L’April lance une campagne éducation par voie d’affichage

Classé dans : Éducation, Mouvement libriste | 20

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April - Campagne educationNous nous associons à l’April et son dynamique groupe éducation pour vous proposer de participer ensemble à une campagne par voie d’affichage afin de toujours mieux faire connaître les logiciels libres.

Ce n’est pas du luxe car il suffit de discuter un peu avec profs et élèves pour s’apercevoir que, dans la plupart des cas, soit ils ne les connaissent pas, soit ils en ont une conception erronée où la gratuité a tendance à occulter la liberté. Du coup voici un beau prétexte pour engager de fructueuses conversations.

J’ajoute, quand bien même ce soit toujours subjectif, que cette affiche est fort belle et n’a rien à envier au monde professionnel. Comme quoi on peut aussi y arriver en mode collaboratif et bénévole ;-)

Campagne éducation «  les logiciels libres  : à partager sans compter  !  »

Le groupe de travail éducation de l’April lance la campagne «  les logiciels libres  : à partager sans compter  !  ».

Nous appelons l’ensemble des acteurs du système éducatif à diffuser le plus largement possible l’affiche ainsi que la carte postale téléchargeables ci-dessous. Salle des professeurs, casiers, salles de réunion, panneaux d’affichage divers, CDI, salles de cours… Faisons ensemble de cette campagne le succès qu’elle mérite  !

Nous remercions vivement Antoine Bardelli pour l’idée initiale et la réalisation graphique ainsi que l’ensemble des contributeurs au groupe de travail Éducation de l’April.

Rejoignez la liste de diffusion du groupe de travail éducation de l’April.

Toutes les versions du poster

Une paire de ciseaux et du scotch et tous les formats sont à votre portée  :

20 Responses

  1. sergio

    Pourquoi l’affiche « A4 » est-elle taguée comme étant du A3 ?

    Et pourquoi, comme c’est du PDF, pour la carte postale n’est pas sur un seul document (de 2 pages) ?

  2. marc

    Une campagne similaire devrait être lancée dans les administrations car l’achat de licences à Bill se fait avec l’argent des contribuables (convention entre le MinDef et Microsoft !)

  3. pepsiline

    Oui, c’est vrai qu’elles ne sont pas très économes en encre, mais après libre à nous d’utiliser des entreprises labellisées imprim’vert…

    En tout cas elles sont très jolies ! J’ai hâte de les coller partout 🙂

  4. Lineplus

    Chouette, merci l’April ! Je suis un élève de quatrième, si je trouve une imprimante, je vais la coller dans l’espace d’affichage libre au bout de la rue de mon collège, et peut-être demander à la documentaliste de l’afficher au CDI 🙂 .

  5. Lineplus

    Ah, et :
    > une campagne éducation
    Je crois qu’il faudrait plutôt dire « une campagne éducative » 🙂 .

  6. mutualisons

    À quand la possibilité de commander ces affiches et cartes postales sur EnVenteLibre afin de mutualiser les impressions ?

  7. pyg

    >À quand la possibilité de commander ces affiches et cartes postales sur EnVenteLibre afin de mutualiser les impressions ?

    J’avais fait plusieurs études de coûts, et en fait c’était assez compliqué de proposer des prix interessants à cause de la problématique du port (prix de la livraison, bien entendu, mais aussi complexité à livrer des docs A3 ou A2 sans les abimer. Les tubes, ce n’est pas donné…).

    Donc, payer 20€ dix affiches (même de qualité) alors qu’en allant au reprographe du coin, on peut souvent se faire du A2 à 1€ l’impression, ce service n’attirera pas les foules (et si le stock n’est pas écoulé, c’est vraiment de l’argent perdu).

