Trop bling-bling ! Critique commune d’Unity d’Ubuntu et Metro de Windows 8

Temps de lecture 9 min

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S’en prendre conjointement à GNU/Linux et Microsoft, il fallait oser  ! Mais en fait cela se tient et mérite peut-être débat.

Soyons plus précis. L’auteur jette ici son dévolu sur les deux nouvelles interfaces graphiques utilisateurs de l’actuelle distribution Ubuntu et de la prochaine version de Windows, à savoir respectivement Unity et Metro.

Il les met dans le même sac et y voit un changement poussé par les mêmes logiques. Un changement mais pas forcément une amélioration, surtout si l’on utilise son ordinateur pour travailler et non facebooker

Nous avions cru comprendre que le fameux «  Internet 2.0  » avait fait sauter la barrière entre les consommateurs et producteurs de contenus. Est-il possible ici qu’on les sépare à nouveau  ?

LGEPR - CC by

Metro et Unity sont des adolescentes aux cheveux fluos

Metro and Unity Are Teenage Girls With Fluorescent Hair

Jeremy Morgan – 23 octobre 2012 – Blog personnel
(Traduction  : Yuston, ehsavoie, Thomas Dutrion, tibs, Evpok, M0tty, goofy, Maïeul, Oliv, lgodard, Kronos, peupleLa, Gaëtan)

Vous vous souvenez de ces filles ni spécialement horribles, ni particulièrement attirantes, qui voulaient être le centre de toutes les attentions  ? Elles faisaient des trucs fous comme se colorer les cheveux avec des couleurs criardes et portaient des piercings partout. Elles avaient souvent beaucoup de qualités mais ne le savaient pas. Ces filles pensaient qu’elles n’avaient rien de mieux à offrir, alors elles se promenaient avec des styles provocateurs pour attirer l’attention.

Voilà précisément pourquoi je pense que Microsoft et Ubuntu imposent leurs récentes modifications de l’interface graphique malgré les retours négatifs des utilisateurs. Ce besoin pressant d’apparaître différent et d’attirer l’attention va bien au-delà de la nécessité de satisfaire leurs utilisateurs.

Que ce soit parce que notre durée d’attention est beaucoup plus courte ou parce que les systèmes d’exploitation ont perdu de leur intérêt, le changement pour le changement semble être devenu la règle du jeu. Canonical et Microsoft secouent tout pour faire différent. Pas meilleur mais différent.

Metro et Unity  : vous vous y ferez

L’interface Unity fut introduite avec la version 11.04 d’Ubuntu Linux, celle de Metro sera livrée avec Windows 8 et il semble bien que toutes deux suscitent la même réaction. Toutes les deux apportent des modifications radicales de l’interface utilisateur qui arrivent pour une bonne raison  : le monde s’éloigne des ordinateurs de bureau. Le monde devient mobile, c’est incontestable.

Mais plusieurs d’entre nous, assez fous pour continuer à préférer un ordinateur de bureau ou un portable (ceux qui permettent de travailler vraiment) détestent ces interfaces. Si vous utilisez une tablette pour regarder des vidéos ou jouer à Angry Birds ça va. Si vous êtes architecte, infographiste, développeur de logiciel, animateur 3D ou quelque chose du genre, vous haïssez probablement ces nouvelles interfaces.

La réponse des deux camps est la même  : l’avenir est déjà là alors autant vous faire à ces changements. Vous êtes libres de remplacer le bureau Ubuntu par l’une des nombreuses alternatives, et Windows 8 a un mode bureau mais il est radicalement différent. Que vous l’aimiez ou non le standard est défini et les plaintes tombent dans l’oreille d’un sourd.

Pourquoi tous ces changements  ?

Demandez à n’importe qui chez Microsoft ou Canonical pourquoi ils changent nos repères et ils avanceront probablement des arguments marketing sur les tendances émergentes et la nécessité d’aller de l’avant et autres non-sens. Je pense que la vraie raison pour laquelle ils ont fait ces changements et les verrouillent est extrêmement simple  : parce que c’est nouveau. C’est changer simplement pour le plaisir de changer parce que le bureau classique n’a pas changé depuis bien longtemps.

