Windows 8, faux progrès et vraie menace

Temps de lecture 29 min

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Windows 8, le nouveau système d’exploitation de Microsoft, qui sera le même pour PC, tablette et smartphone, devrait être lancé officiellement le 26 octobre, et on peut compter sur le puissant marketing de la multinationale pour nous abreuver d’images cool, avec des doigts qui caressent une interface tactile en tuiles sur un bureau attrayant. C’est certain, l’interface entièrement rénovée sera plus au goût du jour, maintenant que la vaste diffusion des appareils mobiles nous a accoutumés à d’autres gestes que cliquer sur des icônes…

Le libristes habitués aux versions successives plus ou moins buguées de Windows (et celle-ci promet déjà de l’être) hausseront sans doute les épaules et retourneront à leur Debian. Ils auront peut-être tort si l’on en croit Casey Muratori, qui se demande si l’impact du nouveau système ne pourrait pas être aussi décisif pour l’informatique grand public que la sortie de Windows 3.0.

En effet, derrière ce qu’on ne manquera pas de nous vendre comme un progrès, c’est une véritable régression qui va s’opérer  : tous les logiciels qui tourneront avec le nouveau système devront passer obligatoirement par le Windows Store, Microsoft exercera donc un contrôle total sur son écosystème logiciel.

De plus, la compatibilité maintenue de l’ancienne interface avec la nouvelle, si elle semble assurée dans une première étape, pourrait à terme en signer la disparition pure et simple, comme le souligne l’auteur de l’article ci-dessous, qui établit judicieusement un rappel historique  : souvenez-vous de la manière dont MS-DOS a progressivement été effacé du paysage après une brève période de coexistence avec Windows 3.0. Euh oui ça ne rappellera rien aux plus jeunes, mais prendre un peu de recul est ici pertinent.

La menace de Windows 8 c’est d’abord d’imposer un système fermé à tous les développeurs et bien sûr à tous les consommateurs. Mais Casey Muratori se demande in fine si la première victime ne sera pas Microsoft lui-même, tant le virage stratégique qu’il opère risque de lui coûter ses principaux soutiens. La bataille des systèmes d’exploitation est engagée, qui en sortira indemne  ?

Remarque  : Nous n’avons pas traduit les deux appendices qui figurent en bas de l’article d’origine mais nous serions ravis de trouver des volontaires prêts à compléter cela avec nous sur le framapad de travail.

Kiwi Flickr - CC by

Les vingt ans à venir

The Next Twenty Years

Casey Muratori – 8 octobre 2012 – MollyRocket.com
(Traduction  : Genevois, Maïeul, KoS, BlackEco, mib_6025, Geekandco, FredB, goofy, Quentin)

Voici pourquoi le modèle de distribution fermé de Windows 8 doit être remis en cause dans l’intérêt des développeurs, des consommateurs et même de Microsoft lui-même.

Pour la première fois dans l’histoire du PC, Microsoft s’apprête à diffuser un nouvel écosystème Windows dont il sera le seul et unique fournisseur de logiciels. Si vous achetez Windows 8, le seul endroit où vous pourrez télécharger des logiciels qui s’intègreront à la nouvelle interface de système, ce sera le Windows Store officiel. Microsoft exercera un contrôle total sur les logiciels autorisés ou non sur son système d’exploitation.

Microsoft a déclaré que les applications destinées à l’interface plus ancienne du bureau ne seraient pas impactées par cette nouvelle politique. Tant qu’ils utiliseront seulement des applications qui tournent sur le bureau classique, les utilisateurs auront encore la possibilité d’acheter, vendre, développer et distribuer des logiciels sans que Microsoft ne s’en mêle. Beaucoup d’utilisateurs de Windows ont compris cette déclaration comme une assurance que le modèle ouvert de distribution dont ils bénéficient aujourd’hui serait encore valide dans les futures versions de Windows. Du coup beaucoup moins de gens ont réagi au problème posé par Windows 8 que si la déclaration avait été comprise différemment.

Mais est-ce bien réaliste de croire que l’ordinateur de bureau sous Windows sera encore une plateforme informatique utilisable à l’avenir  ? Et quelles en seraient les conséquences si elle venait à disparaître, laissant les utilisateurs de Windows avec pour toute ressource l’écosystème cadenassé de logiciels introduit par Windows 8  ? Pour répondre à ces questions, cette édition de Critical Detail examine les effets à court et à long terme des exigences imposées par Microsoft pour obtenir sa certification. Nous explorerons en profondeur comment l’histoire permet de prédire la durée de vie du PC classique sous Windows, nous aborderons de façon pragmatique cette question  : vaut-il mieux pour Microsoft en tant qu’entreprise qu’elle adopte un écosystème ouvert ou fermé  ?

Le Jeu de l’Année 2032

Selon PC Gamer Magazine, et de nombreuses autres sources en accord, le jeu PC de l’année 2011 était Skyrim  : Elder Scrolls V. Ce constat n’a étonné personne. Skyrim pour PC a été rendu disponible sur Windows, pas MS-DOS. Même si les développeurs le voulaient, il leur était impossible de mettre à disposition un jeu PC comme Skyrim sur DOS car aucune des innovations graphiques des 15 dernières années n’est disponible sur celui-ci. Il est même absurde de penser pouvoir vendre des applications tournant sous MS-DOS aujourd’hui.

Hypothétiquement, on peut penser autant absurde dans 20 ans de vendre des applications pour la version bureau de Windows. Il n’y aura pas de jeux vidéo PC en 2032 comme il n’y a pas de jeux sous DOS en 2012. Tout fonctionnera sous une forme redéfinie pour l’interface moderne de Windows 8.

Puisque aucune application pour cette plateforme à venir ne pourra être vendue sans passer par le Windows Store, l’équipe ayant travaillé sur Skyrim devra envoyer son application à Microsoft pour validation. C’est ensuite la firme qui jugera de la validité de l’application et de la possibilité de la vendre. Savez-vous ce que pourrait être la réponse de Microsoft  ?

Moi oui. Ce serait «  non  ».

Ce n’est pas une spéculation, c’est une certitude. Skyrim est un jeu pour adultes. Il est certifié PEGI 18. Si vous lisez les conditions de certification Windows 8 App, vous trouverez à la section 5.1  :

Votre application ne doit pas proposer de contenu pour adulte, et les metadatas doivent être appropriés à chacun. Les applications avec une évaluation PEGI 16, ESRB ADULTE, ou qui proposent du contenu pouvant nécessiter une telle évaluation ne sont pas autorisées.

Et c’est plié. Pas de Skyrim sur le Windows Store, à moins que les développeurs ne reviennent en arrière et retirent le contenu classé PEGI-18.

C’est le Jeu de l’Année 2011, banni du Windows Store. Et à propos de 2012  ? Avec de nombreux jeux très attendus à venir, personne ne peut deviner lesquels seront sélectionnés. Mais une sélection aléatoire des prédictions actuelles que l’on retrouve sur la toile suggère comme principaux prétendants Max Payne 3, The Witcher 2, Mass Effect 3, Assassins Creed 3, Call of Duty : Black Ops 2 et Borderlands 2. Parmi les quatre de cette liste qui ont reçu une évaluation PEGI pour adultes, combien pourront être vendus sur le Windows Store  ?

— Aucun.

Il y a certainement aujourd’hui de nombreuses personnes, si ce n’est la majorité, qui pensent que les jeux vidéo n’ont pas de vrai potentiel culturel. Ce ne sont pas des œuvres d’art diront certains, et ce n’est donc pas grave qu’une plateforme majeure interdise sa diffusion. Dans l’intérêt d’illustrer de manière plus étendue l’importance d’une plateforme ouverte , donnons à nos jeux un lifting culturel. Supposons que nous ayons d’un coup de baguette magique tout un lot de jeux équivalents aux meilleures séries nommées aux Emmies 2012  : Boardwalk Empire, Breaking Bad, Mad Men, Downton Abbey, Homeland et Game of Thrones.

Admettons que Downtown Abbey ait été le seul à franchir le test d’évaluation PEGI, mais même si les autres satisfaisaient plus ou moins les critères, ils auraient été exclus du magasin pour un tas d’autres raisons, telles que l’expose la section 3.5  :

Votre application ne devra pas proposer du contenu ou des fonctionnalités qui encouragent, facilitent ou glorifient des activités illégales.

Et section 5.6  :

Votre application ne devra pas proposer du contenu qui encourage, facilite, ou glorifie une utilisation excessive ou irresponsable d’alcool, de tabac, de drogues ou d’armes.

Ou section 5.8  :

Votre application ne devra pas contenir de propos blasphématoires outranciers.

Cette vision d’un futur Windows fortement censuré par Microsoft est effrayante. Mais quelles sont les risques que cela arrive  ?

Pour Windows RT, la version de Windows pour les tablettes peu puissantes et les téléphones, ce futur commence le 26 octobre. Tous les appareils fonctionnant avec Windows RT ne pourront faire tourner que des logiciels venant du Windows Store, et tous les logiciels devront suivre les exigences de certification énoncées ci-dessus et des dizaines d’autres. Les utilisateurs de Windows RT n’auront pas dix ou vingt ans avant de ne plus pouvoir jouer aux jeux les plus populaires sur leurs machines. Ces jeux auront été bannis dès le premier jour.

Mais pour Windows 8 et Windows 8 Pro, les versions qui seront les plus répandues, le calendrier est encore incertain. Contrairement à Windows RT, ces versions incluent le bureau classique de Windows qui prend encore en charge la distribution ouverte. Est-il possible, alors, que les utilisateurs de la version bureau n’aient jamais à expérimenter ce futur  ?

Une brève analyse de l’histoire de Microsoft suggère plutôt l’inverse.

Anatomie d’un changement de plateforme chez Microsoft

Dans la fin des années 1980 une bonne partie de l’informatique grand public utilisait déjà des interfaces graphiques. Des machines comme le Macintosh d’Apple, le Commodore d’Amiga et l’Atari ST ont eu un grand succès et chacune était livrée avec un système d’exploitation graphique moderne pré-installé. D’un autre côté, les PC tournaient essentiellement sous MS-DOS, un environnement en ligne de commande où les applications devaient implémenter leur propre interface rudimentaire.

Malgré cet inconvénient, le PC n’en était pas moins florissant. Comme c’était une plateforme matérielle ouverte et qu’elle avait été adoptée dans l’environnement professionnel, la plupart des logiciels de productivité de l’époque, comme Lotus 1-2-3 et WordPerfect – traitaient MS-DOS comme une plateforme commerciale majeure.

Puis, le 22 mai 1990, Microsoft sort Windows 3.0. Cette version de Windows peut faire quelque chose que les précédentes versions ne pouvaient pas  : faire tourner des programmes MS-DOS en plus des applications graphiques natives. Pour la première fois, on pouvait faire tourner les applications de travail standards sans quitter une interface conviviale. L’interface graphique de Windows n’était peut-être pas aussi flashy que ce qui existait sur d’autres plateformes, mais cela offrait aux gens la possibilité de n’utiliser qu’un seul OS pour tout et c’est ce que les consommateurs voulaient. Le taux d’adoption monta en flèche.

Durant les cinq années suivantes, Microsoft continua à ajouter de nouvelles API à Windows. Bien que les gens aient continué à développer des programmes sous MS-DOS, il devint de plus en plus difficile de faire une application professionnelle qui n’intégrait pas des choses comme le gestionnaire de polices de Windows, les services d’impression, les boîtes de dialogue standard et les presse-papiers. Les clients s’attendaient à pouvoir utiliser ce genre de choses et les logiciels MS-DOS ne le pouvaient tout simplement pas.

