Bitcoin libérera-t-il la monnaie à l’échelle d’Internet ?

Classé dans : Communs culturels | 36

Temps de lecture 11 min

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TraderTim - CC by-sa«  Papa, tu faisais quoi quand les crédits Facebook sont devenus l’unique moyen de paiement sur internet  ?  »

C’est par cette phrase cinglante que s’achève le billet de notre ami Ploum, qui nous a fait l’honneur d’un article original sur le Framablog.

Le propos se divise en deux parties.

La première nous explique très clairement pourquoi nous avons urgemment besoin d’un système d’échange monétaire libre et décentralisé, à fortiori lorsqu’il s’agit de micropaiements ou de microdons.

La seconde est consacrée à Bitcoin (cf cette vidéo) qui semble potentiellement d’ores et déjà répondre au besoin mais qui n’est pas sans poser questions et problèmes[1].

Je ne sais si Bitcoin s’imposera, mais celui qui réussira lui ressemblera.

Et ce jour-là Papa sera fier d’annoncer à son rejeton qu’on pourra non seulement se passer des crédits Facebook mais qu’on n’aura plus à trembler servilement lorsque les bourses mondiales se mettent à tousser.

Décentralisation monétaire

Ploum – juillet 2011
Licence Creative Commons By-Sa

Quelle que soit votre motivation profonde, vous êtes beaucoup, parmi les lecteurs de Framasoft, à voir dans l’Internet un espace de liberté, d’expression, de communication, d’échanges, d’entraide et bien d’autres.

Afin que cette liberté soit garantie, il est nécessaire d’éviter à tout prix une centralisation qui mettrait le pouvoir absolu d’un service donné dans les mains d’une seule personne, entreprise ou gouvernement. En effet, un service décentralisé assure non seulement la pérennité du réseau mais permet également une indépendance d’un client par rapport à un fournisseur de service.

C’est pour cette raison qu’à Framasoft nous sommes de fervents défenseurs de l’email, que nous utilisons XMPP à la place de MSN, que nous préférons identi.ca à Twitter et que nous suivons avec impatience les progrès de Diaspora pour proposer une alternative à l’omniprésent Facebook.

Mais si l’entraide, la communication et l’échange sont de très belles choses, ils ne sont malheureusement pas entièrement suffisants et la majorité d’entre nous, Framasoft inclus, a encore terriblement besoin d’argent.

Alors que le troc est entièrement décentralisé, chacun troquant selon ses convenances, l’argent est un service totalement centralisé fourni par les états. D’ailleurs, ne parle-t’on pas de «  banque centrale  »  ?

Ce système est, de plus, complètement opaque, les citoyens devant entièrement faire confiance à l’état central qui, lui-même, délègue une partie de ce pouvoir aux banques privées.

Le fait que ce soit un bien ou un mal reste sujet à interprétation. Néanmoins, en regard de la crise économique de 2008, il faut bien admettre que le résultat de l’actuelle politique économique centralisée est relativement mitigé. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle certaines collectivités ont développé des systèmes d’échange locaux (SEL), en temps qu’alternative locale et auto-gérée à l’économie traditionelle.

Sur le réseau la situation n’est guère meilleure. Quelques acteurs centralisés comme Visa et Paypal monopolisent les transferts entre monnaie réelle et monnaie virtuelle. Cette situation d’oligopole leur est, bien entendu, fortement profitable  : taxes à l’entrée d’argent dans le système, taxe à la sortie d’argent du système, commission sur chaque transaction. Sans compter que toutes vos dépenses, représentant une grande part de votre vie privée, sont fichées et archivées entre les mains d’entreprises pas toujours scrupuleuses.

Au final, il s’ensuit un véritable racket de l’internaute  : afin que votre correspondant puisse recevoir 1€ au bout de la ligne, il n’est pas rare de devoir verser 1,20€, 1,50€ voire 1,80€, sous forme de frais fixes et de pourcentage sur la transaction. Ces frais, négligeables pour les grosses sommes, empêchent tout développement réel des petits transactions, des microdons, des micro-achats. Ces entreprises acquièrent également un pouvoir politique, s’octroyant le droit de «  geler  » ou de supprimer des comptes, comme ce fut le cas pour Wikileaks.

Le transfert de petites sommes est pourtant un moteur de notre économie. Si l’on hésite à acheter un album de musique à 14€, acheter une chanson à 1€ peut se faire sur un coup de tête. Les grandes entreprises ont donc développé des systèmes de «  comptes  » ou d’abonnements. Vous versez une somme importante en une fois que vous pourrez dépenser petit à petit. L’Apple Store ou les crédits Facebook fonctionnent sur ce principe. Mais outre le fait que ces systèmes sont centralisés, ils nécessitent d’immobiliser une grosse somme d’un seul coup et ne sont bien sûr pas interopérables. Une fois vos 25€ versés sur Facebook, ils sont irrécupérables et non-transférables en dehors des applications Facebook.