    Après, si vous êtes suffisamment nombreux pour dire « OK, j’en prends 50 », « Moi 20 », etc, alors oui, c’est envisageable. Mais honnêtement, en dessous de 200 exemplaires, l’autogestion reste la meilleure solution…

  8. Incontinentia Buttocks

    « Ce n’est pas du luxe car il suffit de discuter un peu avec profs et élèves pour s’apercevoir que, dans la plupart des cas, soit ils ne les connaissent pas, soit ils en ont une conception erronée où la gratuité a tendance à occulter la liberté. »
    La liberté, les gens s’en foutent, de nos jours, mais ce n’est, à mon humble avis, pas forcément le plus grave. J’ai remarqué que beaucoup de gens pensent que les logiciels libres sont en fait des logiciels piratés, que c’est illégal et qu’on risque de se faire taper sur les doigts si on en utilise. Et de toute manière, c’est probablement plein de virus. Et si c’est gratuit, c’est forcément qu’il y a un piège quelque part. Ils ont beaucoup de mal à comprendre cette manière de penser, car pour eux, absolument tout, sans aucune exception, a un prix. Ce à quoi je réponds parfois « Et quand vous grimpez votre femme, vous devez la payer ? »

  9. modagoose

    La décision d’utiliser le logiciel libre dans l’éducation nationale et l’administration en générale ne dépend pas de ceux qui y travaillent. Ca dépend du ministère de tutelle. A titre personnel, rien n’empêche les profs et les élèves de s’équiper en logiciel libre, mais ça ne changera rien quant aux tractations entre le gouvernement français et Microsoft. Donc, moi je veux bien, mais quel est l’intérêt de ce genre de « campagnes » ?

  10. pyg

    > mais quel est l’intérêt de ce genre de « campagnes » ?
    Je m’étonne de ton propos.
    Autant je suis bien d’accord avec toi que les accords actuels ne vont pas céder face à une simple affiche, autant j’ai du mal à croire que tu ne croirai absolument pas à une démarche « bottom-up » sur le long terme.

    Si ces affiches permettent de convaincre quelques dizaines d’enseignants supplémentaires, certains deviendront actifs, et « pousseront » le libre dans leur établissement. Certains réussiront, d’autres pas. Mais si le switch se passe bien (ce qui est une autre histoire), alors ces établissements feront tâche d’huile.
    Bref, ce n’est « que » une affiche d’information et qui, espérons-le, soulevera quelques questionnements dans les salles des profs. Personne ici ne dit que ça va révolutionner la place du libre dans l’éducation, mais c’est – au moins – un petit pas dans la bonne direction.

    Bref, ce n’est pas parce que le résultat n’est pas garanti, et qu’on sait d’avance qu’il ne fera pas gagner la bataille qu’il faut abandonner l’idée d’informer les enseignants (qui, dans leur immense majorité, ont bien d’autres préoccupations que le libre).

    « La route est longue, mais la voie est libre… », comme disait l’autre…

  11. K.

    «  »Ce n’est pas du luxe car il suffit de discuter un peu avec profs et élèves pour s’apercevoir que, dans la plupart des cas, soit ils ne les connaissent pas, soit ils en ont une conception erronée où la gratuité a tendance à occulter la liberté. »
    La liberté, les gens s’en foutent, de nos jours, mais ce n’est, à mon humble avis, pas forcément le plus grave. « 

    Non, il n’ont tout simplement pas CONSCIENCE de la liberté, des choix possibles.

    L’information n’arrive pas dans leur espace cognitif.

    « You never change things by fighting the existing reality. To change something, build a new model that makes the existing model obsolete » – Buckminster Fuller

    Tenez et vous, vous connaissez le matériel libre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Matér

  12. K.

    Est ce que vous avez conscience du problème de société ? Je ne pense alors je vous met sur la voie

    Nos moralistes voudraient bien réduire ce problème de société à un problème de « mentalité ». Pour eux, l’essentiel est déjà là, l’abondance réelle est là, il suffit de passer de la mentalité de pénurie à la mentalité d’abondance. Et de déplorer que ce soit si difficile, et de s’effarer de voir surgir des résistances à la profusion. Il n’est pourtant que d’admettre un instant l’hypothèse selon laquelle l’abondance n’est qu’un (ou du moins est aussi) système de contraintes d’un type nouveau pour comprendre aussitôt qu’à cette nouvelle contrainte sociale (plus ou moins inconsciente) ne peut que répondre un type nouveau de revendication libératrice. En l’occurrence, le refus de la « société de consommation », sous sa forme violente et érostratique (destruction « aveugles » de biens matériels et culturels) ou non violente et démissive (refus d’investissement productif et consommatif). Si l’abondance était liberté, alors cette violence serait en effet impensable. Si l’abondance (la croissance) est contrainte, alors cette violence se comprend d’elle-même, elle s’impose logiquement. Si elle est sauvage, sans objet, informelle, c’est que les contraintes qu’elle conteste sont elles aussi informulées, inconscientes, illisibles : ce sont celles mêmes de la « liberté », de l’accession contrôlée au bonheur, de l’éthique totalitaire de l’abondance.