La plupart des applications firent la transition vers des versions natives Windows ou disparurent, mais les jeux furent l’obstacle majeur. Ils vivaient et mouraient par la performance et ne pouvaient se permettre la surcharge induite par Windows. Mais finalement Microsoft trouva le moyen de leur fournir l’accès au hardware dont ils avaient besoin, et lentement mais sûrement les jeux natifs Windows devinrent de plus en plus communs. Lorsque Windows 2000 fut lancé le 17 février 2000, seulement dix ans après la sortie de Windows 3.0, faire tourner des programmes MS-DOS était passé du statut de principale caractéristique qui faisait de Windows ce qu’il était à un mode de compatibilité fermé destiné seulement à assurer le support des versions précédentes. MS-DOS en tant que plateforme et tous les programmes qui lui étaient liés sombrèrent dans l’obscurité.

Le 22 juillet 2009, pas loin de vingt ans après la sortie de Windows 3.0, Microsoft présenta la version de Windows la plus utilisée aujourd’hui, Windows 7 64-bits. Si vous essayez de lancer une application MS-DOS sur Windows 64 bits, vous aurez une boîte de dialogue qui dit  :

win-alert.jpg

Vous pouvez toujours faire tourner ce programme, mais vous devrez installer une version 32 bits de Windows ou télécharger et installer un paquet Windows XP Mode sur le site de Microsoft.

Retour à 1990

La situation du PC en tant qu’objet informatique de consommation est très similaire aujourd’hui en 2012 à ce qu’elle était en 1990. Sur le PC, nous utilisons encore l’interface WIMP (Windows, Icônes, Menus, Pointeur) dont le standard s’est imposé depuis une trentaine d’années (seulement une vingtaine sur les seuls PC). Mais pour ce qui est de tous les autres appareils populaires aujourd’hui — les smartphones et les tablettes — les interfaces WIMP n’existent plus. Les systèmes d’exploitation comme iOS et Android ont remplacé le WIMP par des interfaces tactiles, exactement comme les Macintosh et Amiga ont fait disparaître la ligne de commande des interfaces utilisateurs dans les années 80.

Mais voilà que le 26 octobre, Microsoft va lancer son premier système d’exploitation tactile, Windows 8. Plutôt que d’abandonner carrément le WIMP, ils ont choisi de l’inclure comme sous-ensemble de leur nouvelle interface tactile. Tout comme l’interface de Windows 3.0 coexistait avec MS-DOS, la nouvelle interface de Windows 8 sera disponible avec un bureau traditionnel Windows 7.

Comme c’était déjà le cas pour Windows 3.0 et DOS, l’intégration d’une interface dans l’autre est tout à fait superficielle. Certaines parties sont bien intégrées mais la plupart ne le sont pas. Vous pouvez créer des tuiles dans la nouvelle interface utilisateur pour lancer des programmes dans l’ancienne, tout comme dans Windows 3.0 vous aviez des icônes qui permettaient de lancer des programmes sous DOS. Mais exactement comme les programmes DOS tournaient dans un conteneur spécial, et rendaient impossibles des opérations comme l’ouverture d’autres fenêtres, de boîtes de dialogue, l’usage de fontes différentes ou le transfert d’images vers le bureau, les applications de bureau classiques sont contingentées dans un conteneur spécial du bureau de Windows 8 et ne pourront accéder à la plupart des nouvelles fonctionnalités de nouvelle interface Windows 8.

Bref, le bureau sous Windows 8 en est au point où se trouvait MS-DOS sous Windows 3.0. Ce qui nous amène à la question cruciale ? : si Microsoft est aussi attentif à la nouvelle interface utilisateur de Windows 8 qu’il l’a été à celle de Windows 3.0, à quoi va ressembler le support du bureau Windows classique à l’avenir  ? Si vous pensez que l’histoire se répète, la réponse est sans ambiguïté  : il sera relégué dans l’oubli d’ici dix ans et cessera d’exister dans vingt sauf si on assure la rétro-compatibilité manuellement.

Maintenant, nul ne peut prédire l’avenir avec certitude. Beaucoup d’entre vous ne sont probablement pas convaincus le moins du monde que l’avenir du bureau sera inspiré par une version plus élaborée et affinée de la nouvelle interface de Windows 8. Mais si vous jetez un coup d’œil en arrière vous prendrez conscience que beaucoup de gens pensaient exactement ainsi quand Windows 3.0 est sorti, j’espère que vous mesurez à quel point il est possible que nous soyons dans une situation similaire.

L’avenir mort-né de Windows 8

Pour les développeurs aujourd’hui, le monde de l’informatique de grande consommation avant l’arrivée de Windows 8 est un peu chaotique. Il y a iOS, une plateforme sur laquelle vous ne pouvez publier aucune application native sans la permission aléatoire et arbitraire d’Apple. Il y a Android, une plateforme agréablement ouverte mais qui est en proie à une gestion catastrophique des spécifications du matériel, qui manque d’implication pour le support de code natif et qui est menacée d’être sérieusement mise en péril par des poursuites judiciaires qui bloqueraient tout au nom des brevets logiciels. Et puis il y a les plateformes comme Blackberry, WebOS, Kindle Fire (basée sur Android) et Nook, qui sont encore en quête d’une adoption plus consistante par des utilisateurs.

Entre en scène Windows 8. Il est conçu pour une interaction tactile, a de spécifications matérielles bien définies, est doté d’une interface dont le code natif est bien documenté, peut être utilisé directement comme environnement de développement sans nécessiter de compilation sur un autre système — et oui, il est soutenu par une entreprise notoire pour sa sournoiserie, qui détient un portefeuille de brevets cinq fois plus épais que celui d’Apple. Donc si jamais Apple essayait d’entreprendre une action litigieuse contre Windows 8 similaire à celle qu’il a menée contre Android, nous verrions se déclencher en représailles un tir nourri de plaintes pour violation de brevets qui atteindrait un tel niveau que le chouette immeuble flambant neuf du quartier général d’Apple serait submergé par des tonnes de paperasses rédigées en une obscure langue juridique.

On en est aujourd’hui à un tel point de confusion dans le paysage du développement en informatique que cela pourrait effectivement être un pas en avant pour les développeurs. En supposant que le développement du nouvel écosystème de Windows 8 suivra les mêmes règles que le développement de l’ancien, n’importe quel développeur pourrait simplement installer Windows 8, développer des logiciels ciblant le marché du tactile, puis le distribuer gratuitement ou en le monnayant via son site web ou un distributeur tiers. Moins de prises de têtes avec la diversité des plateformes, pas d’exigences incertaines à satisfaire préalablement pour tester, pas de frais de développement bizarres ou de souscription obligatoire — et plus important encore, pas de puissance hégémonique d’Apple s’interposant entre les développeurs et leurs clients.

Mais voilà, il y a un petit problème. Microsoft a décidé de ne pas suivre, pour le nouvel écosystème de Windows 8, les mêmes règles qu’avec les éditions précédentes de Windows. À la différence de la transition entre MS-DOS et Windows 3.0, Microsoft ne prévoit pas d’étendre l’écosystème de Windows. Ils veulent lui faire prendre une tout autre voie.

Monopole

Le problème commence avec le Windows Store. Si le nom vous rappelle le App Store d’Apple, c’est parce qu’effectivement c’est l’App Store d’Apple. C’est une plateforme de distribution centralisée que Microsoft contrôle, qui permet aux utilisateurs finaux d’acheter des logiciels à partir d’un catalogue de titres explicitement approuvés par Microsoft.

Ce qui, en soi, pourrait ne pas être aussi mauvais. Il y a des arguments valables contre le fait que le propriétaires d’une plateforme contrôle le marketplace par défaut pour cette plateforme, mais si la plateforme permet aux personnes de développer et de distribuer des logiciels gratuitement en-dehors du marketplace, alors d’autres entreprises peuvent aussi bien contourner/se passer du/ le magasin. Les développeurs peuvent distribuer leurs logiciels par d’autres canaux, ou même fournir des magasins alternatifs, réduisant par une saine concurrence le danger d’abus ou d’obstruction de la part du propriétaire de la plateforme.

Toutefois, il est très clair en parcourant les publications de Microsoft sur Windows 8 que pour avoir le droit de bénéficier de la nouvelle interface utilisateur, vous devrez distribuer votre application dans le Windows Store. Cela veut dire qu’en octobre, Microsoft lui-même sera devenu l’unique source de logiciels pour tout ce que vous voudrez faire tourner sur une machine Windows qui ne serait pas relégué au vieil écosystème précédent. À la différence de la transition historique entre MS-DOS et l’interface utilisateur de Windows, et même si la précédente version restera probablement disponible, la nouvelle (celle de Windows 8) sera bel et bien fermée. Ce qui placera Microsoft dans une position de monopole totalement nouvelle  : celle d’un distributeur exclusif de logiciels pour la majeure partie des ordinateurs du monde entier.

Maintenant, il existe apparemment un point qui fait controverse. Peut-être parce que Microsoft n’en a pas fait état de façon très importante dans ses communiqués de presse, certains doutent que pour distribuer des logiciels destinés à la nouvelle interface utilisateur, il faudra nécessairement que les développeurs obtiennent la permission de Microsoft. Mais ils ont tort. Afin de mettre les choses au clair une fois pour toutes, une analyse complète et des recherches approfondies sur les publications officielles de Microsoft sur le sujet figurent en annexe B de l’article d’origine. Il démontre qu’il n’y aura aucun moyen pour les développeurs de distribuer sur Internet des applications compatibles avec l’interface utilisateur moderne, sans avoir reçu une approbation explicite de la part de Microsoft.

Donc, en gardant cela à l’esprit, il est grand temps de se poser la question cruciale  : si l’interface du nouveau Windows 8 en vient à remplacer complètement le bureau classique, et que Microsoft exerce désormais un contrôle total sur les logiciels qui seront autorisés ou non pour cette nouvelle interface, dans quelle mesure l’avenir de Windows sera-t-il spectaculairement affecté  ? Est-ce que les jeux conçus pour les adultes seront les seules victimes de ce changement ou bien l’enjeu est-il beaucoup plus important  ?

L’avenir pourrait être n’importe où

Bannir la plateforme de jeux la plus populaire du tout nouvel écosystème Windows 8 – qui est aussi le seul écosystème accessible aux utilisateurs de Windows RT – est l’une des conséquences négatives des directives de certification des applications par Microsoft. D’autres parties de ces directives auraient empêché l’existence de choses comme Flash, JavaScript et le Web dynamique, l’app store lui-même, s’ils n’existaient pas encore et donc d’être inclus à la plateforme de Microsoft elle-même. Il est donc clair que Microsoft s’est assuré que le nouvel écosystème Windows n’hébergerait jamais plus que les quelques applications que Microsoft considère comme importantes.

Mais simplement parce que Microsoft a fait un travail épouvantable en définissant les limites du nouvel écosystème, est-ce que cela signifie que la seule alternative est de réaliser un écosystème complètement ouvert  ? Microsoft ne pourrait-il par définir de nouvelles et meilleures directives  ?

La réponse étant pas tant qu’ils ne connaissent pas l’avenir. Et pas dans un sens général, mais littéralement le voir en pleine résolution/*lumière*/, et chaque détail avec clarté. En l’absence de telles prévisions idéales, comment une entreprise pourrait-elle dicter des règles pour des logiciels futurs sans interdire accidentellement des choses sur lesquelles de nouveaux logiciels révolutionnaires pourraient se fonder  ?

