu’il fonctionne de base est plus grande sous Linux que sous les autres OS. Pour du matériel dernier cri, il faut se renseigner, ou bien acheter une machine pré-installée.

    4: la ligne de commande n’est pas indispensable pour l’usage courant, ni, dans des distributions grand public, pour les tâches d’administration courantes.
    Pour le reste, la ligne de commande est plus un atout qu’autre chose. Comment réaliser une interface graphique intuitive pour des tâches un tant soit peu complexes ?
    Et pour l’aide aux débutants, il est plus facile de dire : « copie+colle ceci » que « ohla, va cliquer ici, puis là, euh… non là… ah, tu n’as pas ce bouton ? ».
    C’est peut-être d’ailleurs parce que la plupart des aides sont données sous forme de lignes de commande que l’on a tendance à croire qu’elles sont indispensables.

  75. keke

    Perso, j’adore la philosophie LINUX (j’exploite des serveurs pour mes clients) et OPEN SOURCE en générale.

    Cependant de manière personnelle, je n’ai qu’un PC à la maison, et j’aime jouer à certains jeux vidéo (acheté) qui ne fonctionne qu’avec le $*ù* DirectX de Microchiote. J’avais pourtant une distrib Mandrake à une époque, j’avais même réussi à installer mon Raid 1 sur des disques dur en Serial Ata.
    Rien n’y fait, je suis retourné m’embêter avec un Microsoft 2000 pro (acheté) sur lequel je n’utilise que des produits Open Source : OoO, firefox, gimp (que j’adore !), thunderbird, EasyPHP, Vim (pour coder du php pour mon jeu perso), …
    Le jour où les grands fabriquant de jeux s’y mettent en masse, je migre sans hésitation !

    Kéké : La tentative DOOM III a faillit de faire replonger dans les joies et le plaisir de Mandriva ^^.

  76. bandix400

    Pour les problèmes matériels, les utilisateurss de linux seraient même plutot mieux lotis que ceux du mac : va trouver une webcam pour OS X … si tu ne sais pas que Macam (qui reste un portage linux-GSPCA) existe, tu cherches une webcam compatible OS X … pareil pour ton scanner qui devra être compatible sane/Xsane (portage de linux vers OS X), ta cle TNT-DVB/USB ou ton imprimante qui devra être compatible CUPS (portage de Apple vers linux). Même un simple lance roquette USB marche mieux sous linux que sous mac … En plus cela représente un avantage : cela supprime l’achat compulsif, vu qu’il faut d’abord s’assurer que cela fonctionnera … cela amenne à se demander aussi si on en a "juste besoin, "seulement envi" ou "si on nous fait croire que l’on en a envis".
    Il me semble aussi que la force de conviction du portefeuille restera toujours la plus percutante : n’achetez que ce qui est correctement supporté par le constructeur pour les environnement linux/BSD et faite le savoir°. Car si l’on se rappelle que c’est un constructeur qui "supporte" son matériel, c’est donc à lui de l’assurer sous linux .. et c’est pas paske M$ à renoncé au support des ses manettes "sidewinder à retour de force" (forts chères au demeurant) en passant de 98 à XP en expliquant qu’il suffisait d’acheter les nouvelles, que l’on est obligé de trouver ce comportement pertinent.

    °/Je me rappelle d’une époque où un fabricant de cartes graphiques refusait toutes communications sur son matériel : il a suffi à la communauté concernée de lui mailer une photocopie d’achat d’une marque concurrente plus conciliante, avec une photo d’écran tout en expliquant que sa solution aurait été adoptée si elle avait été compatible linux pour qu’il sorte ses propres drivers … depuis il continue et sont support linux, même s’il n’est pas open-source est plûtot performant.