Le bouton Démarrer a toujours été présent depuis la sortie de Windows 95, Gnome et KDE sont apparus en 1997. Depuis cette époque, nous avons fait beaucoup de modifications et bien sûr d’améliorations, mais avec du recul, elles se ressemblent toutes. Des fenêtres, des menus, des messages similaires, et ce depuis la moitié des années 90. Vous voyez le problème  ?

Ils ont seulement besoin de faire évoluer l’apparence. Les fonctionnalités d’un système d’exploitation ne changent pas radicalement avec le temps, si vous voulez restez dans le coup avec des cycles de renouvellement technologique rapides, vous devez faire bouger les choses. Vous devez être innovant, pas forcément meilleur. Eh vous avez vu  ? — nous n’avons plus de bouton Démarrer.

Qu’est ce qui se cache derrière  ?

Vous pouvez donc vous demander  : sont-ils juste en train de mettre du rouge à lèvre à un cochon  ? La réponse pour les deux systèmes est non. En réalité, ils sont tous les deux meilleurs que ce qu’ils n’ont jamais été.

Ubuntu Linux est un système d’exploitation de premier ordre qui devient plus rapide, plus stable et qui prend en charge plus de matériel que jamais. La pile logicielle est super, la gestion des paquets et la sécurité… tout cela est hautement apprécié.

Windows 8 a également été remanié et cela pourrait bien être leur meilleur système d’exploitation à ce jour. Des avancées technologiques comme l’UEFI ont été introduites  : un pré-système d’exploitation, le diagnostic à distance, une option «  live USB  », un temps de démarrage plus rapide et le support de l’USB 3.0, pour n’en citer que quelques unes. Il y a eu des améliorations au niveau du noyau et d’autres modifications qui le font tourner plus vite que Windows7 sur le même matériel. Du point de vue technique, il n’est pas à la traîne.

Ces deux systèmes d’exploitation sont au top de leur niveau, alors pourquoi développer ces interfaces flashy pour attirer l’attention  ? Pourquoi ne peuvent-ils pas vendre ces systèmes d’exploitation en mettant en avant leurs propres mérites  ?

Parce que plus personne ne se soucie de ces trucs-là.

La cible marketing

En tant qu’utilisateur régulier d’Ubuntu, j’aime bien lancer une petite pique par-ci par-là à Jono Bacon et sa bande, surtout lorsqu’on en vient à Unity. Je l’ai déjà dit et je le redirai  : si je veux un système Ubuntu vraiment stable, j’utilise la version 10.04 et lui compile un noyau 3.6. Ça marche, tout simplement, et l’interface est facile à utiliser pour ceux qui en ont besoin. Pour mon usage, Ubuntu a atteint un sommet à la version 10.04, et moi, comme d’autres, l’avons fait savoir.

La réponse qu’on me ressort tout le temps  : «  tu n’es pas notre cible de toute façon  ». Je le comprends et je sais que c’est vrai. Canonical ne cible plus les hackers maintenant, et Microsoft ne l’a jamais fait. Ils veulent tous les deux répondre à l’appel du marché grand public.

Quand les versions bêta d’Unity et Metro sont sorties, les hackers ont été les premiers à s’en plaindre bruyamment, mais ils ont été ignorés. Mais le plus gros problème que je vois, c’est que pratiquement tous les utilisateurs semblent les détester.

Vous ciblez Monsieur Tout-le-monde, mais c’est ça le problème  : Monsieur Tout-le-monde s’adapte encore moins facilement à des interfaces déroutantes. Un geek va faire de son mieux pour apprendre quelque chose de nouveau mais si un utilisateur moyen est dérouté par une interface, il va simplement l’éviter.

Le client a toujours raison, mais on s’en fiche

Unity est sorti depuis un moment maintenant, et il y a certainement des personnes qui s’y sont habituées, et d’autres qui vont même jusqu’à le préfèrer. Quoi qu’il en soit, la plupart des personnes avec qui j’en ai parlé et 90 % des commentaires que j’ai vus sur Internet suggèrent que Unity est un flop. Windows 8 n’est pas en test depuis suffisamment longtemps mais j’ai pu voir que ça partait déjà dans la même direction.