La réalité est que même les entreprises les plus prospères sont rarement capables de prédire le futur avec précision. L’histoire de l’informatique regorge d’exemples. Digital Equipment Corporation, qui a été un certain temps la seconde plus grande entreprise d’informatique, n’a pas réussi à prévoir la révolution de l’informatique personnelle et son nom lui-même n’existe plus maintenant. Silicon Graphics, qui a été le leader du matériel d’imagerie 3D, n’a pas prévu la popularisation de ce matériel et à finalement été contraint de se déclarer en faillite.

Bien qu’étant très loin de connaître un sort aussi affreux, le passé de Microsoft montre qu’ils ne sont pas meilleurs prophètes. Bill Gates a ainsi déclaré à la fin des années 1990  :

«  On se fait parfois surprendre. Par exemple, quand Internet est arrivé, c’était notre cinquième ou sixième priorité.  »
– Bill Gates, lors d’un discours à l’Université de Washington en 1998

Et le changement de barreur sur le navire Microsoft n’a pas apporté d’amélioration  :

«  Il n’y a aucune chance que l’iPhone s’attribue une part de marché significative. Aucune chance.  »
– Steve Ballmer, dans une entrevue avec USA Today en 2007, dans laquelle il a prédit que l’iPhone ne prendrait que «  2 ou 3 %  » du marché du smartphone.

Sans connaissance précise du futur, la seule manière d’éviter de bloquer l’innovation sans le vouloir est par définition de ne rien interdire de manière significative. Les seules exigences de certification que Microsoft pourrait choisir et qui soutiendraient complètement le futur seraient celles qui permettraient de certifier tout ce que des développeurs pourraient créer.

C’est la définition la plus épurée d’un écosystème ouvert.

Une maigre concession

Pour n’importe quel développeur désireux de créer le logiciel innovant du futur, il devrait être extrêmement clair que la nature fermée du nouvel écosystème de Windows 8 sera catastrophique pour la plateforme. La question ne se pose même pas, elle devrait être ouverte. Mais les développeurs ne sont pas les personnes chargées des politiques de Windows 8.

Donc la question plus pertinente pourrait être  : est-ce que Microsoft peut se permettre de changer de cap et autoriser la distribution des applications Windows 8 par n’importe qui, et non pas seulement sur le Windows Store !  ?

En prenant en compte le long terme, Microsoft ne peut pas se permettre de ne pas changer de cap. Ils sont déjà en retard sur tous les segments du marché de la consommation en-dehors du PC, par conséquent ils n’ont pas le droit à l’erreur. Si une nouvelle innovation logicielle arrive et considère qu’Android est sa plateforme primaire/de prédilection parce qu’elle a un système ouvert de distribution, cela pourrait facilement conduire à une nouvelle “décennie perdue” pour Microsoft, lorsqu’ils devront à nouveau rattraper leur retard.

Mais aujourd’hui les entreprises ne regardent généralement pas sur le long terme. Les profits à court terme et les besoins des actionnaires constituent des préoccupations immédiates et impératives  ; et Microsoft est un compagnie notoire, contrainte par des nombreux intérêts externes. La question se pose donc en ces termes  : l’entreprise Microsoft peut-elle autoriser un système de distribution ouvert avec Windows 8 sans nuire à son chiffre d’affaires  ?

De manière surprenante, la réponse est qu’il y aura peu ou pas de pertes de revenus en autorisant un système ouvert de distribution dans Windows 8. Cela peut sembler absurde, mais si vous lisez attentivement les publications de Microsoft, vous verrez que c’est vrai. Bien que Microsoft ait fermé le système de distribution à l’intérieur du nouvel écosystème de Windows 8, ils n’ont pas fermé le système de paiement. Extrait de l’agrément développeur de Microsoft lui-même  :

«  En ce qui concerne le commerce d’applications. Vous pouvez choisir de proposer des options d’achat à l’intérieur même de votre application. Il n’est pas requis que vous utilisiez le moteur de commerce de Microsoft pour proposer ces achats. Si vous choisissez d’utiliser le moteur d’achat commercial de Microsoft, les achats seront soumis à l’Agrément/*, y compris, mais pas seulement, les frais de magasin et les exigences de licence et de transfert.  »

Aussi étrange que cela puisse sembler, si un développeur propose une application limitée dans sa version gratuite sur le Windows Store, il pourrait alors vendre, directement dans l’application, une mise à niveau ou un déverrouillage vers la version complète pour laquelle il pourrait accepter un paiement direct. Ils n’ont pas besoin de verser 20 ou 30 % de royalties comme c’est le cas avec une transaction sur le Windows Store. La seule chose qu’ils ne peuvent pas faire c’est utiliser un système de distribution non-Microsoft, tel que leur propre site web ou leur propre «  boutique  » en ligne.

Ainsi, il est presque impossible de concevoir une situation où Microsoft perdrait des revenus significatifs en ouvrant le système de distribution, puisqu’il a déjà ouvert le système de paiement, et que pratiquement tous les revenus proviennent du système de paiement. Le seul revenu que Microsoft continuera à obtenir du store pour une application qui n’utiliserait pas leur moteur de commerce serait les frais variables d’application, d’un montant de 100 $ par application (et non pas par achat). Le Windows Store devra perdre 10.000 – 20.000 applications avec la distribution ouverte chaque jour pour atteindre l’équivalent de 1 % du revenu de Microsoft. Pour référence, l’app store le plus populaire au monde, celui d’Apple, en reçoit moins de 500 par jour.

De plus, le potentiel de migration des utilisateurs du Windows Store depuis Microsoft vers des fournisseurs tiers ne serait pas aussi important avec un système ouvert de distribution. N’importe quel utilisateur du Windows Store tel qu’il est actuellement décrit pourrait ouvrir un compte pour un autre système de paiement, pour une application qui proposerait l’achat en son sein. Une fois qu’il a décidé de créer un compte de ce type, rien ne l’empêche d’utiliser ce compte de façon triviale pour acheter n’importe quelle autre application qui serait disponible par le même processus de paiement. L’inertie de l’achat via un tiers n’est présente que la toute première fois qu’on l’utilise. Une distribution ouverte ne fonctionnerait pas différemment. Le Windows Store resterait la source par défaut des applications pour Windows 8, et c’est seulement quand l’utilisateur pourrait créer un compte pour une distribution externe que le Windows Store perdrait l’avantage de l’inertie.

Ainsi donc, Microsoft n’a quasiment aucun intérêt financier à ne pas autoriser un système ouvert de distribution. On peut supposer qu’il y a d’autres raisons sous-jacentes à leur décision de garder fermé le système de distribution. Est-ce pour limiter la menace de malware  ? Est-ce pour prévenir le piratage  ? Est-ce pour mieux gérer leur image de marque  ? Tant que Microsoft ne sera pas explicite quant à ses objectifs, sa décision pourra être portée contre elle, nous pouvons seulement spéculer sur les motivations  ; tous les autres candidats similaires proposent des solutions simples qui n’impliquent nullement une politique draconienne, comme forcer les utilisateurs à installer seulement des logiciels approuvés par Microsoft.

Et maintenant que fait-on  ?

Les expériences sur les plateformes ouvertes sont l’une des sources premières d’innovation dans l’industrie informatique. Il n’y a pas deux manières de voir les choses. Les écosystèmes logiciels ouverts sont ce qui nous a donné la plupart des produits que nous utilisons aujourd’hui, qu’il s’agisse de logiciels d’entreprise tels que les feuilles de calculs, de logiciels de divertissement comme ceux de tir à la première personne, ou les paradigmes révolutionnaires qui changent le monde, comme le World Wide Web. Le monde sera bien meilleur pour tout le monde si ce type d’innovation continue.

Les développeurs, les consommateurs et même Microsoft devraient souhaiter que les vingt prochaines années ressemblent aux vingt dernières  : année après année des nouvelles choses auparavant inimaginables, vous ont été apportées par des développeurs motivés et créatifs qui étaient libres d’aller là où leur vision les conduisait, sachant très bien que s’ils produisaient quelque chose de grand, il n’y aurait pas de barrière entre eux et la diffusion de leur création dans la monde entier.

Avec Windows 8, Microsoft est dans une position pivot pour aider à faire de ce futur une réalité. Ils pourraient devenir l’une des principales forces luttant pour permettre le développement pour tablette aussi ouvert que l’était le développement pour ordinateurs de bureau avec le Windows traditionnel. Ils pourraient prendre des parts de marché à l’iPad, complètement fermé (et totalement d hégémonique), et aider à restaurer dans ce domaine la liberté d’innover que les développeurs ont perdue lorsque Apple a imposé ses politiques restrictives.

Ou bien Microsoft peut lancer Windows RT, Windows 8 et Windows 8 Pro avec leur politiques actuellement en place, et se contenter d’être un autre acteur du marché de l’appareil tactile, avec leur propre jeu d’obstacles ridicules qui restreignent considérablement les possibilités de logiciel et font perdre leur temps aux développeurs avec leurs processus mal conçus de certification.

Pourquoi prendre ce risque  ? Pourquoi pas ne pas se mettre en quatre pour fournir aux développeurs une plateforme ouverte, afin que tous et chacun d’entre eux ne soient pas seulement des soutiens, mais vraiment des personnes enthousiastes pour aider Windows à débarquer dans le monde des tablettes  ?

Le succès de Windows 8 sur le marché des tablettes et des smartphones est loin, très loin d’être garanti. Est-ce que Microsoft veut véritablement se lancer dans la bataille sans l’appui de ses plus importants atouts  ? Veulent-ils qu’une entreprise comme Valve, qui contrôle plus de 50 % des ventes de jeux pour PC, décide de porter tout son effort vers Linux, compte-tenu que l’écosystème de Windows 8 interdit les plateformes de distribution tierces comme son fleuron Steam  ? Veulent-ils vraiment que le lancement de Windows 8 soit pourri par une cascade de déclarations de développeurs de premier plan prenant position contre la nouvelle plateforme  ? Et surtout, vont-ils délibérément courir le risque de s’attirer l’hostilité des développeurs au point de les voir promouvoir activement et développer leurs propres plateformes comme leur produit phare, puisque Windows ne leur offrira plus la liberté de développer et distribuer leurs logiciels à leur gré  ?

Espérons, dans l’intérêt de tous, qu’ils prendront conscience que la seule réponse sensée à toutes ces questions est «  NON  ».

Crédit photo  : Kiwi Flickr (Creative Commons By)

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je lis des livres et mange des nouilles.

60 Responses

  1. shokin

    Encore sur chez Microsoft (ou Apple) ? ^^

    Un fichier d’installation qu’on aurait gardé sur un disque externe ne pourra plus aboutir à une installation habituelle chez Windows 8 (et 9, et 10…) ? Et les logiciels libres pourront-ils être installés (par exemple ceux de sourceforge.net) ?

    En tout cas, si c’est bien réel, ce n’est pas du tout libre. C’est presque du totalitarisme (une sorte de monopole) au sein d’un monde Windows.

    Je suis sous Linux Mint. Follow me. Il n’est jamais trop tard pour suivre la longue route mais libre. LOL

  2. Adil Sabry

    Le problème maintenant va être comment les développeurs vont ils faire pour les jeux qui sont obligatoirement PEGI 18, comme le prochain GTA qui va surement sortir sur PC (a moins de faire une version censuré mais j’en doute).
    En tout cas, je suis satisfait avec Windows 7 et je compte y rester là-dessus, sauf si je suis forcé de l’utiliser.

  3. Xarkam

    Je me suis arrêté de lire l’article à cette phrase : »tous les logiciels qui tourneront avec le nouveau système devront passer obligatoirement par le Windows Store, Microsoft exercera donc un contrôle total sur son écosystème logiciel. »
    Ceci prouve bien que le rédacteur n’a pas compris les différentes versions de windows, voir n’a même pas touché l’os.