  77. MBC

    Pour commencer je suis assez d’accord avec l’auteur sur les mythes et légendes. J’ai deux exemples: le premier un ami decide de fonder un club informatique, il trouve au près du maire le local les subventions mais aussi des limitations " pas de piratage " tout doit etre légal. Normal me direz vous!! N’étant pas un crack de l’informatique il fédére autour de lui des bénévoles pour enseigner l’utilisation d’un éditeur un tableur etc, il achete quelques PC "windows" avec leurs licences et pour les logiciels par économie et respect des deniers publics il installe openoffice gimp bref du libre….eh bien aucun bénévole n’a voulu jouer le jeu !! deuxieme exemple, une amie il y a quelques années perd à cause d’un virus toutes ces données…personnelles mais aussi professionnelles, elle profite pour changer son PC mais dans la foulée elle passe à XP malheureusement imprimante et scanner ne sont pas reconnus … il faut aussi les changer !! Dégoutée elle m"en parle et je lui installe en double boot un Win98 (pour les périphériques) et une mandriva. Ses débuts avec le pinguin n’ont pas été faciles, mais aujourd’hui elle ne veut plus revenir sur windows, plus de peur de perdre ses rapports, une nouvelle imprimante HP PSC reconnue automatiquement, la possibilité avec son portable ( également en double boot vista/mandriva 2009) d’accéder a ses documents sur le PC familliale pendant que le mari surf sur le net, le partage de l’imprimante ultra facile, le partage du scanner également ( perso j’ai essayé au boulot avec l’administrateur systéme et bien nada !! sur windows ça marche pas ) et enfin elle eu l’année passée un stage sur l’utilisation des outils informatiques dans le cadre de son job et elle s’est permise de faire son rapport de stage avec Open Office Impress devant un jury (dont des informaticiens qui étaient apparement sur le cul ) Pour finir je pense que la route sera longue avant d"avoir la liberté de choisir, certainement que la vente liée doit etre mieux défendue mais aussi l’éducation nationale doit offrir aussi des Mac et des PC linux dans les écoles, et peut etre que l"état doit egalement équiper encore plus d’administrations. Le plus dur ça reste le monopole cérébrale
    MBC

  78. Slim

    Bonjour à tous,
    Après la lecture, j’ai des réflexions à ajouter.
    En fait, cet article est intéressant et utile pour beaucoup de raisons. Outre que je vais garder son adresse pour envoyer à ceux qui me diront des choses fausses sur Linux, je voudrais signaler deux trois détails qui me semblent préciser ces excès "d’anti-Linux" courants.
    – Linux est moins facile d’accès AUSSI par manque d’habitude et de connaissance des menus, mais tout le monde a-t-il envie de prendre le temps pour les éplucher ?
    – Linux est moins désirable car si vous lisez les forums, (Qui sont bien faits) avec des gens qui donnent des trucs, des aides très utiles, si on sait les déchiffrer !!! Le nombre de fautes d’orthographe est incalculable ! Personnellement, au bout de deux "fôteux" par phrase, je n’arrive plus à lire et je quitte le site. Cet article est justement bien car il est écrit correctement, en français et avec très peu de fautes (On est tous excusable d’en faire, c’est leur nombre et leur type qui sont rébarbatifs).
    – J’ai deux machines, une Windows, une Linux, je ne fais pas les mêmes choses sur chacune, et je n’y ai pas les mêmes outils. Je ne cracherais pas sur zin ni sur pingouin ou mac, chacun utilises ce qu’il préfère, mais avouez-le : Pour un utilisateur lambda qui utilise SEULEMENT sa machine pour faire du mail et de la bureautique, OpenOffice sur Windows s’avère nettement suffisant ! (Et Thunderbird pour ne pas user de cette saleté de Outlook… Zut ! J’ai trollé !)
    – Pour l’install de Linux : Je défie une personne non avertie de corriger un défaut d’install !
    Pour ma part, le mode graphique a planté à ma première install d’un Linux (C’était Debian, mais c’eût pu être un autre) et sans aide, je n’aurais pas trouvé le problème ! Vous aller me dire, un défaut d’install de Windows aussi. Certes. Dans les deux cas, je conseille fortement de tout reprendre à zéro après un formatage en bonne et due forme !
    Voilà, pour finir, je dirais, et c’est l’argument porteur principal, que Linux est libre, que Linux n’a pas besoin d’être ré-installé parce qu’une nouvelle version est sortie et que c’est une grande force.
    Aller, je vais bientôt essayer d’autres versions de Linux, car je crois bien qu’il y en a encore beaucoup que je ne connais pas ! ^^

  79. R.L.

    J’ai connu le Macintosh dès son démarrage et ai bien connu l’époque où l’on pouvait copier le MacOs sur un zip et démarrer depuis celui-ci…
    Puis, quinze ou 20 ans plus tard, j’ai dû passer professionnellement à Windows et découvrir l’instabilité, la lourdeur, l’hétérogénéité…
    Enfin, aujourd’hui, je suis sur Ubuntu et ne le regrette pas…
    Pour les partisans de Photoshop (que j’ai enseigné pour les meilleurs centres de formations), il convient de préciser : 1) La majorité des rigolos qui décrient The Gimp ne connaissent que 15 ou 20 % du premier nommé, n’entendent rien à la photogravure, à la théorie de la couleur et ce faisant, utilisent un marteau piqueur pour pointer un poster…
    2) Par ailleurs, il existe une "version photoshop" de The Gimp qui reprend l’ergonomie du premier…

    Ils sont combien à avoir acheté Illustrator, ceux qui n’utilisent pas Inskape ?