Quelques alternatives tentent également de proposer un modèle original, comme Flattr. Flattr offre en effet de déterminer une somme mensuelle fixe qui sera divisée par le nombre de dons faits chaque mois. Néanmoins, cela reste centralisé et avec des frais prohibitifs. Ainsi, Framasoft ne touche que 90 % des dons faits via Flattr.

Une solution idéale serait de proposer un système d’échange monétaire libre et décentralisé. Un tel système existe et a un nom  : Bitcoin.

Techniquement, le fonctionnement de Bitcoin est relativement complexe, se basant sur des algorithmes cryptographiques et le peer-to-peer. Le gros problème d’une monnaie virtuelle est d’éviter la «  double dépense  ». Par essence, une information virtuelle peut être répliquée à l’infini, problème qui tracasse l’industrie musicale depuis plusieurs années.

Bitcoin résout ce problème en utilisant le peer-to-peer. Lorsque Alice donne un bitcoin à Bob, elle rend la transaction publique. Les participants au réseau bitcoin (les «  mineurs  ») vérifient que la transaction est légitime en s’assurant que, dans leur historique des transactions, Alice est bien la dernière personne à avoir reçu ce bitcoin précis, chaque bitcoin étant unique. Les «  mineurs  » annoncent sur le réseau que la transaction est confirmée. Quand suffisamment de «  mineurs  » ont confirmé la transaction, Bob peut considérer que Alice ne pourra plus dépenser son bitcoin et qu’il en est donc le propriétaire. Si Alice tente de redépenser son bitcoin, les «  mineurs  » refuseront la transaction, arguant que, d’après l’historique, Bob est le légitime propriétaire du bitcoin.

Pour encourager les «  mineurs  » à faire ce travail de vérification, le réseau gratifie le premier mineur à vérifier chaque bloc de transactions d’un bonus. Ce bonus, qui est pour le moment de 50 bitcoins, décroît avec le temps et a pour conséquence de distribuer la monnaie graduellement à travers le réseau.

Le nombre de bitcoins ainsi générés étant une fonction décroissante, on a pu calculer que le nombre total de bitcoins ne dépasserait jamais 21 millions.

Intrinsèquement, le bitcoin n’a aucune valeur. C’est juste la preuve qu’un échange a été fait. Mais n’en est-il pas de même pour n’importe quelle monnaie  ?

Afin de garantir l’anonymat, les transactions ne se font pas directement entre Alice et Bob mais entre deux adresses du type 1GTkuikUyygRtkCy5H6RMuTMGA1ypqLc1X, qui est la partie publique d’une clé de cryptage asymétrique. Bob donne à Alice son adresse et seul eux deux savent à qui appartient l’adresse. Le réseau ne possède aucun moyen de lier l’adresse réceptrice à Bob. Bob, de son côté, possède la partie privée de la clé, lui permettant de prouver qu’il est bien le destinataire de tous les bitcoins envoyés à cette adresse. Bob peut générer autant d’adresses qu’il le désire et l’usage est de générer une adresse par transaction.

La facilité d’échange et la rareté du bitcoin en font un candidat idéal pour une monnaie électronique décentralisée. Des sites de vente en ligne acceptant les bitcoins sont donc apparus sur le net. Beaucoup de personnes, tablant sur un succès futur des bitcoins, on décidé d’en acheter une certaine quantité, ce qui a fait monter le prix du bitcoin. Une véritable économie parallèle s’est développée, principalement basée sur la spéculation. La valeur du bitcoin est passée de 0,01€ en novembre 2010 à 25€ en mai 2011, avant de redescendre aux alentours de 10€ en juin 2011.

Si Richard Stallman n’a pas encore pris de position publique au sujet du bitcoin, le fait qu’il s’agisse d’un logiciel libre, décentralisé et permettant des paiements anonymes en fait la coqueluche de certains libristes. La Free Software Foundation elle-même accepte dorénavant les donc en bitcoins. Après moins de deux jours, plus de 270 bitcoins avaient été envoyés anonymement, l’équivalent de près de 700€ de dons à l’époque et 2700€ actuellement  !

Mais tout n’est pas rose au pays des bitcoins et les critiques sont nombreuses.

Beaucoup s’étonnent notamment au fait d’attacher de la valeur à quelque chose qui n’en a pas. À ce sujet, le bitcoin ne diffère pas d’un bout de papier ou même d’un morceau de métal jaune brillant. La valeur attachée à un objet est en effet liée à la confiance que le possesseur a de pouvoir échanger cet objet. Mais entre accorder sa confiance à un gouvernement et l’accorder à un réseau P2P décentralisé, il y a un pas que beaucoup hésitent à franchir.