    La seule version qui est bridée aux logiciels du store est Windows 8 RT.
    La RT qui est destinées aux tablettes « classique » ou de première génération.
    (en 2013 ms sortira une gamme de tablettes pro qui utiliserons le vrai windows 8)

    La version RT ne permettra pas d’importer des documents provenant d’un pc. Enfin de ce que j’ai pu lire (http://fr.canoe.ca/techno/materiel/…)

    J’ai un win8 RTM sur un de mes pc depuis 2 mois et étrangement, je peut installer ce que je veux dessus sans utiliser le ms-store.

    Alors la désinformation ça va un moment.

    Est-ce que les mec qui écrivent ce genre de papier réfléchissent un temps soit peux ?
    Ms va sortir un os où chaque entreprise/administration lorsqu’elle changera ne pourra plus utiliser son application métier si elle n’est pas sur le store.

    Non, soyons un peut sérieux. Ils sont la pour faire de l’argent, pas se fermer complètement aux acheteurs.

  4. iCe

    Quel pessimisme…
    Je vais répondre sur sujet que je connais, les jeux vidéo. Le patron de Valve c’est un peu emporté, Steam sera de la partie.
    De toute façon Windows 8 est déjà dispo. sur les site de warez, il sera bidouillé comme tout les autre Windows et il finira par être l’Os le plus utilisé quoi qu’on en dise.

  5. 1138

    @Xarkam
    « Je me suis arrêté de lire l’article à cette phrase : »tous les logiciels qui tourneront avec le nouveau système devront passer obligatoirement par le Windows Store, Microsoft exercera donc un contrôle total sur son écosystème logiciel. »
    […] »

    Eh bien tu aurais dû continuer ta lecture. S’il est vrai que cette partie de l’introduction n’est pas complètement vraie, l’article d’origine est mieux détaillé.

  6. Paradoxe

    @1138

    Laisse tomber, la réaction de Xarkam montre qu’il est plus intéressé par critiquer l’article que par le comprendre. Il a préféré jouer les chevaliers blancs plutôt que d’être le sage. Il a fini en Don Quichotte.

    Il est trop intéressé par défendre ses choix pour se justifier aux yeux des autres qu’à avoir un esprit réellement critique. 🙁

  7. Mathieu Hollebecq

    Artcile mauvais. L’auteur n’a pas touché une seule fois Windows 8. Si non ne connait pas le sujet sur lequel on blogue, autant ne pas bloguer ou ouvrir un skyblog, le niveau correspond mieux, en plus on peut mettre des couleurs, des titres qui clignotent et des petits lapins en fond

  8. M. P.

    Pour écrire un tel article, il faudrait connaitre un minimum le produit…

  9. paulez

    L’article ne dit pas qu’il faut passer par Windows store pour installer un logiciel pour Windows 8 (ce qui serait faux) mais que la nouvelle interface tactile (qui ne peut être utilisée que par des logiciels provenant du Windows store) pourrait devenir l’interface incontournable dans le futur, et donc de facto restreindre l’installation de logiciels à ceux disponibles sur le Windows store, par son caractère incontournable.

  10. Kwak

    C’est sur qu’on ne peut trouver l’article que mauvais quand on commence déjà à bidouiller sur W8. Il n’y a qu’à cliquer sur le joli lien « mathieu Hollebecq » pour voir que l’avis n’a pas d’intérêt…
    ah, et avant de dire aux gens de poster sur un skyblog, il vaudrait mieux faire un blog qui soit moins moche, parce que Onefor4 a quand même une sale gueule de MFA de fin 90.

    J’attends de voir ce que l’OS va donner mais ça fait très longtemps que je me tâte à linuxer.

  11. Dan Hrr

    Bon comme les autres je n’ai pas du tout apprécié la confusion évidente entre les versions de Windows, mais j’ai continué à lire malgré moi (histoire de rire un peu).

    Tout d’abord, on peut TOUJOURS installer n’importe quel logiciel sur Windows 8 dans sa version x86 ou x64. La version Windows RT a destination des processeurs de type ARM n’aura accès qu’au Windows Store. Et encore mieux, les versions x86 et x64 de Windows auront aussi accès à ce Store, pour toujours plus d’applications.

    Aujourd’hui, Steam tourne sur Windows 8. Le marché qui échappera à Steam, Origin et consorts sera celui du Store. Et encore, ce n’est pas certain, car ils pourraient tout de même s’y installer.

    J’imagine très mal le jour où nous seront uniquement sur du WinRT et que nous n’aurons plus accès à Win32. Cela couperait la compatibilité avec tout ce qui existerait jusqu’à ce jour. Apple l’a fait avec son dernier OS (disparition de Rosetta, support uniquement des applications 64 bits), et pour le coup plein d’applis (jeux par exemple) ne sont actuellement plus utilisables. C’est du grand n’importe quoi.

    Tu as ensuite peur de la censure : à ce que je sache, que ce soit chez Apple ou chez Google Android ou Windows, certains contenus sont « bannis » ou interdits. Pourtant, tu as GTA3 sur iOS, un jeu PEGI 18. Un contrôle parental, ou une autre solution du genre sera très probablement utilisée. Tu crois vraiment que MS se priverait de mettre Gears Of War ou Halo sur son Store ? Certainement pas.

    Certes, MS aura un contrôle total sur son système WinRT, mais je ne vois pas ce que cela a de différent de iOS ou même d’Android (soyons fous, même du market dans Ubuntu), dans la mesure où quand tu restes dans l’officiel, la censure de l’éditeur est toujours présente quand il souhaite la mettre en place.

    Bref, réfléchis un peu plus avant de t’exciter et de poster un article de blog aussi incomplet, qui montre une vision d’esprit bornée, et qui induit les lecteurs en erreur. Je ne dis pas que tu as tout faux, mais tu vois de travers et tu occulte certains passages selon que cela t’arrange ou non. (ou sinon c’est que tu manques d’infos, ce que je suis OP à te fournir).

    Cordialement

  12. Mathieu Hollebecq

    Kwak : Je proposais d’aller sur Skyblog niveau richesse de contenu, pas design 😉 Je ne critique pas l’avis de l’auteur qui semble détester Windows (ça arrive, je ne fustige personne). Je critique plutôt le fait d’écrire un article qui se base clairement sur des « on dit » voire sur quelques infos lues vite fait en diagonale (mais vraiment vite fait alors). Dès les premiers paragraphes ont lit des énormités et abominations. Dire « tous les logiciels qui tourneront avec le nouveau système devront passer obligatoirement par le Windows Store » est totalement faux, ce n’est pas une question de point de vue ou de gout, l’auteur ne s’est pas renseigné (ou à peine) et n’a pas du tout testé le produit qu’il critique tant. A partir de là je ne vois pourquoi quelqu’un qui aime un produit (en l’occurence moi 🙂 ) et qui sait pourquoi il l’aime serait moins crédible que quelqu’un qui ne connait pas sans avoir testé 😉

  13. David Cugier

    Et pour soutenir Mathieu je dirai surtout que ce que l’on fait là avec Windows 8 est purement et simplement un énorme procès d’intention qui a peu de chance de se produire… Bref messieurs/mesdames Irma, avant de sortir votre boule de cristal je vous demanderai d’abord de tester le produit de fond en comble 😉

  14. j-c

    @ Dan Hrr, Mathieu Hollebecq, David Cugier:

    Je ne connais pas du tout W8. Par contre, j’ai entendu très peu d’informations sur comment installer une application Modern UI (c-à-d une application utilisant le start-screen) sans passer par le Windows Store.
    C’est bien de ça, et uniquement de cela qu’il s’agit lorsqu’on dit: « tous les logiciels qui tourneront _avec le nouveau système_ devront passer obligatoirement par le Windows Store » (« le nouveau système » fait référence à la nouvelle interface, pas à l’OS (un système n’est pas forcément un système d’exploitation) ).

    C’est bien le point important de l’article, qui fait le parallèle entre « le desktop à la Win7 » et « MS-DOS »: rien n’interdit aujourd’hui personne de programmer un logiciel pour MS-DOS, mais les outils modernes sont tout simplement incompatibles avec ce dernier. L’auteur pose juste la question: dans 20 ans, pourquoi est-ce que les outils modernes seront rendus compatible avec le « desktop », vu que celui-ci a vocation, d’après ce que dit Microsoft, de ne pas être plus utilisé par le grand public que l’est MS-DOS aujourd’hui ?

    Quelle est la procédure pour installer une application Modern UI utilisant le start-screen sans passer par le Windows Store ?

    Ce serait dommage de condamner aussi virougeusement un article uniquement parce que vous n’avez pas compris une phrase.

  15. Amarok

    Mais c’est qu’ils ont vraiment l’air d’y croire, les gars de chez MS !

    Le simple fait de proposer un OS unique pour tablettes, smartphones et ordinateurs de bureau est à mon sens ridicule. Bien sûr il y a de nombreux avantages comme ceux cités dans l’article, mais on n’utilise pas un PC comme on utilise un smartphone. Je ne vais pas discourir longtemps là-dessus puisque le débat est le même que pour les environnement de bureau nouvelle génération (Unity et Gnome3).

    En revanche, arrêtez de croire que Les jeux PEGI 18 seront bannis à jamais de Windows, et que GNU/Linux deviendra un OS de gamer. Les décisions de MS changeront si l’environnement de W8 devient effectivement une nouvelle norme. Ballmer et ses copains sont peut-être dans un doux rêve d’OS où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et tout le monde il est à leur botte, mais ils respecteront leurs idéaux afin de satisfaire ceux qui sont après tout les premiers concernés par l’utilisation d’un OS stable, performant et avec une grande diversité d’applications…

    … à savoir leurs portefeuilles.

  16. David Cugier

    @j-c Je précise quand même que Microsoft n’a absolument jamais communiqué sur le fait que le desktop viendrait à disparaitre… J’aimerai avoir quelques sources sur ce qui est avancé là dessus car lorsque je vois tourner Windows server 2012 qui, certes, possède le startscreen ne possède aucune application Modern-UI ni même de Store j’ai des doutes quant à la non-pérennité du desktop…
    Donc comme je l’ai dit plus haut, cet article ne fait qu’un procès d’intention à Microsoft et c’est ce que je déplore…

  17. goofy

    À ceux qui claironnent que l’article est mauvais parce que l’auteur n’a jamais testé le produit et que c’est un simple procès d’intention je recommande la lecture des 2 appendices qui figurent au terme de son article original http://mollyrocket.com/casey/stream… où il apparaît que l’auteur a enquêté, cherché à savoir avec précision, interrogé les responsables de Microsoft. Son article choisit certes un camp (et alors ?) mais il est argumenté et documenté. Quelques commentaires ne peuvent pas prétendre l’être autant, même s’ils ont d’indéniables qualités d’humour involontaire.