Allez vous donc rester sur votre mauvaise décision même si votre public ne l’aime pas  ? Dans le cas de Canonical/Ubuntu la réponse est oui. Il semblerait que Microsoft suive le même chemin. Ils ont tous les deux une position similaire  : on sait ce qui est bon pour vous et on va vous forcer à l’utiliser. Si vous ne l’aimez pas, vous allez vous habituer à l’utiliser. Ne soyez pas effrayé par le changement, ne vivez pas dans le passé.

Cette attitude arrogante est partagée par les deux camps, et c’est un pari énorme d’abandonner certains bons concepts et bonnes expériences utilisateur connues dans le but de faire différent.

Conclusion

Si vous lisez ce blog, il y a de fortes chances que vous ne correspondiez pas au type d’utilisateur que souhaitent Microsoft ou Canonical. Ils mettent en place une nouvelle interface tape-à-l’œil pour ce nouveau type d’utilisateurs. Ils veulent des gens qui consomment du contenu, pas des gens qui en produisent. La raison en est assez évidente  : il y a beaucoup plus de consommateurs que de producteurs de contenus. Si vous produisez quelque chose, le système d’exploitation sera simplement un outil pour faire démarrer votre ordinateur et fonctionner votre programme. Vous n’avez pas besoin de plus, et mettre à jour tout votre système tous les ans deviendrait bête et inutile.

Si vous êtes un consommateur, vous voulez des mises à jour même si elles ne veulent pas vraiment dire grand-chose. S’ils fournissent une espèce de nouvelle fonctionnalité pour votre appareil, vous installerez joyeusement un nouveau système d’exploitation tous les six mois. Vous voulez du neuf et du tape-à-l’œil, pas du vieux et terne. Vous voulez qu’on puisse voir à dix mètres de distance que votre système est différent des autres. Si vous voulez de la stabilité et des recettes qui ont fait leurs preuves, vous prendrez un produit Apple. Voilà exactement sur quoi comptent Microsoft comme Canonical, et ils vont parier leur avenir là-dessus.

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Crédit photos  : LGEPR et GrowDigital (Creative Commons By)

55 Responses

  1. Malizor

    Article trollesque avec une bonne dose de statistiques de comptoirs.

    Pour ma part je travail sous Unity (je développe) et je vous assure que j’y suis productif.
    Et, pour avoir passé plusieurs machines sur Ubuntu dans des familles Michu, je vous certifie que le passage d’une interface Windows « classique » à Unity ne pose pas vraiment de problème pour les gens normaux, une fois qu’on leur a montré où cliquer pour aller sur le Web et expliqué le principe du tableau de bord (« c’est comme Google, par exemple si tu veux une application pour scanner, tu tapes « scanner », si tu veux gérer tes photos, tu tapes « photo » »).

    Tout est une question d’habitude. Et c’est généralement chez les « power-users » qu’elles sont les mieux ancrées.
    Qu’on ne veuille pas changer son environnement actuel est une chose (tout à fait respectable), mais qu’on juge les autres interfaces sans avoir vraiment essayé de s’y adapter, c’est juste du troll.

    ps : les gens sous Gnome-shell vont-être vexés, cet environnement est apparemment tellement nul qu’il ne mérite même pas une place dans ce « comparatif »…

