12 Responses

  1. vvillenave

    J’avais très très peur en voyant le titre… Mais me voilà rassuré.

    (Sinon, Internet c’est pas 15 ans mais 30, et le Web ça s’approche plutôt de 20 que de 15.)

    Mais je partage l’allégresse générale : les bouses commerciales en flash et bourrées de pub qui favorisent le non-Libre, se doivent de prospérer et s’exporter tant et plus. (Tiens, ça fait un moment qu’on n’a pas parlé de Jamendo ici… — mais d’où me vient cette association d’idées ?)

  2. julien

    Il est vrai que ce n’est pas un exploit, internet est censé être disponible pour tous. Si deezer et d’autres sites ne suivaient pas une logique de géographie, deezer serait disponible pour tous les pays. C’est assez stupide car limité la culture en fonction d’un pays, c’est particulièrement idiot, mais de nombreux sites suivent se schèma (Youtube, Wat …).

  3. elo

    Il ne s’agit pas de culture mais de divertissement. Faut pas confondre !

  4. Armageddon

    @elo : c’est un troll, c’est ça, hein ?
    😉

  5. mimicracra

    « les bouses commerciales en flash et bourrées de pub qui favorisent le non-Libre, se doivent de prospérer et s’exporter tant et plus. (Tiens, ça fait un moment qu’on n’a pas parlé de Jamendo ici… — mais d’où me vient cette association d’idées ?) »

    Tu veux dire que bouses commerciales bourrées de pubs qui favorisant le non-libre te font penser à Jamendo ?

    Ben oui moi aussi.

    Je dis ça parce que associer musique libre et Jamendo, c’est un peu comme associer écologie et carburants verts.

    Faut arrêter de rigoler maintenant, le libre est ailleurs, sur Dogmazic par exemple. Je précise que les gens de Dogma et moi ne sommes pas vraiment des potes, loi s’en faut, mais ils faut leur reconnaître qu’ils savent ce que sont les licences de libre diffusion, qu’ils ne voient pas que par les « freewashing » licences Creative Commons et que leur modèle économique ( qui n’en est pas un d’ailleurs ) est respectueux des artistes, des mélomanes et de l’intelligence de tout le monde.

    Et si vous pensez que je trolle, intéressez-vous réellement au problème Jamendo au lieu de consommer bêtement un truc qui ressemble au libre mais n’en est plus depuis longtemps. Jamendo se sert du libre comme d’un alibi pour faire du business, comme d’une matière première pour sonoriser les marchands de soupe via le programme PRO et faire du dumping social anti-Sacem.

    Sinon, pour ces entreprises qui ne sont présentes que dans l’espace virtuelles et qui se font des ouvertures géolocalisables alors qu’elles sont stupidement centralisées, c’est quoi l’idée, un concept ? Du foutage de gueule ?

    Aha, les cons 🙂

  6. Bran

    Je trouve que le dessin est un peu de mauvaise foi tout de même. La principale difficulté de ce genre de site se trouve dans la gestion des droits. Les contraintes par pays y sont directement liées, il ne s’agit pas de limitation d’accès à l’information, qui elle est certainement contraire aux principes d’Internet.

  7. gnuzer

    @vvillenave :
    Jamendo n’impose pas l’usage de Flash ni de formats privateurs. Tout au plus impose-t-il du code javascript proprio (mais il est possible de le contourner 😉 ), AFAIK. Enfin, en tout cas, contrairement à Deezer, Jamendo chezmoiçamarche™.

    @Armageddon :

    Tout dépend de la définition qu’on met derrière…
    Culture : ensemble de _références_ communes _partagées_ entre individus au sein d’une population.
    Divertissement : activité permettant de s’occuper et/ou de se détourner de ses préoccupations.

    Partant de là, il ne paraît pas absurde de dire qu’on ne pourrait qualifier de culture ce qui ne répond pas à deux critères primordiaux : la possibilité de partager les œuvres et la possibilité d’en faire des modifications. C’est grosso-modo la théorisation de la définition de culture.
    Le terme de divertissement, par contre, sous-entend quelque chose de plus personnel, voire solitaire, une activité qui n’est pas _fondamentalement_ sociale.

    Autrefois la culture a toujours été considérée comme horizontale : les œuvres culturelles sont créées par le peuple, pour le peuple, qui se les approprie et les partage. Avec l’avènement des médias centralisés (radio, TV…) et de l’industrie « culturelle », on s’est mis à penser la culture comme verticale : les « créateurs » sont au sommet et diffusent leurs œuvres à sens unique vers la public qui s’en repaît passivement : autrement dit qui se divertit avec.

    Alors ok, appeler la culture de masse du divertissement est peut-être faux de facto, puisque le public continue à partager de toute façon, et partage d’autant plus largement que les outils lui permettent de le faire. Cependant une telle remarque, même si elle paraît trollesque, permet de placer le doigt sur un problème de fond dont on n’a pas forcément tous conscience.

  8. Nico

    [megatroll]

    Mais clair.

    Libérons la musique, aux chiottes les contrats de diffusions et le droit des auteurs.

    Que dis-je, des saltimbanques tout au plus qui n’ont le droit que de nous divertir pendant qu’on se sert nos victuailles gratos chez le boucher du coin qui ne mérite pas sa paye non plus (rah les artisans je ne peux pas les encadrer).

    Moi depuis que je travaille gratuitement je m’entends mieux avec mon patron, ces soit-disant artistes feraient bien de suivre mon exemple.

    [/megatroll]

    S’il n’y avait pas de législation pour encadrer les droits des artistes et que des gens ne bossaient pas pour vous proposer du contenu gratuitement tout en rémunérant les artistes, la seule chose que vous auriez pu gagner c’est du temps : le temps qu’il vous à fallu pour vomir une crotte anti-pragmatique.

  9. TiC&ToC

    @elo @Armageddon @gnuzer
    Mais ce qui entraine à une plus grande confusion, c’est l’utilisation du terme US « entertainment » pour le divertissement comme pour la culture.
    En retour, on classe même le jeu vidéo comme produit culturel, ce que je trouve quand même un peu limite.

  10. gnuzer

    @TiC&ToC :

    Justement, beaucoup de jeux vidéos me semblent correspondre parfaitement à cette définition de culture. On ne compte pas le nombre de vidéos, d’artworks, d’œuvres dérivées de tout poil, de mods, de memes, de références partagées autour de jeux comme Minecraft, Team Fortress, Mario, Zelda, ou même Tetris (il y a peut-être de meilleurs exemples, hein, je ne suis pas expert dans la culture du jeu vidéo).

  11. grouik

    Oui enfin non,
    Quand on parle d’industrie de la culture (jeu, musique, cinéma, livre, etc.), faut pas faire l’impasse sur le caractère « de masse », publicitaire, monopolistique (qui empêche le partage libre de leurs produits, cf l’intervention de gnuzer du 16 à 17h28) de cette industrie avec sa puissance de feu. Il n’est plus question ici de culture, mais de formatage.
    Perso, c’est carrément un abus de langage voire même une mystification du mot culture.

  12. nh2

    @vvillenave :

    > Internet c’est pas 15 ans mais 30

    Ici on parle du monde « entier », qui si je ne m’abuse doit inclure non seulement le tien mais aussi le mien, i.e. le tiers monde !