  18. Mathieu Hollebecq

    Quand je parlais du mauvais article, je parlais de l’auteur « framablog », pas l’auteur de l’article traduit. Pour ce dernier, je ne nie pas qu’il y a de la recherche (beaucoup) même si je trouve l’analyse assez farfelue, ça mélange à peu près tout, c’est bourré de suppositions (certes Microsoft ignore ce qu’il se passera en 2032, mais Casey Muratori n’en sait vraiment pas plus 🙂 ) et il répète dans son appendix que TOUTE les applications Windows 8 viendront du store ( « operating systems which require all software to come from a single store »), ce qui est, en dehors de toute opinion, complètement faux.
    Quand aux questions qu’ils posent aux gens de MS, ça concerne uniquement les applications « Modern UI », il ne s’en sert pas pour justifier son imagination. Mais je ne note et je salue quand même la recherche et la profondeur de l’analyse, je ne fait que la « commenter » et en donne mon avis personnel, en dehors de quelques faits faux, l’analyse relève simplement d’un point de vue

  19. David Cugier

    @goofy

    Bon allez on va rentrer dans les détails techniques.
    Il compare l’incomparable, exemple : skyrim, ce dernier tourne sur x86 donc même pas destiné à Windows RT (qui nécessite obligatoirement le store pour installer quoi que ce soit). Donc sur Windows 8 aucuns soucis… 1ere erreur…
    Ensuite, il a l’air de faire l’amalgame entre Windows 8 et Windows RT, Widows RT est un OS TABLETTE et ne sera JAMAIS destiné à un usage pc comme on le voit actuellement avec Windows 7… 2eme erreur…
    Comme dit précédemment le store ne sera obligatoire que sur la version RT de l’OS, store qui a effectivement la prétention de contrôler un minimum son contenu, et je doute que Google ou Apple ne fassent pas la même chose sur leur store… 3eme erreur…
    Bref… je pourrais continuer mais la flemme tout ça… Comme quoi on peut faire de beaux articles avec de belles tournures de phrases cela ne nous donne pas raison pour autant… Et cela vaut de même pour les sources… A bon entendeur.

  20. Joffrey Kern

    « Windows 8, le nouveau système d’exploitation de Microsoft, qui sera le même pour PC, tablette et smartphone » FAUX
    Sur smartphone, nous aurons un OS appelé Windows Phone 8.
    Sur tablette ARM, nous aurons Windows ARM.
    Sur un PC Intel/AMD, nous aurons Windows 8.

    « C’est certain, l’interface entièrement rénovée sera plus au goût du jour, maintenant que la vaste diffusion des appareils mobiles nous a accoutumés à d’autres gestes que cliquer sur des icônes… »
    Microsoft n’a en effet implémenté aucunes gestures
    http://msdn.microsoft.com/en-us/lib

    « Le libristes habitués aux versions successives plus ou moins buguées de Windows (et celle-ci promet déjà de l’être) hausseront sans doute les épaules et retourneront à leur Debian. »
    Evidemment que Windows 8 est le seul système d’exploitation contenant des bugs…
    Debian pour un utilisateur lambda, c’est d’une simplicité déconcertante.

    « tous les logiciels qui tourneront avec le nouveau système devront passer obligatoirement par le Windows Store, Microsoft exercera donc un contrôle total sur son écosystème logiciel. »
    FAUX, Uniquement pour Windows RT et Windows Phone 8. On sait très bien que ce système de diffusion n’existe pas chez les concurrents…
    http://store.apple.com/fr
    https://play.google.com/store

    « De plus, la compatibilité maintenue de l’ancienne interface avec la nouvelle, si elle semble assurée dans une première étape, pourrait à terme en signer la disparition pure et simple, comme le souligne l’auteur de l’article ci-dessous, qui établit judicieusement un rappel historique : souvenez-vous de la manière dont MS-DOS a progressivement été effacé du paysage après une brève période de coexistence avec Windows 3.0. »
    Rien ne prédit la mort de l’interface bureau. De plus, la console MS-DOS est beaucoup plus évolué que l’interface graphique, cela va s’en dire…

    Rien à dire de plus, l’introduction n’est pas représentatif de la réalité, vous pouvez passé votre chemin.

  21. j-c

    @ David Cugier:

    « Microsoft n’a absolument jamais communiqué sur le fait que le desktop viendrait à disparaitre… « :
    C’est exactement l’argument de l’article lorsqu’il fait le paralléle avec le desktop et MS-DOS.
    Je ne pense pas que Microsoft ai jamais communiqué sur la disparition de MS-DOS.
    De la même manière, MS-DOS est p-e toujours utilisé dans des usages spécifiques tels que peuvent l’être les serveurs.
    Par contre, oui: Microsoft encourage les développeurs a utiliser l’interface Start-screen et le store (cf. Visual Studio, le terme « application windows 8 » qui remplace « metro » et « modern ui » et qui sous-entend que Win8 = application « mderon ui », …), et ce bien plus que MS encourageait à utiliser le desktop plutôt que MS-DOS.

    « skyrim, ce dernier tourne sur x86 donc même pas destiné à Windows RT »:
    Je n’ai pas du tout compris la même chose que vous.
    L’auteur dit:
    1) Skyrim pour PC a été rendu disponible sur Windows, pas MS-DOS.
    2) Une application « comme Skyrim », c-à-d qui aura été conçue pour le nouveau système (= interface start-screen) tout comme Skyrim a été conçu pour Windows et pas pour MS-DOS, ne pourra pas ne pas passer par le store.
    Votre interprétation est de croire que l’auteur parle de Skyrim, alors qu’il parle d’une situation « à la skyrim » dans un avenir où le desktop sera le MS-DOS d’aujourd’hui.

    « Ensuite, il a l’air de faire l’amalgame entre Windows 8 et Windows RT »:
    Si je ne m’abuse, les termes « metro » et « modern ui » ont été remplacé par la dénomination officielle « application windows 8 ».
    P-e que l’auteur ne fait qu’utiliser le terme officiel, et c’est vous qui en concluez qu’il y a amalgame.

    Personnellement, quand qlq chose me parait faux, la première chose que je fais, c’est de me poser la question de savoir si ce n’est pas moi qui ai mal compris avant de descendre l’auteur dans les commentaires.

  22. antoine

    Comme tout article qui parait sur le net, il faut avoir son propre avis critique.
    Cet article contient des choses vrais, et porte a la réflexion. Et dans cet esprit, je crois que ce blog a son mérite.
    Oui, il y a des choses fausses, des raccourcis faciles etc. Mais j’ai lu cet article avec grand plaisir, mission accompli!

  23. David Cugier

    @j-c
    Autant pour moi je me suis emporté et ai répondu à la va-vite.
    Pour répondre à vos arguments,
    « C’est exactement l’argument de l’article lorsqu’il fait le paralléle avec le desktop et MS-DOS.
    […] et ce bien plus que MS encourageait à utiliser le desktop plutôt que MS-DOS. »
    Ce que j’ai dit tient toujours, c’est un parallèle qui n’a pas lieu d’être, le Desktop apportait beaucoup sur MS-DOS qui grâce au soutient des développeurs a été finalement choisi. Là le cas est complètement différent, Modern-UI n’apporte rien sinon le tactile, les applis sont cloisonnées et ne peuvent accéder qu’à un nombre limité (sinon nul) de services locaux. Les développeurs ne suivront jamais aussi massivement que sur MS-DOS. (d’ailleurs concernant la rétro-compatibilité je vous invite à lire cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=vPn… )
    D’ailleurs cela tient aussi pour l’exemple Skyrim (qui n’est qu’un détail finalement)

    « P-e que l’auteur ne fait qu’utiliser le terme officiel, et c’est vous qui en concluez qu’il y a amalgame. »
    Non non c’est bel et bien un amalgame : http://www.cnetfrance.fr/news/moder

    Je pense avoir sauté quelques détails en effet mais quand on lit le titre et les différents paragraphes un procès est clairement fait et sur quoi ?
    La fermeture du système, chose qui n’est clairement pas le cas… Donc oui, procès d’intention…

  24. j-c

    @ David Cugier:

    Oui, il semblerait que ça n’arrête pas de changer:
    le 9 aout, c’était « application windows 8 » ( cf. http://www.theverge.com/2012/8/9/32… )
    et le 10 aout, c’était « modern ui » ( cf. http://www.theverge.com/2012/8/10/3… ).
    Au final, difficile de tenir rigueur à l’auteur de l’article alors qu’il utilise un vocabulaire qu’a utilisé Microsoft lui-même.

    Il y a amalgame uniquement si l’auteur n’a pas utilisé le « 2éme nom historique ». Lorsque vous affirmez qu’il y a effectivement amalgame, vous affirmez que vous savez mieux que l’auteur ce qu’il a voulu dire, ce qui est quand même gonflé de la part de qlq’un qui vient donner des leçons.
    Quand on voit le travail qui a été fait sur ce sujet, que pensez vous qu’il soit le plus probable: l’auteur s’est renseigner longuement sur des points de détails mais n’a pas compris qlq chose pourtant indispensable à la compréhension de ces détail, ou bien l’auteur a utilisé un nom portant à confusion ?

    « Les développeurs ne suivront jamais aussi massivement que sur MS-DOS. »:
    Et vous critiquez l’auteur pour faire des prédictions dans le vent ?!
    Je suis d’accord pour dire qu’il y a des différences, mais les développeurs ont pourtant suivi sur IE6 en son temps, et sur l’ipad aujourd’hui qui est bel et bien fermé. À cela s’ajoute que le grand public ne va pas lire les blogs des développeurs: s’il ne trouve pas son application favorite, il payera pour la première alternative qui lui tombe sous la main. Vous êtes prêt à parier que personne ne va profiter de l’aubaine, et rendre le boycott du développeur totalement inutile ?

    Par ailleurs, le discours « ce n’est pas sûr donc il ne faut pas en parler » est stupide. C’est comme dire: « il y a 1 chance sur 10 que je me casse la jambe alors si tu me dis ‘attention, tu risques de te casser la jambe’, tu es un imbécile qui se prend pour madame Irma ».
    L’article explique très bien sa motivation avec:
    « 
    Du coup beaucoup moins de gens ont réagi au problème posé par Windows 8 que si la déclaration avait été comprise différemment.
    Mais est-ce bien réaliste de croire que l’ordinateur de bureau sous Windows sera encore une plateforme informatique utilisable à l’avenir ?
    « 
    Pour reprendre l’analogie du cassage de jambe, c’est comme si qlq’un disait:
    « le terrain est moins dangereux qu’il pourrait l’être, mais est-ce que pour autant la probabilité de se casser la jambe est suffisamment basse pour qu’on puisse l’ignorer ? est-ce qu’on n’a pas un faux sentiment de sécurité en constatant que ça n’est pas la pire situation possible ? »

    Bref, les réactions sont juste partisanes: bcp de critiques de cet article font exactement ce qu’ils critiquent, mais ils sont juste persuadés d’une hypothèse qui ne va pas dans le sens du sujet de l’article (tandis qu’en relisant l’article, vous verrez que l’auteur ne fait qu’expliquer pourquoi c’est _possible_ (ce qui est différent de faire une prédiction)).

  25. Benoit

    Est-ce que cela veut dire qu’on ne pourra plus installer p.ex. LibreOffice si LO ne passe pas par le Windows Store?

  26. David Cugier

    @Benoit Si, mais seulement sur Windows 8, Windows RT étant destiné principalement aux tablettes ne permettra pas cela.

    @j-c
    Le problème étant que les communications ont été faites il y a deux mois. Les deux articles datent d’octobre donc si on peut leur en tenir rigueur.
    Le fait est que l’auteur a fait un vrai travail de recherche cela est indéniable et je ne le critiquerai pas là dessus n’ayant moi même pas le courage de faire ce genre de travail.
    Ce que je critique c’est le fond, pour revenir sur le terme, une recherche un tantinet plus approfondie lui aurait permit de ne pas faire le mélange Windows 8/Windows RT car la communication a eu lieu il y a deux mois… DEUX MOIS ! Il est aisé de retrouver ça sur internet de surcroit. Pour le coup il ne s’est limité qu’à l’article qu’il traduit…

    « Et vous critiquez l’auteur pour faire des prédictions dans le vent ?! »
    En effet, puisqu’on en est aux comparaisons ou analogies, voyons… Un OS PC qui partage son store avec un OS tablette ça me fait penser à quelque chose…. Ah oui ! Apple !
    Bon sang mais même Apple ne s’est pas risqué à obliger les utilisateurs de OSx à utiliser le store ! Je ne fais pas de prédictions, je me base juste sur des faits d’actualités avec un niveau de comparaison un peu supérieur à la migration MS-DOS/Desktop excusez moi du peu !