Le bitcoin est anonyme et permet de gros échanges d’argent sans aucun contrôle, tel la vente de drogue ou de services illicites. Les partisans du bitcoin répliquent que bitcoin n’est qu’un outil, comme l’est la monnaie papier. Beaucoup d’outils facilitent les activités illégales : Internet, la cryptographie, le réseau Tor. Il est d’ailleurs déjà possible d’acheter de la drogue en ligne en payant en bitcoins. Faut-il bannir ces outils pour autant  ? Une chose est certaine : le bitcoin opère dans une zone encore floue de la légalité. Même les activités parfaitement licites sont confrontées à un problème de taille : comment déclarer des revenus en bitcoins  ? Faut-il payer des impôts  ? À ce titre, Bitcoin peut être considéré comme un gigantesque SEL à l’échelle d’Internet.

Nombreux, également, sont ceux qui pointent l’inégalité de Bitcoin. En effet, les premiers bitcoins étaient très faciles à générer. Les tous premiers entrants ont donc, sans effort, récolté des milliers de bitcoins. Est-ce que le fait d’avoir cru en bitcoin avant tout le monde est suffisant pour justifier leur nouvelle richesse  ? Le bitcoin n’est-il pas une gigantesque pyramide de Ponzi  ? De manière amusante, cette critique semble typiquement européenne. Dans un monde où la richesse est un signe de succès, les Américains ne semblent en effet pas y voir le moindre inconvénient, surtout dans la mesure où cet enrichissement entièrement virtuel ne s’est pas fait au détriment d’autres personnes.

Économiques, philosophiques, morales, techniques ou politiques, Bitcoin interpelle et soulève de nombreuses questions à propos du système dans lequel nous vivons, ne laissant personne indifférent. À tel point que certains se demandent si le prix actuel du bitcoin n’est pas entièrement artificiel et créé par l’enthousiasme des spéculateurs. Sa difficulté d’utilisation et l’apparent amateurisme des sites acceptant les bitcoins ne semblent pas plaider en faveur du bitcoin.

En Juin 2011, MtGox.com, le principal site d’échange de bitcoin contre des dollars, a été piraté et des opérations ont été réalisées de manière frauduleuse, plongeont l’économie du bitcoin dans l’incertitude pendant une semaine complète. La valeur du bitcoin n’en a que peu souffert mais, pour certains, l’évênement a été un signal d’alarme : le bitcoin est encore très expérimental et sa valeur peut tomber à zéro en quelques heures.

Mais, malgré tout, Paypal, les crédits Facebook et les pièces d’or de World of Warcraft nous ont démontré que la généralisation des monnaies virtuelles est une évolution inéluctable. Si elle n’est pas exempte de critiques, Bitcoin semble à ce jour la seule alternative libre et décentralisée utilisable.

Bitcoin disparaitra-t-il comme une bulle spéculative après quelques mois  ? Transformera-t-il durablement la société  ? J’avoue ne pas en avoir la moindre idée mais je sais que mon plus grand cauchemar est de me réveiller un matin avec une petite tête blonde me demandant auprès de mon lit : «  Papa, tu faisais quoi quand les crédits Facebook sont devenus l’unique moyen de paiement sur internet  ?  »

Notes

[1] Crédit photo  : TraderTim (Creative Commons By-Sa)

36 Responses

  1. Ketsa

    Trop de problemes avec bitcoin, ca ne prendra pas.

    Trop facile à voler – à perdre suite a un probleme technique ou une erreur des bitcoins intraçables et irrécupérables….

    Il faudra un meilleur systeme.

  2. Stanislas

    Mais vous êtes sérieux ?
    Dire de telles bêtises? Des absurdité qui vont contre toutes les règles de l’économie !
    Je cite : « le bitcoin ne diffère pas d’un bout de papier ou même d’un morceau de métal jaune brillant. »
    Le Bitcoin = Une monnaie qu’on peut copier à l’infinie
    Le métal Jaune = l’or = on ne peut pas le copier (une valeur sure, oui oui, plus de 2k années)
    ….

    Bref, bien essayé votre article mais à mon avis vous ne savez pas vraiment de quoi vous parlez.
    Dommage car d’habitude vos articles sont bien meilleurs et bien plus intéressant et surtout sans un amas d’absurdités…
    Ressaisissez vous j’attend une suite meilleur pour ce super blog.

  3. Yves

    Oh yeah, j’ai une idée :
    On crée un logiciel qui copie des sous, en open source ? Et tout le monde sera riche, à nous les grandes villas.
    Non, Bitcoin est une utopie qui ne pourra jamais existé sans les « vrais » monnaies.
    merci de nous avoir vendu du rêve.

    Yves

  4. ®om

    Très bon billet. Je suis tes nombreuses interventions ici et là à propos de bitcoin, il y a certains concepts très intéressants, mais quelques lacunes, comme celles que tu décris ici.

    « surtout dans la mesure où cet enrichissement entièrement virtuel ne s’est pas fait au détriment d’autres personnes »
    Cette phrase m’a fait tiquer : ce qui est important, ce n’est pas la valeur que tu as en euros ou en bitcoins, mais le part que cela représente par rapport à tous les euros ou tous les bitcoins en circulation.