  2. K_Peignot

    Justement je ne suis pas d’accord. Je ne suis pas spécialement un afficionado du Web (je navigue pas mal mais tout de même ça se limite au streaming, à un onglet Twitter ouvert en permanence et à quelques sites d’actus. Pas de Facebook par exemple). J’utilise Thunderbird pour mes mails et messagerie instantannée, et j’utilise ÉNORMÉMENT LibreOffice (le traitement de texte principalement mais également Impress dans une moindre mesure), conjointement avec Gimp et Shutter notamment. Et bien pour rien au monde j’abandonnerais Unity. Son seul défaut à mes yeux c’est qu’il n’y a pas encore The Spread piur simplifier la navigation entre plusieurs fenêtre d’un même programme (et encore c’est pas si mal comme ça). Il y a pas mal de choses dont je ne me sert pas (Hud, Preview…) mais il n’empêche : je n’ai pas trouvé plus efficace pour travailler rapidement (pour le surf on s’en fout on sort pas du navigateur). Switch facile entre application et bureaux (avec un peu de Tweak via Compiz Config je l’avoue), et surtout une interface qui sait se faire oublier : si je travaille en plein écran dans LibO par exemple, je n’ai qu’une barre qui n’est pas en lien direct avec ma fenêtre : celle qui contient son titre.
    J’ai essayé Unity sur Tablette (Tout comme ce qui est pour moi un mystère total : Gnome Shell dont j’adorais les premières versions de développement et qui est devenu complètement n’importe quoi à mes yeux). Et c’est bien simple : Unity n’est pas du tout conçu pour tablettes. Vraiment pas du tout. La seul chose qui fait penser se sont les grosses icones. mais que je sache Mac OS X ou Seven aussi utilisent de grosse icones et ce ne sont pas des OS pour tablettes.
    Beaucoup de personnes dans mon entourage (amis, profs) ont détesté Unity au début. Je leur est montré deux/trois tweak (5 minutes maxi de personnalisation le temps d’installer Compiz Config). Tous ceux qui se sont forcés à l’utiliser (version légèrement tweakée) ont fini par le dire : effectivement c’est efficace, et ce sont mis à l’aimer (alors qu’ils lui criaient dessus à tord et à travers avant). Ce qu’ils se passe vraiment c’est qu’Unity a été conçu dès le début pour être intuitif… pour un vrai débutant en informatique, avec user testing et tout et tout. Et justement, nous ne sommes pas des débutants, raison pour laquelle nous avons énormément de mal à nous faire à ces changements. J’ai laissé mon PC à un ami qui n’a jamais touché autre chose que son Windows (et encore : Office, Firefox et un ou deux jeux à la rigeur). Il était paniqué parce qu’il ne savait pas quoi faire. À chaque question de sa part j’ai répondu « à ton avis », et à chaque fois il a trouvé de suite. Il arrive maintenant à installer des logiciels tout seul, ouvrir Firefox tout seul, travailler sur LibO tout seul. Sans aucune indication. Même constation chez … mon grand père (et en plus impressionant il « joue » avec ses photos, les trafique, les partage… J’en suis convaincu, Unity est, dans sa forme actuelle, une vraie interface de desktop, pas du tout adaptée aux tablettes, et parfaitement intuitive pour quelqu’un de « vierge », et par conséquent inhabituel pour un utilisateur régulier d’informatique « avancée » (progra, graphisme, édition…). Mais quelques Tweak rendre cette interface vraiment parfaite (jusqu’à Unity je changeais tous les 2 mois … KDE, Gnome, Gnome mode Mac OS X, Gnome personnalisé d’une façon, puis totalement à l’inverse… Ça fait maintenant deux ans que je n’ai plus changer d’interface : Je n’en ressent plus le besoin). Je ne dis pas qu’Unity peut convenir à tout le monde, pas plus que Windows 8, Gnome (2 ou 3), KDE ou autre. Mais il peut convenir à une grande majorité de gens pourvu qu’on lui laisse vraiment sa chance.

  3. dbkblk

    Je suis d’accord avec le commentaire précédent. J’ai longtemps utilisé Debian sous Gnome 2 et j’avoue que je trouve Unity très pratique et en même temps très beau. J’utilise à nouveau Ubuntu depuis la 11.10 sous Unity.
    L’interface a bien moins de défauts que Gnome 2. Bien sur, il reste quelques détails peu pratiques (pas de « clic pour minimiser » ou pas de masquage intelligent), mais globalement toutes les options sont à un ou deux clics de souris, tout en restant dans l’élégance !

  4. Stéphane Klein

    Je trouve ce journal sans intérêt. Il n’apporte aucun argument de fond.

    J’ai utilisé Unity avec succès. J’utilise Gnome Shell avec très grand plaisir.
    Non je ne reviendrais pas du tout à Gnome Panel (je l’ai utilisé depuis 2001).

  5. arthrik

    Aaaaah , LMDE avec cinnamon. Plus leger que debian lui meme 😀 ( et sponsorisé par Opera Software en plus )

  6. Photonoxx

    +1 pour le côté facile et trollesque.