    L’analogie du cassage de jambe, le problème c’est que là on ne se contente pas de dire que le terrain est dangereux, on précise même qu’il faudrait le raser histoire d’être tranquille.
    « Le libristes habitués aux versions successives plus ou moins buguées de Windows (et celle-ci promet déjà de l’être) hausseront sans doute les épaules et retourneront à leur Debian. » Pour moi cette phrase parle d’elle même…

    Je ne me prétend pas objectif sur la question loin de là mais l’article est lui même tout autant partisan sinon plus que ne le sont nos réactions.

  27. j-c

    @ David Cugier:

    Vous confirmez ce que j’ai dit: vous pensez que VOTRE prédiction est la seule valide et que tout autre prédiction ne peut donc pas avoir lieu.

    À propos des termes: mais reconnaissez le: si le terme utilisé est l’ancien terme, celui portant à confusion, votre affirmation « il y a amalgame » est fausse. Ensuite, si vous préférez discuter sur le vocabulaire pour masquer le fait que ce que vous reprochiez à l’auteur n’est pas forcément ce que vous affirmiez, libre à vous.
    Perso, je regrette que l’auteur ai utilisé un terme ambigu (et encore plus que MS ai mal communiqué à ce sujet), mais cela ne vaut pas une descente en flèche.

    « on précise même qu’il faudrait le raser histoire d’être tranquille. »:
    Vous êtes sur que vous n’avez pas délibérément voulu interpréter le message de cette façon après avoir classé l’auteur dans la catégorie « méchant hateboy anti-MS » sous prétexte que son discours ne collait pas au votre ?
    Relisez la phrase que vous citez. Elle dit juste: « les libristes se diront que eux n’ont rien à craindre ». L’article qui suit cette intro ne fait que dire: « hé ? mais p-e que cela va quand même poser des problèmes, réfléchissons ensemble ». En quoi est-ce une attaque ?

  28. David Cugier

    @ j-c
    Entre parenthèse, il n’y a jamais eu d’ambiguïté quant à la dénomination de Windows 8, Windows RT et Windows Phone 8 selon Microsoft et pourtant l’amalgame est bien là :
    « Le succès de Windows 8 sur le marché des tablettes et des smartphones est loin, très loin d’être garanti. »
    ou encore :
    « Si vous achetez Windows 8, le seul endroit où vous pourrez télécharger des logiciels qui s’intègreront à la nouvelle interface de système, ce sera le Windows Store officiel » et là c’est carrément faux…
    Pourtant il parle bien de Windows RT (qu’il confond avec Windows Phone 8 d’ailleurs) :
    « Pour Windows RT, la version de Windows pour les tablettes peu puissantes et les téléphones, ce futur commence le 26 octobre. »
    Ou tout simplement la première phrase qui met absolument TOUT LE MONDE dans le même panier :
    « Windows 8, le nouveau système d’exploitation de Microsoft, qui sera le même pour PC, tablette et smartphone, devrait être lancé officiellement le 26 octobre, et on peut compter sur le puissant marketing de la multinationale pour nous abreuver d’images cool, avec des doigts qui caressent une interface tactile en tuiles sur un bureau attrayant. »

    Bref oui je m’accroche peut être sur un détail mais une distinction existe depuis l’annonce du prochain OS, et là dessus Microsoft n’as pas trop mal communiqué finalement contrairement à la dénomination de l’interface feu Metro. Cette distinction est floue quand on lit l’article, pire il y a de gros mélanges. Il n’y a qu’à voir le questionnement de Benoit plus haut qui demande si on pourra installer LibreOffice sans le Store sur Windows 8, évidemment puisque seuls Windows RT et Windows Phone 8 seront limités au Store… Chose qui n’est pas claire après lecture de l’article…

  29. j-c

    @ David Cugier:

    OK, donc, on est passé de « l’auteur ment délibérément, cet article est une honte » à « l’auteur utilise 2-3 fois un terme dans un sens trop générique ».
    Quoiqu’il en soit, cela ne rend pas le fond de l’article mauvais.
    Oui ou non y a-t-il mise en place d’un dispositif de passage obligé par le store pour certains systèmes de Microsoft ? Si la réponse est oui, alors, TOUT le raisonnement qui suit la phrase que vous remettez en question est valide. « windows 8 » ou pas, ça change rien au fond du problème.
    J’ai juste l’impression que le contenu réel, le message que cherche à faire passer l’auteur, vous passe au dessus de la tête parce que vous pensez bêtement que c’est un article qui a pour simple but de descendre Windows. Du coup, vous contre-attaquez sur des points de détails (p-e malheureux, certes) qui ne changent rien au sens du raisonnement.

    Ce qui est dommage, c’est que vous cherchez à discréditer ce message alors que vos arguments ne concernent même pas ce message.

    ‘Faut un peu sortir de cette gueguerre immature qui voit tout ceux qui ont une réflexion critique sur Windows 8 comme des « hateboys » motivés par la haine de Microsoft, et qui vous fait pousser des cris d’effroi parce que, crime suprême, l’auteur a osé dire « le store est obligatoire sous Windows 8 » alors qu’il aurait du dire « le store est obligatoire sous Windows RT » (c’est sûr que les conséquences de cette abus de langage seront désastreuses).

  30. ncommiss

    Ce serait bien de se documenter avant de pondre des articles comme celui-ci…

    1 – Au dernières nouvelles, Windows 8 n’est pas utilisable sur PC, Tablettes et Smartphone.
    Windows 8 -> PC/PC tactiles
    Windows RT -> Tablettes
    Windows Phone 8 -> Smartphone
    Ils ont la même apparence, sont de la même famille mais ne sont pas les mêmes produits.

    2 – Seul Windows RT ne pourra installer que des applications du Store. Oui, c’est pas tip top, mais à ce moment là, autant prendre une tablette Android, là, on peut installer sans passer par le Play Store.

    3 – Windows 8 ne sera pas limité, vu que Microsoft a pas vraiment envie de perdre les 3/4 des clients.

    4 – Windows RT sera incapable de faire tourner des applications x86 / x64

  31. 6LV1

    Article plutôt amusant quand il est prit au second degré 🙂
    Les références avec MS-DOS sont tout simplement magique !! Critiquer MS d’avoir fait évoluer le bout de silex en couteau Suisse il fallait y penser.

  32. Amiga

    […] exactement comme les Macintosh et Amiga ont fait disparaître la ligne de commande des interfaces utilisateurs dans les années 80.[…]

    Bonjour,

    Non, votre affirmation concernant l’Amiga est fausse. Utilisateur de l’Amiga500, la ligne de commande n’a jamais disparue. Pour information l’OS était construit sur un base Unix.
    Amiga500 powaaa

  33. j-c

    @ ncommiss:
    Les points soulignés n’ont pas grand chose à voir avec la réflexion qui est traitée dans l’article. Faites l’exercice: lors de la lecture, corrigez les points en question dans votre tête, et l’article sera toujours aussi pertinent.

    @ 6LV1:
    Hein ? Où est-ce que l’auteur reproche à MS la disparition de MS-DOS, ou encore prétend que MS-DOS ne devait pas être remplacé ?
    L’auteur dit simplement: lorsqu’on a un nouvel outil A qui est plus utilisé que l’outil B (pour quelques raisons que ce soit), les plateformes de développement se focalise sur A et perdent leur compatibilité avec B.
    Il dit donc: si l’outil Start-screen devient plus utilisé que l’outil Desktop, d’ici quelques années, on risque de ne plus trouver des plateformes de développement compétitives incompatibles avec le desktop.
    En quoi est-ce faux ou dur à comprendre ?

  34. 6LV1

    @ J.C.
    Pourquoi continuer avec un outil B lorsque le A le fait en mieux ?
    Si resté à l’age de pierre vous convient rien ne vous empêche de garder un vieux Pentium II sous Win98.
    Le tactile étant actuellement en plein expansion je trouve cela judicieux de la part de MS de sortir une interface tactile en parallèle du Desktop, mais rien ne prédit que cette dernière disparaitra, du moins tant quelle aura son utilité.

  35. popart

    Pourquoi continuer avec un outil B lorsque le A le fait en mieux?
    En tant que traducteur, je vois très bien pourquoi continuer avec l’outil A (en l’occurrence le tactile)
    Et à mon avis, il y a un paxon de profession qui doit penser la même chose

  36. popart

    Ce qui me fait dire que le desktop n’est pas près de disparaître…

  37. ncommiss

    @ j-c
    L’article reste pertinent, certes, mais quand on voit ce genre d’erreurs (grosses comme des maisons) on ne peut que les relever.
    L’information, c’est bien, mais quand elle est juste.

  38. popart

    pardon, dans ma première intervention, lire desktop au lieu de tactile
    toutes mes excuses.

  39. 6LV1

    @popart
    Par outil A et B je parlai de passer de la ligne de commande à la version Desktop.
    Celle-ci n’est évidemment pas prête à disparaitre :).

  40. j-c

    @ 6LV1:

    Hein ? C’est justement ce que je dis: il n’y a aucun intérêt à ne pas passer à l’outil A !
    Je ré-explique: dans 20 ans (20 ans, c’est énorme: il y a 20 ans, c’était l’époque de Win 3.1 !), pourquoi continuer à utiliser des outils basés sur la « technologie desktop win32 » alors qu’il y aura (probablement) la « technologie RT ». Du coup, ce que dit l’auteur, c’est que:
    – aujourd’hui, personne ne vous empêche d’utiliser MS-DOS. Mais personne ne le fait, ce qui fait que les outils intéressants n’existent plus sous MS-DOS et ce qui fait que MS-DOS est en pratique inutilisable dans bien des cas.
    – demain, personne ne sera p-e empêché d’utiliser la technologie « desktop win 32 », mais comme « RT » sera plus attractif, les outils seront développés pour « RT » et rendront le développement pour « desktop win 32 » bcp moins attractif.

    Voilà le point intéressant: les gens disent: les restrictions sur la techno RT ne sont pas un problème, car on peut toujours utiliser la techno desktop win32. Ce que répond l’auteur, c’est: l’usage ou non de la techno win32 n’étaient pas perçue comme un problème pour la même raison, car on pouvait utiliser MS-DOS. Mais aujourd’hui, en pratique, utiliser MS-DOS n’est pas une option sérieuse.

    @ ncommiss:
    Mouais, je ne suis pas sûr que le texte aurait gagné à devoir expliquer ce qu’est Windows 8, Windows RT, … sur un bon paragraphe (va expliquer que Win RT est sur les tablettes, sauf que Surface utilise Windows 8 Pro et que certaines tablettes ressemblent à des laptops, sans compter que tout peut changer demain).
    À part le cas où Windows RT est assimilé à Windows Phone, pour tout le reste, l’abus de langage « Windows 8 » pour regrouper « les nouveaux produits microsoft de la génération Windows 8 » est selon moi OK, et évite de perdre le lecteur dans des explications inutiles.
    Bizarrement, les seules personnes perturbées sont celles qui ont passé du temps à comprendre les termes Windows 8, Windows RT, … Cela ne concerne pas le lecteur « normal » de cet article, qui retiendra le message et ne va certainement pas utiliser cet article comme référence pour savoir quel système est utilisé sur sa tablette ou son smartphone.