    *
    La Société de consommation, Jean Baudrillard, éd. Denoël, 1970, p. 281

    Nous sommes dans l’abondance depuis longtemp, une abondance forcée, non « libre » nous sommes des esclaves, obligés de travailler, alors dans l’autre sens : il y a de moins en moins de travail, et moins en moins de rémunération. La qualité de vie, et le pouvoir d’achat ne fait que baisser : mais nous sommes capable de tout produire en abondance : sauf que ce n’est pas libre
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89

  13. dd

    Bonjour,

    d’accord avec marc. Je vais vois ce que je peux faire pour adapter la fiche (sources Scribus) à l’entreprise

    dd

  14. tala

    Juste une petite question technique (sans vouloir faire retomber la discussion au niveau des pâquerettes).
    J’ai tenté d’imprimer le document dans sa version A4 sur un copieur installé sur le réseau de mon lycée à partir de mon ordinateur portable.
    Alors que j’ai réussi l’impression de la « classique » page test ubuntu et d’autres documents couleurs, le copieur est resté de marbre quand l’affiche lui a été soumise.
    Quelqu’un a-t-il une explication ?
    Est-ce le fond noir et la quantité d’encre qu’il nécessite ?
    Un nouvel avatar des protections anti-contrefaçon de billets citées par Incontinentia Buttocks en commentaire à ce billet : http://www.framablog.org/index.php/… ?
    Ou une mauvaise manip de ma part ?

    Si j’ai bien compris Pyg, l’alternative est d’aller voir un « reprographe ». Dans ma petite bourgade, s’il y a des imprimeurs il n’y a pas de « boîtes à copie ». Seront-ils prêts à faire un petit tirage d’une dizaine d’affiches A4 ou A3 ?

  15. Ab

    Il y à une version en niveaux de gris, et sur fond blanc, dans la liste des fichiers disponibles :

    «  »l’affiche en A3 simple noir et blanc (et fond clair) » »

  16. modagoose

    PYG, ce que je voulais dire, c’est que ceux qui lisent Framasoft sont déja convaincus et qu’ils militent déja dans leur établissement pour le logiciel libre. Pour les autres, ils ne passent pas par ici, ils ne savent pas ce qu’est l’APRIL et donc, ils n’ont aucune raison d’imprimer une affiche.

    « La route est longue, mais la voie est libre… »

    Je ne sais pas qui est à l’origine de ce slogan, mais il me rappelle furieusement « la route est droite mais la pente est forte » et ce n’est franchement pas un bon souvenir.

    Je n’essaie de convaincre personne…

  17. pyg

    (pour le slogan, le rappel à la raffarinade est volontaire et porte un petit côté clin d’oeil provocateur de second degré parfaitement assumé 😉 )

    Sinon, oui, je suis d’accord avec toi pour dire que ce sont essentiellement des libristes qui passent par ici. Mais ce que je soulignais, c’est que si un prof sensibilisé au libre mais pas forcément « hyper-militant », imprimait l’affiche pour la mettre au bahut, ça soulèverait des interrogations (ou pas) et ça permettrait d’entamer le débat.

    Bref, je maintien le point de vue que ce genre d’initiative, à défaut d’être de grande envergure ou totalement révolutionnaire, est un petit pas dans la bonne direction (et vu la vitesse quasi-nulle à laquelle progresse le libre dans l’éducation, un petit pas c’est toujours mieux que pas de petit pas 🙂 )

  18. modagoose

    Non, mais tu as le droit de maintenir. Je faisais juste une remarque, c’est tout.