    Effectivement, si il parle de Unity, il aurait fallu qu’il parle aussi de Gnome shell, parce que tout de même, l’esprit est largement le même que celui d’Unity, et si Canonical est parti de son côté, c’est sûrement plus à cause de multiples détails que de l’idée générale (enfin de ce qu’il m’a semblé).

    Après, concernant Windows 8, je ne l’ai pas testé, donc je ne peux en parler, mais tout de même, je ne suis pas sur que le fond des choses soit comparable.

    Ce que je vois dans l’interface « metro » ou « moderne » de Windows 8, c’est un stratagème pour dire que l’on sort Windows 8 pour les tablettes ARM, sans pour autant assurer la compatibilité des application Windows sur Tablette (et pour cause, si j’ai bien compris les applis Metro n’ont rien à voir avec les applis Windows classiques …).

    En fait c’est pour moi une vaste entourloupe, pour que Microsoft essaye de reconquérir des utilisateurs sur un marché qu’il était en train de voir lui passer sous le nez.

    Après, s’il est question d’interface, elle ne sert globalement qu’à lancer des programmes et organiser un peu son espace de travail, et je ne vois pas en quoi Unity pause de problèmes majeurs pour faire cela.

    Ce que l’on peut regretter, c’est que certaines choses qui étaient configurables facilement avec Gnome 2 ne le soient plus autant désormais (que cela soit avec Unity ou avec Gnome Shell), mais je ne vois pas en quoi Unity pourrait être un frein à l’utilisation d’un système d’exploitation…. ??

  7. Florck

    Bonjour à tous,
    Je ne partage pas l’analyse faite ici par cet auteur (merci à tous pour la traduction).

    Certes, pour l’avoir essayé (peu de temps), je trouve l’interface windows 8 inadaptée à un mode de travail classique. Certes, je n’ai jamais apprécié unity et je n’appréciais pas plus gnome, dont l’esthétique m’agressait ce qui m’avait encouragé à me tourner vers KDE que je n’ai pas quitté depuis 8 ans.

    Toutefois, l’expression « le changement pour le changement » me hérisse. Il part du principe qu’une vérité est intemporelle et universelle. Or ce dont j’ai besoin à un instant t n’est pas nécessairement ce qu’il me faut à un autre instant. C’est normal, en tant qu’être humain, nous raisonnons de façon macroscopique, ce qui est bon est bon, pourquoi pourrait-il être moins bon plus tard. Nous pouvons en voir de nombreux exemples en politique.

    Or n’est-il pas nécessaire, souvent (sans cesse) de se requestionner sur les choses telles qu’elles sont pour essayer de discerner ce qu’elles pourraient être ? En n’oubliant pas de recherche la raison sous-jacente qui les a fait devenir ce qu’elles sont.

    Souvent on nous parle de moratoire. Les nouveautés doivent être observées, scrutées, afin de déterminer leurs conséquences à long terme. Or… se pose-t-on la question des conséquences à long terme de « ce qui est » ?

    Prenons l’exemple du clavier et de la disposition de ses touches, mon dada du moment. Magnifique illustration du fait que la solution technique à une problématique passée peut être plus contraignante que le changement vers une nouvelle solution plus adaptée.

    Je revendique donc de toujours s’interroger sur nos pratiques et outils actuels et leurs conséquences autant que de nous interroger sur les biens fondés d’une nouveauté. On nous apprend que de nombreuses inventions géniales sont nées d’erreur. Je crois que de nouvelles idées à l’utilité incontestable pourraient naître de cette navigation dans le désert de l’inutilité futile.

    Alors oui, je ne peux me prononcer avec certitude, mais je crois que ces nouveautés ne sont autres que le résultat d’une course à l’armement ergonomico-tape à l’oeil. Mais pourquoi pas. Qui sait ce que cela donnera ?

    Alors oui, faisons la critique des solutions ergonomiques proposées, continuons le débat. Reprochons à cette multinationale privatrice de liberté ou a cette entreprise marchandant l’open source à parfum libre pour l’offrir à tous de ne pas nous laisser le choix, de nous imposer leur vision du monde. Mais ne tombons pas dans cet argumentaire passe partout passablement réactionnaire qu’est de qualifier ce qui nous déplaît de « progrès pour le progrès ». (Peut-être est-ce parce que je me suis martyrisé à regarder les films pour enfin voir le dernier volet en entier, mais ça me marque car dans Harry Potter, c’est expression est utilisé par un des personnages secondaires les plus abjects ! ça doit contribuer à mon désaccord !)