  41. stunt

    J’ai trouvé l’article dans sa totalité fort intéressant.
    Malheureusement, si on s’arrête en cours de route ou si on le lit en diagonale, on risque la désinformation. Le commentaire de Adil Sabry ou encore celui de Xarkam en sont la preuve.
    Je rejoins également certains d’entre vous qui pointent la confusion qui règ dans l’article. Il faut être au courant qu’il y a différentes architectures qui existent (ARM, x86), qu’il y aura une version de Windows spécifique à l’un (RT), etc… pour arriver à coller tous les morceaux.

    Personnellement, je suis fan de Windows 8. Vraiment. Je m’y suis vite accomodé (j’ai la version Enterprise depuis sa sortie mi-août). Peut-être parce que j’ai également un Windows Phone. (Non je ne suis pas un fanboy, j’ai également un Macbook à la maison).

    Cependant, le fait d’avoir un Market fermé, et surtout trop restrictif, peut effectivement constituer une menace pour la suite.
    J’émets un bémol cependant par rapport à ce qui est dit dans l’article.
    Je ne pense pas qu’on puisse aussi vite se passer du Windows traditionnel comme on s’est passé de MS-DOS pour la simple et bonne raison que l’explosion de l’informatique a été telle que Windows est partout, dans toutes les entreprises (ou presque). Ce n’était pas autant le cas avant.

    Ainsi, bousculer l’éco-système actuel me parait vraiment complexe. Infaisable ? Non, mais cela nécessiterait une période transitoire bien plus longue. Windows 8 sonne-t-il le début de cette période ? Pour ma part, avant de me prononcer définitivement, j’attends de voir la direction prise pour…. Windows 9.
    Si la tendance s’accentue, il faudra vraissemblablement faire une levée de boucliers.

    Ah oui, je n’ai pas parlé de Windows RT. Parce que j’aime trop les applis x86, et que j’espère vraiment qu’on continuera d’avoir des applications classiques de ce type là dans le futur.
    Donc Windows 8, OUI, Windows RT NON !

  42. cmbxl

    @stunt

    Merci pour ce commentaire intéressant car je me suis presque cru dans un débat concernant le bienfondé d’acheter le dernier iPhone 5 avec son lot de convictions biaisées et de parti pris. Quoi qu’il en soit, la machine de guerre marketing est lancée pour nous lessiver le cerveau et nous encourager à adopter cette « révolution » alors windows 8, peut-être, mais en gardant un Android, linux et iOS à portée de main 🙂

  43. llm

    @ j.c.

    Quelle patience à ré-expliquer l’article à des gens qui ne veulent pas le comprendre et faire l’effort d’extrapolation que propose l’auteur… moi j’aurais laissé tomber rapidement ! pour ma part j’ai trouvé l’article très bien écrit et très bien documenté. Dès la première lecture j’ai évidemment remplacé w8 par w rt là où c’était nécessaire. cette fiction me parle… Je vois bien MS désireux d’offrir à ses actionnaires une cash machine comme l’ap store d’apple ou google play… ce premier pas rend très pertinentes les interrogations et inquiétudes de l’auteur pour le moyen terme. je partage.

    Par ailleurs merci pour tes commentaires et précisions, bien écrits, pédagogues et parfaitement clairs 🙂

    Loïc

  44. Erwann

    L’article est avant tout un article de « projection » dans le futur.
    Au regard des évolutions de ces 20 dernières années, des comportements de certains éditeurs, l’article propose une réflexion sur ce qu’il pourrait arriver d’ici 10 ou 20 ans.
    Il n’y a aucune prétention à établir une/la vérité unique.
    L’objectif est d’encourager les consommateurs, les utilisateurs et les développeurs à réfléchir sur ce qui pourrait arriver.En 30 ans d’informatique « grand public », nous avons été habitués au double-langage ainsi qu’à des procédés marketing quasi criminels (cf. DR-DOS, …), alors essayons pour une fois de capitaliser les mauvaises expériences passées pour éviter que certaines erreurs ne se répètent.

    Remarque
    Nous ne lisons et ne parlons ici que d’applications grand public et de loisirs.
    Il ne faut pas oublier qu’en 20 années, Windows est devenu une plateforme industrielle. Personnellement, je n’y ai jamais été favorable, il n’empêche que c’est la réalité.
    Les évolutions marketing, technologiques et ergonomiques que représente Windows 8 ne vont pas sans poser de problème dans un environnement industriel.
    Je ne souhaite pas que des évolutions de Windows – et l’incapacité à pouvoir utiliser des versions plus anciennes – obligent au remplacement d’équipements coûteux, encore en état de fonctionner mais pour lesquels on ne trouve plus ni PC, ni OS compatible.

  45. Erwann

    J’en remets une couche !
    La projection dont parle l’article passe tout d’un coup de la prospective à un début de réalité: cf. http://www.clubic.com/navigateur-in
    Certes, il ne s’agit aujourd’hui que de Windows 8 RT.
    Sans être parano, j’ai le sentiment que RT est le cheval de Troie qui va permettre de tâter le terrain et de voir jusqu’où il est possible de repousser les limites de la décence en termes de limitation et de contrôle.
    Vive MeeGo !!!

  46. JHUL

    Microsoft est revenu sur sa décision concernant le PEGI 18 depuis la parution de l’article

  47. Machaut

    Troll detected dans les commentaires :
    – Lecture en diagonale,
    – Appui sur des détails sans s’attaquer au fond du problème.

    Mais bon, à ceux qui trouvent l’article mauvais, je vais proposer une procédure :
    – déziper un programme DOS et bibliothèques associées dans un répertoire dédié.
    – créer un .pif (ou équivalent) vers le .exe voulu, gérant le redémarrage en DOS avec config.sys et autoexec.bat dédiés pour optimisation de la gestion de la mémoire conventionnelle,
    – le tout sous l’interface Desktop de windows8 (attention j’ai pas dit RT).
    Question subsidiaire, la même chose avec le startscreen.
    Ah oui, VM interdite (style VMWARE/Virtualbox, on part sur du natif sur le hardware, sans dualboot.

    Evidemment que ça marche, puisque MS a toujours géré la rétrocompatibilité de ses applications, preuve en est que skyrim peut être installé sous windows8. Et en plus c’est super simple à faire, beaucoup plus qu’avec DOSBOX, parce que debian c’est horriblement compliqué. Et puis tant qu’à faire, avec une version officielle, cela va de soi.
    (Pour les petits malins qui me diront que DOSBOX existe pour windows, cliclic setup.exe c’est pas plus simple que apt-get install)

  48. Shingo

    J’ai trouvé cet article intéressant. Même si mon commentaire arrive un peu tard, je pense qu’il est utile de remettre en question Windows. J’ai essayé Windows 8, il y a plus mois et j’ai fini par vite retourné sous Windows 7. Déjà pour commencer, l’interface ne me convient pas du tout et je suis contre l’utilisation du tactile sur un ordinateur de bureau. Je ne vais pas faire de grand commentaire, mais je dirais qu’il ne faut pas être aussi naïf. A quoi bon sortir un Windows Store si Microsoft ne compte pas l’imposer comme standard ? Installer des applications sans passer par le Windows Store ? Oui, c’est possible mais pour combien de temps ? Je suis certain que dans quelques années, toutes les nouvelles applications seront uniquement disponible via le Windows Store et rien d’autre. Sinon, je ne vois pas l’intérêt pour Microsoft de développer une telle interface pour nos PC. A la limite, oui pour les tablettes et autres appareils tactiles. Mais alors pourquoi sur des pc de bureau ?

    C’est vrai, c’est difficile d’affirmer que Windows 8 va devenir un système d’exploitation fermé, mais si vous êtes observateur, regardez un peu la mentalité de Microsoft avec sa Xbox 360 où il est le dieu incontesté ? Abonnement au Xbox Live à 6 euros par mois ou 60 euros l’année pour accéder à des fonctions futiles comme Facebook, Internet Explorer, créer un groupe, accéder à Tweeter, regarder la chaîne M6 ou Canal+ (en étant abonné déjà chez eux) et le jeu en réseau ? La Xbox 360, est le parfait exemple de ce que pourra devenir les futurs Windows. Il n’y a qu’à regarder le catalogue de jeux, de films et de musique. Si ça ne vous parle pas et bien je pourrais alors vous parler du langage de programmation C# et XNA où il faut payer un abonnement avoisinant les 90 dollars l’année pour publier des jeux sur Xbox 360 et accéder à certaines fonctions en ligne de XNA comme la gestion des profils utilisateurs et le jeu en ligne ?

    J’ai essayé il y a quelques jours Debian 6, j’étais fin décidé à quitter l’univers de Windows. Mon expérience est positive mais parce que je n’ai pas trouvé de langage de programmation similaire au C# avec un bon IDE, je me suis résolu à retourner sous Windows 7. Sinon, j’ai trouvé Debian 6 excellent, rapide et agréable à utiliser. J’aimerais retourner sur Linux une bonne fois pour toute, mais il faudrait avoir que je trouve le bon langage de programmation et le bon IDE.

  49. Amarok

    @Shingo :
    C’est triste d’abandonner Debian à cause d’un langage basé sur le C de Unix…
    Mais si tu critiques C#, pourquoi as-tu tant de mal à changer de langage ?

  50. DRAGON

    Cet article est très intéressant et l’auteur a une grande connaisse de Microsoft et Windows sa c’est certain. Beaucoup de gens n’ont pas bien compris le sens de cette article qui a mon avis était simple a comprendre. La question a savoir si le bureau classique va disparaitre d’ici 20 ans est pertinente car avec cette nouvelle version et ce nouveau concept apporter sur le système utilisateur PC le plus utiliser dans l’histoire de l’informatique, Microsoft est alors en train de tester et prévoir la direction et le possible contrôle maximum qu’ils pourront exercer pour forcer tout le monde a être contraint de fonctionner à leur manière ainsi que les développeurs. Je m’était déjà poser la question ayant un minimum de vision et d’instinct et j’espère que le bureau classique continuera de s’améliorer, d’évoluer et ne disparaitra pas dans 3 ou 4 future version de Windows nous obligeant à n’utiliser seulement l’interface moderne ainsi que ses applications préalablement autorisées, développeur triés sur le volet et tout les profits pour eux en plus de la surveillance de chaque compte utilisateurs mondiaux reliés à nos comptes et mails Microsoft. Chaque Application installé ou consulté serait journalisés ainsi que les paramètres du PC. La journalisation de chaque actions permettrait une surveillance accru des utilisateurs et de leur utilisation étant donner que plus aucun PC aujourd’hui n’est pas branché sur le net. L’auteur évoque la possibilité d’un contrôle total de son catalogue si le bureau classique viendrait qu’à disparaître comme cela a été le cas avec MS-DOS qui a disparu au profit de Windows 3.0 et c’est bien normal car c’était désuet le DOS. Maintenant je crois pas vraiment que l’interface moderne réussira a me faire penser que le bureau classique est désuet et que je soit pleinement satisfait à n’utiliser entièrement l’interface moderne…. anyway on es loin de là , l’interface moderne a beaucoup a évoluer avant mais oui ce pourrait devenir le cas, et ce jour là l’auteur aura eu raison et l’informatique en sera totalement bouleverser et ce changement commence maintenant petit à petit, un changement qu’on a pas connu depuis l’avènement de Windows 3.1 ! Et ce jour là toute les applications passeront par la politique de Microsoft et par le Windows Store mais cela ne signifie pas que ce ne sera pas convivial et bien à utiliser pour autant…. nous allons accepter ce changement et ne nous en plaindront pas dans 15 ans comme nous nous fichons de Dos en 2012. De toute façon personne ne peux prédire l’avenir mais c’est un jeu d’échec et les joueurs tente de se positionner avec une stratégie pour le futur succès ou échec de leurs visions. Tout peux arriver comme Microsoft pourrait réviser toute sa stratégie dépendant de l’acceptation générale de la nouvelle interface et étant une entreprise multimilliardaire ce ne sera pas un problème de se corriger. Il ne faut pas oublier que Microsoft programme un tout nouveau système d’exploitation en Langage C# À 99% DEPUIS 12 ANS … rien a voir avec Windows et ce projet s’appelle MIDORI. Pour ma part, dans le futur ils y aura plein de nouveau système d’exploitation a voir le jour et nous aurons toujours le choix de la liberté a moins que nous aimions l’encadrement. Linux Mint – Ubuntu ou Debian sont des système pas si mal mais ma seule critique est qu’ils y a beaucoup trop de version différentes, de système a un autre ce ne sont pas les mêmes commandes et cela rend l’utilisation difficile, il y a un manque de globalité dans Linux et c’est Chaotique, j’utilise Linux et je veux qu’il reste car il est important mais nous n’avons pas besoin de 63 versions différentes …. si les développeurs de plusieurs distribution s’associait Linux pourrait sans doute commencer à concurrencer réellement Microsoft. L’union fait la force et trop c’est comme pas assez !!! J’aime Windows 8 même si pour l’instant son utilité es limité, du genre j’aime bien lire les journaux, jouer a quelque petits jeux et avoir des notifications en temps réels de messages ou autres au même endroits mais c’est pas à tout casser, on ne risque pas demain matin de voir apparaitre Adobe Première Pro, Illustrator ou Photoshop ou même M-Audio Pro-Tool tournant entièrement sur cette interface… Microsoft aimerait bien avoir le contrôle total des applications à installer sur son système mais cela n’arrivera jamais parce que personne ne laissera arriver un telle contrôle, il y a trop d’alternative ou bien nous les créerons les alternatives. Eh puis la fin du monde n’est pas dans 3 jours et 22 heures !!!