    Si tu gagnes plus d’argent sans créer de richesses, alors forcément c’est au détriment d’autres personnes…

    Ici, pour bitcoin, les premiers arrivés ayant gagné de l’argent « trop » facilement en ont privé ceux qui sont arrivés après : c’est donc au détriment des autres qu’ils en ont gagné.

  5. mart-e

    Stanislas, je ne suis un peu surpris par ton commentaire. Le bitcoin ne peut pas être copié dans le sens avec 1bc, je ne peux pas en obtenir 2. Non de ce coté là je trouve qu’il n’y a rien à reprocher à l’article.
    Toute monnaie a la valeur qu’on veut bien lui donner. Les gens ont confiance dans l’or depuis très longtemps, les billets de banque un peu moins et le bitcoin pas encore mais pourquoi pas.

    Par contre ce qui me fait un peu plus tiqué est le fait de dire que le bitcoin est anonyme : c’est faux, il existe des méthodes pour retracer les gens, les échanges sont publiques, ont sait où part l’argent. Ce n’est pas aussi flagrant qu’à l’ouverture d’un compte où les gens doivent donner un nom mais il ne faut pas croire non plus qu’on peut acheter tout ce qu’on veut en toute impunité.

  6. dormomuso

    « plongeont l’économie du bitcoin dans l’incertitude pendant une semaine complète. » -> plongeant.

    Même si la plupart des critiques que j’ai pu lire à propos du bitcoin sont le fait de gens qui n’ont pas compris comment cela fonctionne, je ne suis pas encore séduit. Bitcoin peut effectivement devenir l’équivalent de l’or, avec l’avantage de l’immatérialité en plus. Mais l’or est-il la monnaie que nous souhaitons ? Ne pouvons pas imaginer mieux ? Ne pouvons-nous pas inventer nous même notre code de création monétaire sans se rassurer en calquant les anciens modèles ?

    Les SELs ne sont pas anonymes. En ce sens OpenUDC mériterait d’avantage que Bitcoin d’être qualifier de SEL international. Mais l’intérêt des SELs et autres monnaies locales étant de relocaliser l’économie, ça ne collerait pas non plus tout à fait 😉

    En fait les questions que je me pose sont surtout :
    – devrions nous gérer l’argent démocratiquement (élection d’une convention, création d’une institution internationale…), ou librement (logiciels libres en concurrence, forks…), ou… un peu des deux ?
    – Un code de création monétaire astucieux pourrait-il permettre la redistribution sociale et le financement des dépenses collectives sans passer par le système compliqué des impôts ?

    J’ai hâte que les économistes et les fiscalistes se mettent enfin à bosser sur ces sujets (et vulgarisent leur travaux s’ils ont déjà commencé) (et publient tout ça en copyleft, tant qu’à faire). Et merci à tous de bien vouloir distinguer les projets : court / moyen / long terme…. Sinon j’m’y perd 😉

  7. Stanislas

    @mart-e :
    Je suis d’accord avec toi, le BC ne peut pas être copier, mais si une valeur numérique naît, d’autres suivront et ces valeurs seront basées sur : ‘ »rien ».
    Vous allez me dire : « oui mais le Dollar/Euro est un bout de papier aussi » Oui, c’est exact mais il y a des états derrière et tout un système qui a mit des siècles à se mettre en place. (Avant 1 dollar valait un poids en or).
    Le BC peut survire à son échelle mais ne peut pas devenir une référence mondiale.
    Le système de change et de monnaies est extrêmement compliqué. (je ne dis pas que je le maitrise, il faut plusieurs années d’études après avoir eu un certain niveau en économie)
    Bref pour faire simple, parler du BT ainsi serai comme dire qu’on peut créer un PC avec un OS embarqué en utilisant 2 trombones et de la patafixe. Non non, même si c’est de la UHU ça ne changera rien 🙂

  8. z3l

    @stanislas
    L’article pose des questions à mon sens qui sont loin d’être absurdes.
    Même si je comprends ce que tu veux dire à propos de l’or, ton point de vue me semble très réducteur de la réalité des choses de nos jours. De manière plus générale, les monnaies actuelles sont déjà de l’argent que l’on « copie à l’infini à partir de rien ». Voir « L’argent dette » de Paul Grignon (http://nous-les-dieux.org/L%27Argen…) apporte un angle de vue intéressant sur ce sujet d’autant plus d’actualité notamment avec la notation de la dette américaine et les réactions des marchés financiers.