    Et après tout, s’ils nous imposent leur vision du monde, ne serait-ce pas qu’ils cherchent à égaler le maître à pépin dans ce domaine ? La stratégie a marché jusqu’à présent et il semble que ce soit ce que demande la masse. N’est ce pas la volonté d’Ubuntu de se mettre à portée de la masse ?

    L’exemple du texte des professionnels de l’informatique est marquant pour moi. L’argumentaire est de dire que ces nouvelles interfaces ne sont pas adaptées aux milles métiers de l’informatique. Mais à proprement parlé, ces métiers sont tellement différents. Comment arriverait-on à faire une unique interface pour satisfaire les besoins de chacun ? (Prenez interface au sens large de l’interface homme machine, pas uniquement la bête question de l’apparence d’un affichage sur un écran).

    L’architecte réseau ou le développeur ne gagneraient-ils pas à ce que l’on se penche sur leurs spécificités à eux et qu’on leur développe des interfaces homme machines spécifiques, modernes et ouvertes ? Les entreprises privatrices ne sont que partiellement intéressées car elles n’ont pas d’argent à gagner partout, mais qu’attendent les motivés du libre pour s’engouffrer dans cette brèche ? On tue le rêve à craindre le progrès et le regarder si méfiant par rapport à la confiance que l’on porte à l’existant. Je veux rêver.

    Merci à Berthold Brecht pour ces mots :

    Observez bien le comportement de ces gens :
    Trouvez-le surprenant, même s’il n’est pas singulier
    Inexplicable, même s’il est ordinaire
    Incompréhensible, même s’il est la règle.
    Même le plus petit acte, simple en apparence
    Observez-le avec méfiance ! Surtout de ce qui est l’usage
    Examinez la nécessité !
    Nous vous en prions instamment :
    Ne trouvez pas naturel ce qui se produit sans cesse !
    Qu’en une telle époque de confusion sanglante
    De désordre institué, d’arbitraire planifié
    D’humanité déshumanisée,
    Rien ne soit dit naturel, afin que rien
    Ne passe pour immuable.

    L’homme faible meurt, l’homme fort se bat
    Et c’est bien ainsi.
    On aide le fort, on n’aide pas le faible
    Et c’est bien ainsi.
    Laisse tomber celui qui tombe, et donne-lui un coup de pied
    Car c’est bien ainsi.
    Et le Dieu des choses telles qu’elles sont, créa le maître et l’esclave !
    Et ce fut bien ainsi.
    Vous avez vu ce qui est habituel, ce qui se produit sans cesse.
    Mais nous vous en prions :
    Ce qui n’est pas singulier, trouvez-le surprenant !
    Ce qui est ordinaire, trouvez-le inexplicable !
    Ce qui est habituel doit vous étonner.
    Discernez l’abus dans ce qui est la règle
    Et là vous avez discerné l’abus
    Trouvez le remède !

  8. stagelll

    Quel bullshit ! Le sommet est atteint avec le ressassement de ce pur cliché qui veut qu’Unity a été conçu pour les tablettes. A force de le répéter, les Unity basher semblent croire que c’est une vérité d’évidence.

    Or, il n’en est strictement rien. Il suffit de réfléchir quelques instants pour le voir : les icônes du lanceur sont beaucoup trop petites pour cela. Quant au dash, il est tout simplement inutilisables sur une tablette, puisqu’il implique de taper ce que l’on cherche pour le trouver.

    Unity a été conçu pour les notebook. Il fait gagner de l’espace sur l’écran.

    Sinon, je le trouve beau et plutôt efficace. Il va juste falloir améliorer la navigation entre fenêtres d’une même application (comme noté au dessus).

    Par ailleurs, si Apple a montré quelque chose, c’est ceci : en créant un produit conçu pour être le plus ergonomique possible, plutôt que présentant le plus de fonctionnalités possibles, on conquière d’abord le grand public, puis tout le monde -parce que, au fond, nous avons tous davantage besoin d’un système ergonomique plutôt que de fonctionnalités inutiles.