  51. Lec

    Une constatation simple, techniquement l’interface UI/tactile aurait parfaitement pu être mise à disposition sans créer cet écosystème fermé. Il ne faut donc pas se tromper de débat, c’est bien la migration vers cet écosystème qui est sujet à débat, en essayant de le faire adopter progressivement sans trop de douleur et sur de nombreuses années (comme le passage de MS-DOS à Windows.)

    Un sujet annexe n’est pas abordé dans l’article. L’utilisation de Windows dans de très nombreux logiciels de services professionnels particulièrement avec les budgets « passage à l’an 2000 ». Les exemples dans la gestion, la finance, le contrôle de processus, la robotique sont pléthores. Tous ces domaines génèrent de l’argent et des investissements. Ils ont besoin d’une plateforme où il ne sera jamais acceptable de passer par une validation Microsoft pour livrer un correctif à un client. Imaginez une usine bloquée en attendant que le patch soit livré à son seul propriétaire/utilisateur via un MS-store, ça ne serait pas crédible. Si Microsoft s’engageait dans cette voie, il aggraverait la fuite vers Linux des ces professionnels qui étaient déjà tentés par le coté ouvert et performant de ces plateformes, mais restaient rebutés par le nombre des distributions, et le ROI pas toujours évident à démontrer. Les laisser partir est un risque d’aider l’unification vers un Linux qui aurait l’intelligence de se regrouper et de s’étendre vers les smartphones, libre, débarrassé de Google/android et arrivant à éviter les écueils des brevets qui verrouillent de plus en plus l’innovation. Je ne pense pas que Microsoft cherche à perdre le soutien de l’industrie.

    En conclusion la question suivante existe aussi: Microsoft ne cherche-t-il pas plutôt, à terme, à changer la donne. D’un coté un OS multiplateforme plutôt bon marché qui génère de l’argent via un AppStore comme Apple et Google et enferme le consommateur individuel dans sa nasse . De l’autre des plateformes pro plus orienté serveur et virtualisation mais à qui ils trouveront forcément un moyen de procurer les mêmes avantages technologiques et ergonomique, mais dans une autre forme qu’un Store verrouillé.

    Dans tous les cas on ne peut pas dire que l’on aille vers un grand progrès pour la vie privé du consommateur individuel. Le BigBrother de « 1989 » avait bien vu le virage, mais pas que tout le monde le prendrait en chantant aussi fort… Que vont ignorer Google, Apple et Microsoft de notre vie ?

    Réfléchir un peu en dehors du cadre que l’on veut bien nous montrer n’a jamais fait de mal à personne et en cela, l’article est très pertinent, agréablement orienté vers une recherche d’un résultat meilleur et donc très intéressant.

    @Erwann : en complément à ton article fort intéressant, la réaction de Mozilla, pour ceux qui croient que ce qui se passe actuellement est mineur. http://www.challenges.fr/high-tech/

  52. Pimos

    L’objectif de cet article est bien de se poser la question du futur de Windows et son utilisation grand public.

    Je pense que vous devez comprendre et anticipé que la partie Pro restera ouverte à terme et que finalement la partie particulier sera fermée. L’objectif étant que chaque particulier paie toutes ses applications et chaque OS (1 pour chaque matériel).
    Personnellement, j’ai toujours refusé d’acheter une licence Windows 200€ et un Microsoft Office 400€. Logiciels que j’ai toujours cracké. Microsoft n’a pas besoin de faire payer aussi cher les particuliers alors que les licences Pro se vendent à des prix astronomiques. Et que Office n’offre plus de réel évolutions depuis 10 ans. (un exemple parmi) et il faudrait maintenant payer le pack Windows Média !!

    Exemples personnels
    Mon Lumia 800 acheté 650€ est obsolète en 12 mais il ne sera pas porté vers W8 : cout 600 par an
    Chaque appli devient payante : vous acheté « plante contre zombie » : vous devez la payer 3 fois : une pour WindowsPhone, une pour Xbox et une pour Windows 8 ! arnaque !!
    Il faudra racheter le nouveau Windows tous les 24 mois : un pour le téléphone, un autre pour la tablette et un autre pour le PC sinon bridage des fonctionnalités.
    Pour développez sur Windows Phone, vous devez payez une licence développeur : un comble
    J’en passe beaucoup…
    Comparez votre budget Hi-tech 2000 et 2030. Ça va piquer !!!

  53. Manu

    « Pour développez sur Windows Phone, vous devez payez une licence développeur : un comble » => Enorme… Parce que pour publier une appli IOS ou Android, un dév ne paye pas?
    Pour info : non seulement il paye, et il paye plus cher, et à un ROI moindre….

    C’est dingue la tonne de fanboys Linux limites autistes qui n’ont jamais cherché à regarder plus loin que leurs distribs…

  54. nietseb

    @Shingo : Regardez du coté de MonoDevelop pour l’IDE, je pense que ce projet à un grand potentiel.

    Sinon, je pense que beaucoup de ses détracteurs n’ont pas compris le sens de l’article. Cet article est intéressant et présente un point de vue hypothétique mais crédible. Pourquoi refuser le boot sur le bureau, pousser les dévs sur l’interface Modern avec son store et prendre tant de risques pour ne finalement rien imposer ? Le parallèle avec le MS-DOS est malheureusement très juste. Je verrai bien à terme une scission grand public en RT et pro en x64 en lieu et place d’une unification…

  55. macrosoft

    Bonjour,

    Je suis d’autant plus d’accord avec cet article que je me suis fait les mêmes réflexions depuis un bon moment déjà. D’ailleurs, ces manières de procéder sont les causes de ma détestation quasi absolue de la marque Apple qui est clairement a l’origine de ce que je qualifie de dérives mercantiles et policières.

    Pour abonder dans le sens de cet article très pertinent, je voudrais souligner que la seule raison qui explique la disparition du Menu démarrer et l’impossibilité de désactiver le modern ui sur les pc de bureau classiques (cela aurait pu et surtout du rester une simple fonctionnalité désactivable comme le tactile sous seven) est la volonté de Microsoft d’imposer ce nouveau paradigme appleien.

    Finalement, je pense même que l’auteur est trop prudent: Windows 8 est à mon avis seulement un simple os intermédiaire avant le tout modern ui qui sera une vraie catastrophe.

    PS: commentaire rédigé sur une tablette Windows rt, géniale au demeurant.

  56. eric

    @nietseb si si t’inquiète pas beaucoup ont compris le sens de cet article mais justement ça n’est pas crédible du tout, vous comparez la période MS-DOS et windows 3 mais ça n’a strictement rien à voir, vous oubliez un paramètre non négligeable et qui est qu’aujourd’hui la donne n’est en rien la même qu’en 98 et même avant bon sang.
    Cet article ne peu plaire qu’aux troll linux et mac anti microsoft et ceux qui aiment l’idée de conspiration et se laisse embarquer sans réfléchir et sans voir loin justement.

    Ce qui est stipulé dans l’annexe B c’est justement pour éviter des dérives comme android store peut avoir actuellement sans parler des nombreuses failles de sécurités que android connait mais qu’on ne parle pas du tout à la télé, (en attendant les hackers on de quoi se remplir les poches avec le nombre de smartphone android et le peu de gens qui soient au courant).

    Comme je l’expliquais dans un com précédent vous faites complètement fausse route et c’est bien navrant car cette théorie de comeback de monopole de microsoft est complètement grotesque (dont j’ai donné tous les arguments dans mon précédent com).

    Le bute de windows 8 et des deux interfaces cohabitante sont le simple fait déjà d’avoir un coup de développement dix fois moindre que n’importe quel OS smartphone ou desktop bon sang ! On met windows 8 sur un pc ou bien sur une tablette et bam ! l’affaire est joué !
    Bien moins de dev éparse à développer car tout en un. L’idée d’une seul OS hybride pour deux types de supports différents et donc d’utilisation différente c’est uniquement ça le bute.
    Car MS a perdu énormément de part de marché avec apple et android mais sur les tactiles dans le milieu professionnel. Vous ne raisonnez qu’en terme de public lambda il faut croire.

    @macrosoft: n’oublie pas qu’une très grande majeur partie d’informaticien et de professionnel n’ont certainement pas envie d’avoir un « TOUT » tactile ! Ceux qui pensent ça ne peuvent être que des lambda geek en informatique c’est pas possible. Il faut vraiment être bête et parano pour allez dans le sens de cet article, réveillez-vous oui !

    la disparition du bouton démarré c’est simplement un choix pour la part belle au tactile, un mauvais choix ergonomique tout simplement… Et oui messieurs ça arrive même aux grosses entreprises de se planter. De très nombreux points dans windows 8 se retrouve dans windowsPhone 6 et 7, c’est juste qu’ils ont voulu rationaliser toute leur OS. Avoir une OS tout en interface Metro ?…
    Allez dire ça aux professionnelles de l’informatique 😉

    Vous oubliez trop de choses dont l’utilisation habituelle des gens dans l’informatique. Le tactile c’est bien pour des recherches succinctes et des démonstrations mais pas pour du développement, de la conception, de la modélisation, de la bureautique et j’en passe.

    Vous pouvez élaborer n’importe quelle théorie dès plus débile sur le bute de microsoft et windows 8 voir future OS concepte si il y a bien une règle d’or qui écrase n’importe quelle règle… C’est bien l’expérience utilisateur « ERGONOMIE » point barre. L’ergonomie ça ne s’invente pas et ça ne s’impose pas 😉