  9. Stanislas

    @z3l :
    1/ Je connais la vidéo de l’argent dette depuis sa sortie, j’aime beaucoup cette vidéo jusqu’à la fin de l’histoire de l’orfèvre (environ 40 min), après hélas, il faut avouer que Paul Grignon entre dans une « propagande » qu’on peut appeler « théorie du complot des banques ».
    Tous ceux qui ont étudié un minimum l’économie comprendrons ce que je veux dire.
    Attention, je ne traite personne d’inculte! Mais toute la vérité n’est pas dans les vidéos de youtube… Il faudra aller chercher du coté des livres.
    2/ Les questions levées sont intéressantes, je n’ai pas commenté pour « cracher mon venin » mais il y a des incompréhensions sur l’économie qui se ressentent assez vite.
    3/ L’argent est copié, oui mais lorsqu’il est copié il perd de sa valeur. (lorsque la FED imprime des dollars, ce dernier perd de sa valeur). Sinon ça serait trop facile.
    4/ Lorsque les banques ont de l’argent, c’est pas le ‘diable capitalisme’ qui détient cet argent mais nos fonds de retraites,des investisseurs institutionnels, des états, des gens comme vous et moi (oui aussi des gens très riches).

    Préferez-vous que je me taise ? Ou bien vous préférez quelqu’un qui commente pour dire : »oui, allons faire a vendetta aux système »
    Ne vous trompez pas je n’admire pas le système non plus 🙂
    Mais je préfère commenter quand je vois du faux.

    Encore une fois, j’apprécie ce blog, sinon j’aurai passé mon chemin!

  10. HgO

    Pour ceux qui ont encore un peu de mal à comprendre l’économie, je conseille aussi ce wiki : http://fr.ekopedia.org/%C3%89conomi

    Il est assez complet, quoique parfois un peu trop brouillon. Aussi, je vous invite à y apporter votre contribution 😉

  11. Stan

    @Stanislas : vous vous trompez concernant bitcoin. On ne peut pas créer des bitcoin à l’infini puisqu’au contraire la masse monétaire de bitcoin est programmée pour atteindre une limite à environ 21 millions (d’ici 2030 il me semble).

    D’ailleurs question, (à tous) : en admettant que bitcoin devienne la monnaie de référence, pensez vous que vos enfants seront content d’utiliser cette monnaie une fois cette limite atteinte ?

  12. BorX

    « À ce titre, Bitcoin peut être considéré comme un gigantesque SEL à l’échelle d’Internet. »

    A la différence fondamentale que les SELs associent généralement la valeur de leurs monnaies à une valeur universelle : le temps.
    Ainsi, contrairement à BC qui dépend d’autres monnaies et qui fluctue en fonction de la confiance qu’on lui accorde, la monnaie des SELs est stable, équitable, et donc digne d’une confiance pérenne.
    Pas de spéculation possible avec ce genre de monnaie qu’on n’achète généralement pas avec d’autres monnaies effectivement basées sur du « rien ».
    Là est, je pense, la véritable révolution du système monétaire.

  13. e201

    Bonjour,

    beaucoup de critiques ont été émises en effet sur les Bitcoins, mais je regrette que la plus importante d’entres elles n’a pas été mise en exergue ici même, ni développée outre mesure : c’est un système qui marche sur la spéculation. Et ce type de système n’est absolument pas viable ; faut-il rappeler l’actualité de l’économie mondiale de ses 15/20 dernières années ?

    Il existe des systèmes dans l’économie réelle qui fonctionnent très bien en interdisant d’une part l’intérêt ou l’usure mais aussi qui proscrit les échanges ayant un caractère d’incertitude ou de spéculation ou encore de hasard. Ces systèmes sont par nature donc plus stable et plus équitable et comme il est dit dans le précédent commentaire « digne d’une confiance pérenne ».

    Ainsi la monnaie virtuelle ne doit pas être _que_ virtuelle, mais doit bien être une équivalence d’un bien tangible, quel qu’il soit. Nous sommes passés sur un système d’argent totalement fictif entre 1918 et 1939, passant d’un système ayant un court légal (votre pièce de monnaie vaut effectivement sont équivalent en or) à un court forcé (votre pièce de monnaie ne vaut rien d’autre que les quelques cents du métal qui la compose). Nous vivons dans un monde où l’argent est basée sur la confiance et sur la foi et qui dépend de la spéculation et de l’inflation. Et nous connaissons les résultats.

    Selon mon opinion, l’argent virtuel aura beau décollé, il ne sera pas une réponse tangible tant que nous n’aurons pas modifié notre façon d’envisager l’argent dans la vie réelle.

  14. z3l

    @stanislas|00:57
    « […] Préferez-vous que je me taise ? […] »
    Je ne rien dis de tel, loin de moi cette idée…

  15. Kalenx

    @Stanislas

    Même si sur le fond je ne crois pas réellement à la possibilité que le bitcoin devienne plus qu’une curiosité pour la plupart, il faut avouer qu’il propose quelque chose d’intéressant, que certains économistes semblent ne pas voir (comprendre?).

    Toute monnaie est basée sur la confiance : le bitcoin transfère simplement cette confiance de l’autorité centrale vers des algorithmes mathématiques.
    Est-ce que ça marche? Je ne peux pas l’affirmer; mais en tout cas ce n’est pas plus « absurde » que de se fier à un État qui garantit intrinsèquement la valeur de notre monnaie et qui « promet » de bien la gérer.