    Quant à OOO, il n’a pas grand chose à envier au Pack Office – lorsqu’on se donne la peine -, et plus encore dans les dernières versions médiocres de ce dernier… Il y aurait bien des choses à dire mais je dépasserais le nombre de caractères impartis et on ne luttent pas contre les préjugés et la mauvaise foi…

    Que les M$iens continuent dans leur autisme. Ça ne me dérange pas.
    Finalement, on retrouve dans ce microcosme, toute la dualité dans le monde social et politique : le marais faisant le jeu de ceux qui l’exploitent et se foutent de lui…

  80. remiman

    Bonjour à tous,
    J’utilise Linux (gentoo) depuis 7 ou 8 ans et je tombe par terre en lisant les premiers posts. Win xp va disparaitre vous devrez donc bientot acheter une nouvelle licence passer à Win Vista ou bientot Win 7. Donc je ne parlerais pas de Win XP qui était enfin stable 😉 .
    Windows est très cher et Linux est gratuit. L’interface graphique de Windows Vista est copiée sur les fonctionalités de compiz. Le noyau de win 7 est copié sur le noyau linux en partie (simplicité et stabilité) le reste n’est plus que logiciel y compris l’interface graphique. Vista n’a jamais été stable d’où son retrait rapide de la circulation. On espère que les premiers utilisateurs de win7 ne seront pas des pigeons beta testeur d’un système pas fini mais payant quand même. Voilà pour windows.
    Quand on veux installer une distribution Linux (n’importe laquelle), il faut installer la version stable si on n’a pas de connaissance en informatique. Sur le site Ubuntu par exemple, c’est très bien expliqué. Sur ma gentoo (pour les + avertis), rien n’est impossible. Lissage de police, Jeux y compris les jeux microsoft quand mes amis voient mon bureau, ils me demande "comment tu fais ca?". Je réponds "install linux". Je leur installe Kubuntu sur des ordis puissants et Xubuntu sur des ordis moins puissant (en version stable,«Hardy Heron» Pour l’installation des applications supplémentaires tous mes amis y compris mes parents (ils ne comprennent rien à l’informatique) se débrouillent tout seul tellement c’est simple. Meme pas besoin d’antivirus, il suffit d’accepter toutes les mises à jours.
    Un pilote proprio ne se compile pas il est proprio y a pas de sources sauf chez le proprio. il faut le télécharger et l’installer comme sous windows sous peine de rester avec les vieux pilotes. Sur les windows que je dépanne c’est toujours des pilotes vieux comme la lune qu’il faut remplacer par des versions plus récentes, preuves que les utulisateurs de windows ont besoin des mêmes compétences que les utilisateurs de Linux.
    Bon je vais conclure, les arguments des derniers posts me plaisent mieux.
    Si vous avez les moyens, achetez windows et le support technique.
    Sinon installez Ubuntu et testez le en vrai.

  81. AladdinSane

    Petite remarque : Pour le son, des logiciels comme Ardour ou Rosegarden tiennent la route comparés aux classiques Protools et Cubase (sans plus… mais ça suffit pour des enregistrements de qualité studio, sur autant de pistes que vous voulez). Linux a pour le son également deux avantages énormes : Jack, très performant, et le patch temps réel pour le noyau. Les deux, bien utilisés et configurés, ça rêgle tous les problèmes de latence, quand d’autres solutions sont souvent assez approximatives. Et les VST peuvent tourner sous Wine.
    Linux est presque prêt pour le travail professionnel du son… Il lui manque juste un peu plus de simplicité, et plus de compatibilité matériel. D’ailleurs sur ce dernier point, certaines marques, comme M-Audio, jouent le jeu…

  82. AladdinSane

    Juste en relisant… Comprendre plutot sur autant de pistes que votre pc peut le supporter ^^

  83. dlmora

    Bonjour,

    J’invite tous le monde à changer, car on nous dit que c’est la crise, alors pourquoi pas de changer nos habitude.

    UTILISONS LE LIBRE ; C’ EST GRATUIT !!!!

    LE CHANGEMENT C ‘ EST MAINTENANT AVEC LE LIBRE !!

    MERCI aux développeurs qui du donnent de leurs temps pour nous développer des outils !!!
    Moi j’aime le libre !!
    MERCI.