  16. Stanislas

    Ce qui est marrant, c’est que tout le monde croit que les Etats font ce qu’ils veulent,
    Pour rappel, on choisit notre gouvernement par le vote et les campagnes politiques vont beaucoup parler de la dette croyez moi 🙂

    Regardez les marchés boursiers actuels (non je ne m’éloigne pas du sujet) et tirez les bonnes conclusions sur qui donne le là. Les politiciens courent et racontent ce qu’ils veulent depuis plusieurs jours, mais les marchés n’écoutent rien (Il continuent de baisser)!

    Ces mêmes marchés font varier tous les prix de votre vie, les prix de toutes choses que vous acheter avec votre argent et vos BitCoins.

    CQFD : ce sont les marchés qui font varier le « prix » de l’argent et des BitCoins.

    Et pensez vous réellement qu’une alternative comme le BitCoin peut remplacer de la monnaie émise et garantie par une puissance mondiale comme les USA ou la France/Allemagne ?
    Je reformule : Pensez vous que les marchés feront confiance au BitCoin ?

    j’attends vos retours, ce débat m’intéresse, surtout avec les visiteurs d’un site comme celui ci.

    ps : je ne veux pas débattre avec des gens comme moi car il n’y aurait pas de débat 🙂

  17. Kalenx

    @Stanislas

    La question (selon moi, et je ne suis pas économiste) n’est pas forcément de savoir qui contrôle le « prix de l’argent », mais de savoir à qui on s’adresse lorsque vient le temps de réguler et de stabiliser l’économie.
    Les détenteurs du pouvoir financier ne sont peut-être pas les États, mais c’est tout de même à eux que revient (pour l’instant) le rôle de la gestion de la politique monétaire.
    Lorsque des grandes sociétés sont en faillite, c’est vers l’État que les marchés se tournent pour les reprendre en main, et ce même dans les pays les plus capitalistes. Lorsque le PIB se contracte, c’est vers la banque centrale qu’on se tourne pour qu’elle baisse son taux directeur, et c’est vers l’État qu’on se tourne pour avoir un « plan de relance ». Lorsque des produits à haut risque déstabilisent les marchés, c’est toujours l’État que l’on appelle à intervenir. C’est lui qui (tente de) gérer l’inflation et la croissance économique.

    Bref, que le prix de l’essence soit dû plus aux spéculateurs qu’à l’État ne m’empêche pas de penser que tout le système ne dépend effectivement que du fait que nous ayons une confiance quasi-absolue envers les États et leur capacité à intervenir dans l’économie.
    Je n’ai confiance en un bout de papier que parce que l’État me garantit sa valeur, et, si je ne peux plus l’échanger directement contre une quantité d’or donnée, je sais que demain ce bout de papier sera toujours accepté par mon épicier, qui fait lui aussi confiance à l’État.
    Si le dollar américain et les obligations du gouvernement américain sont utilisés comme référence, c’est justement parce que c’est un sinon le pays le plus puissant de la planète, économiquement comme militairement.

    La même question se pose avec les bitcoins : est-ce que j’ai une confiance suffisamment grande dans le fait que les bitcoins que j’achète aujourd’hui soient toujours acceptés demain, et à un taux proche de celui actuel?
    Est-ce que j’ai une confiance suffisamment élevée dans les algorithmes utilisés pour que je dorme tranquille sans m’inquiéter de perdre cette monnaie immatérielle?

    Personnellement, non. Il est vrai que je n’ai pas analysé tous les algorithmes (fort complexes au demeurant) en détail, mais il reste que la vérification par les pairs de façon distribuée ne me semble pas valable d’un point de vue sécurité sans faire de sérieux compromis sur certains aspects des transactions, entre autre d’un point de vue temporel (jusqu’à ce que tout le réseau s’entende sur une chaîne unique de transactions valides) et d’un point de vue de la montée en charge.

    Mais ce que je veux dire est que ce n’est pas parce que le schéma monétaire est différent de ceux couramment utilisés qu’il est forcément absurde.

    Est-ce que les marchés lui feront confiance? Je suis presque certain que quelqu’un trouvera un moyen détourné de se faire de l’argent de façon douteuse, donc oui, ils devraient à terme apprécier.
    Après tout, est-ce réellement plus stupide que le high frequency trading?

  18. Galuel

    La question n’est pas de savoir si une monnaie est « garantie » par un état ou une banque ou quelque autre moyen coercitif que ce soit (l’Etat lève l’impôt…, la banque se fera renflouer par l’Etat…).

    La question n’est pas de savoir non plus si on peut utiliser une monnaie comme BitCoin. Chacun a joué au Monopoly, et quand des joueurs s’accordent pour jouer au Monopoly, l’argent du Monopoly compte pendant le temps du jeu pour jouer au jeu. C’est vrai de tout moyen consensuel d’échange.

    La question qui devrait interpeler celui qui se pose la question de la nature d’une monnaie respectueuse des acteurs de l’économie, c’est à dire de ses semblables, c’est : comment cette monnaie est-elle créée ? S’assure-t-elle d’être admissible non seulement par les vivants mais par les jeunes enfants et les vivants du futur ? N’est-elle pas en train d’établir un système trompeur, qui bien que s’étalant sur plusieurs générations n’en est pas moins une tromperie, un faux, un système qui ne trompe que les esprits à courte longueur d’onde qui ne se préoccupent pas de leurs descendants ? Ne sommes-nous pas nous-mêmes coincés au sein d’une telle pyramide où des premiers entrants ont développé une monnaie prétendant faire payer de leur sueur les derniers entrants ? De leur imposer des vues arbitraires, des définitions arbitraires, des choix arbitraires de ce qui est valeur ou pas ?

    Sommes nous certains que la monnaie que nous voulons utiliser respecte chaque être humain présent et futur comme un semblable avec qui échanger ? Ou bien sommes-nous devant un système monétaire qui prétend donner des cartes différentes aux uns et autres selon leur lieu et leur date de naissance ?

    Voici la question fondamentale à laquelle celui qui prétend respecter ses semblables devrait d’abord réfléchir.

    Quant à celui qui ne prétend pas respecter ses semblables mais faire allégeance à des illusions de valeurs qu’il définit lui même sans demander l’avis de personne, et qu’il prétend imposer aux autres, celui-là ne se posera pas cette question, et utilisera une monnaie qui servira ses vues de façon arbitraire et péremptoire, avantageant une vision auto-centrée.

    Celui qui n’a pas une telle vision, mais une vision respectueuse de ses semblables présents et futurs ne peut alors accepter une telle monnaie après l’avoir analysée. Il se tourne alors vers une solution qui respecte les libertés comme Lois symétriques entre semblables, et rejette les définitions arbitraires qui ne font aucun cas des hommes dans leurs analyses.

  19. Gabriel

    humour : « une monnaie unique pour les gouverner tous, et dans les ténèbres les lier ! »

  20. Stanislas

    @Gabriel : Ne devenez pas des Golum 😉
    @Kelenx : Le HF trading est encore plus « stupide ». Mais quand les règles du jeux permettent aux joueurs de gagner des sommes astronomiques en très peu de temps ; l’homme agit comme un virus qui scie la branche sur laquelle il est assis.

    @Galuel : tu as raison, on ne distribue pas les richesses équitablement dans le monde, mais ça commence par toi aussi : si tu mangeais que le nécessaire pour survivre, tu pourrais envoyer l’excédent à ceux qui meurent de faim. (Je ne t’attaque pas personnellement)
    Mais encore une fois la nature est égoïste (-> débat de philo j’arrête)

    @all
    Par simple curiosité qui a déjà investit sur les marché financier ?

  21. Olm-

    pour en revenir au sujet,
    Bitcoin favorise les « entrants », cad ceux qui maintenant « investissent » dans du temps de calcul pour générer des coins, et desert les derniers arrivés.
    Il y a une limite sur le nombre de bitcoin généré, mais pas de moyen de récupérer ceux « perdu » p.ex. dans des crash de disque dur, des erreurs humaines ou des erreurs de réseaux… à terme un bicoin qui vaux 6€ d’aujourd’hui en vaudra 6M€ dans 20 ans, et une infinité dans x ans… c’est absurde.

    Il serait bon que plus de gens se penchent sur OpenUDC et son modèle de répartition monétaire…

  22. Olm-

    par ailleurs, c’est d’outils simples, décentralisés et sécurisés dont ont besoin les communautés qui cherchent à sortir de la financiarisation… y a t’il des motivés dans la salle ?
    Les SELs ont tendance à s’organiser autours d’outils « centralisés » localement, tenant la comptabilité de la communauté locale. Mais l’interchangeabilité de cette « monnaie » est évidement loin d’être garantie. (je ne sais pas si le système du « JEU » est intégré dans les pratiques)
    Un modèle plus global permettant l’échange en P2P « d’heures » sur base d’un d’un portefeuille contresigné numériquement par les différents interlocuteurs historique p.ex. serait bien utile, sans serveur centralisé.

  23. Nabellaleen

    Comme précisé plus haut, la valeur du Bitcoin se base sur la confiance que les possesseurs (le marché) accordent au système.
    Techniquement, les algorithmes derrière Bitcoin sont robustes et en l’état actuel de la technologie (et probablement en l’état de la technologies pour les décennies à venir), on peut leur accorder une confiance importante. La création « artificielle » de monnaie semble réellement impossible en dehors des sentiers « prévus » par le système.
    En revanche, c’est une monnaie extrêmement volatile : on perd ou on se fait pirater « facilement » son porte-monnaie virtuel et c’est plutôt là où la confiance peut flancher.

    Personnellement, j’ai investit quelques euros dans des Bitcoins pour jeter un oeil dans l’ensemble, pour pouvoir comprendre le fonctionnement et si j’en ai tiré une grande confiance technologique, j’en ai une piètre confiance financière : on aura beaucoup de mal à conserver une certaine stabilité de cette monnaie à cause des vols réguliers de sommes importantes (équivalent à plusieurs milliers ou millions de dollars).

    Malgré ce défaut, on constate quand même que depuis quelques mois un semblant de stabilité existe, que la valeur reste toutefois corrélée à la fois à des évènements du réseau Bitcoin (vols de monnaie) mais aussi aux évènements réels et en particulier aux cours des bourses.

    Qu’en conclure ? Pour moi, cette « aventure », dans laquelle je conseille à tous de mettre un pied (pour quelques euros c’est pas trop risqué ;)) pour bien en comprendre l’essence et les limites, montre tout de même qu’une monnaie « créée » à partir de « rien » par les « utilisateurs » et non plus par les Etats est envisageable.
    Cela demandera des progrès en terme d’ergonomie, en terme de facilité d’utilisation, mais c’est une alternative qui me parait plausible face au « centralisé opaque » dont sont capable de faire preuve les gouvernements.

    En annexe, on peut noter la stratégie qui parait nécessaire à la création d’une monnaie : son apparition progressive dans le temps. Partir de très peu d’unités et les faire progresser en nombre dans le temps jusqu’à un seuil maximal, afin de stabiliser la devise.

    Mais quoi qu’il en soit, on peut conclure qu’au final le problème n’est définitivement pas dans la monnaie, mais dans ce qu’il se passe autour, avec : les marchés, leurs lois (de la jungle), le rêve de croissance illimité, …

  24. encore_une_émission_qui_risque_de_disparaitre

    on n’aura plus à trembler servilement lorsque les bourses mondiales se mettent à tousser.

    personnellement je me réjouis profondément du toussottement de leurs bourses .

    et j espère que Ils ne supprimeront pas : je risquerai de m ‘ ennuyer sans leurs éternuements
    et crachottements asthmatiques réguliers .

  25. Incontinentia Buttocks

    Ces temps, je préférerais recevoir cent grammes d’or plutôt que dix fois leur valeur en bitcoins. Que l’idiot qui n’est pas de mon avis s’annonce 🙂

  26. JosephK

    Je préférerais recevoir 10m² de terre pour y faire pousser des légumes que 100 g d’or 😛

  27. tuxmouraille

    Bonjour,
    Il est dommage qu’une monnaie virtuelle qui se veut alternative est héritée du principal défaut de la monnaie réelle: elle est spéculative.

    Je préfère les projets de monnaies alternatives et locales, non épargnables (elles perdent de leur valeur avec le temps) et non spéculatives (pour la même raison).

    Comme l’Abeille, par chez moi:
    http://agirpourlevivant.org/

    http://www.ladepeche.fr/article/201

  28. qwerty

    http://www.notre-ecole.net/l%E2%80%
    ca ressemble assez a notre système économique : basé sur du vent. Perso, je préfère un truc concret, quoi. Parce ce que la Bourse est virtuel, elle s’écroule. Par ce que les Bitcoin est virtuel, il s’écroulera. Avant, la richesse était sur les territoires qu’on possédait (c’est un exemple). Et c’était concret ! Le troc me semble bien meilleur.

  29. Olm-

    de toute façon, bitcoin ou autre, avant une véritable redistribution des richesses à part égales entre tout les humains, je ne vois pas ce qui peut changer à la situation actuelle…
    Nous sommes en « démocratie » mais jamais aucune réforme agraire n’a été entreprise, les propriétaires terriens sont toujours les mêmes familles qu’au 19e siècle, et ces familles sont devenues de plus en plus puissantes financièrement.
    Sans retour à une case départ, il faudra compter avec cette disparité énorme entre les gens.
    Aucune monnaie ne résoudra cela en dehors d’une décision collective d’ampleur.

  30. JeeD

    Comme si bien souligné par je ne sais plus qui, qu’adviendra-t-il une fois la limite atteinte (21 millions de bitcoins je crois) ? Qui continuera d’user son CPU pour ne plus avoir une chance de gagner du bitcoin ? Et si tout le monde arrête la fonctionnalité alors plus rien ne tient car plus personne ne participerait à la « sécurisation » du système.

  31. regime

    Étant curieux de nature, j’ai tout de même voulu savoir ce qui se cachait derrière la bête. En (très) résumé, chaque Bitcoin (BTC) peut se voir assigner une clef d’encryption spécifique (une sorte de porte-monnaie). La totalité du réseau connaît l’existence de ce Bitcoin, mais ne connaît pas l’identité physique du propriétaire. Seul celui qui possède la clef peut dépenser le Bitcoin et l’envoyer à un nouveau propriétaire.

  32. satanas_g

    A 2 milliard d’internautes comment peux t’on espérer avoir une monnaie qui tienne la route avec 21 Millions de Bc ? On passe par des milliardièmes de BC ?

  33. xcombelle

    La Free Software Foundation elle-même accepte dorénavant les donc en bitcoins.

    Il faut lire

    La Free Software Foundation elle-même accepte dorénavant les dons en bitcoins.