  9. richi

    Trollesque à souhait comme billet.

    Unity à des défaut, mais aussi beaucoup de qualité, perso bien que je ne développe pas, je travail pas mal avec mon pc et j’ai pas l’impression d’avoir perdu en productivité (quand je repasse sur des environnements Gnome classic je ne trouve plus mes petits).

    Unity a apporté un truc que j’attendais depuis bien longtemps : maximisation de l’espace de la fenêtre de travail et effacement de l’OS et des menus.

    Faire un recherche dans le dash pour trouver un logiciel, une fois qu’on a prit l’habitude c’est rapide et efficace, pas besoin de chercher dans des menus.

    Je comprend que ça ne plaise pas à tout le monde, mais Ubuntu propose toujours les KDE, Xfce, Lxde etc. donc pas de soucis.

    Quand à Windows 8 j’ai pas essayé…

  10. ttoine

    C’est clair qu’au tout début de Unity, c’était pas gagné, c’était un peu trop frais, ou pas assez mûr. Mais dans la 12.04LTS (qui tourne très bien sur un pc portable centrino de 2007 soit dit en passant) et dans la nouvelle 11.10, c’est fluide, simple et efficace. Ca reste perfectible, mais ça n’a pas non plus 10 ans de développement comme Os X.

    Je l’ai installé à la maison pour ma compagne, chez des adorateurs de Mac sur un vieux pc pour les enfants, chez des clients de tout âge (dont des mamies de 75 ans), etc… Et tout le monde est content et comprend en 2min comment ça fonctionne, de 7 à 77 ans. Tout le monde adore le fait que ça s’installe en 40 min mises à jours comprises (ça coute moins cher à mes clients vu que je facture le temps passé), pas besoin d’anti virus et tout, et ça plante pas. Pour ma part, j’apprécie désormais de venir chez mes clients non plus parce que ça plante, mais parce qu’il faut leur apprendre des nouveaux trucs (Gimp, Inkscape, etc…).

    Ubuntu est désormais LA distribution Linux pour le grand public et a à terme un vrai potentiel pour devenir LE système de bureau/portable de référence pour ce marché. Tout ce qui lui manque ce sont les jeux, en fait. Et pour les pros, son interface est devenue une référence de simplicité et de productivité (si on prend quelques heures pour changer ses habitudes, certes), loin devant Windows 7 et Gnome 2. A tel point que je prend le pari que si les jeux sont enfin disponibles comme Valve et Blizzard l’ont laissé entendre, dans pas longtemps on aura Microsoft Office pour Linux, à la demande des grands comptes de Microsoft. Ils ne pourront plus ignorer ce marché.

    Dans les lacunes d’Unity, perso il me manque la minimisation des fenêtres quand on clique sur l’icone dans la barre, mais un responsable d’Unity chez Canonical m’a dit que c’est imposé par Mark Shuttleworth, et que comme c’est son patron, il est obligé d’appliquer. Dommage. L’icone pour afficher le bureau, on peut la remettre avec Compiz manager. Et effectivement, il faudrait améliorer la navigation entre les fenêtres d’une même application, même si ce n’est pas vraiment un besoin pour tout le monde : l’immense majorité des gens n’ont qu’une fenêtre de Calc, de Chrome ou autres d’ouvert à la fois.

    L’idée de taper ce qu’on cherche pour trouver tout est super (bon, Amazon, c’est discutable, mais je comprend la volonté d’essayer). Et pour la barre à gauche qui ne bouge pas, ça me fait sourire à chaque fois qu’on me fait la remarque, car tous mes clients Mac ont leur dock au même endroit depuis l’apparition des écrans larges, pour gagner de la place en bas. Comme quoi…

    Alors oui, bon, c’est sûr, certains trucs sont pompés à Mac Os X, notamment le menu déporté dans la barre en haut. Mais combien de trucs (effets, « spaces », etc…) ont été pompés à CDE, puis Gnome, Compiz, etc… dans Mac Os X ?? Combien de fois les afficionafos de Mac ont-ils bavé devant les fenêtres molles ??? Et combien d’entre eux ont fait les fiers quand est apparu la fonctionnalité « plusieurs bureaux » ???

    Ce que je retiens de tout ça, c’est que pour la première fois, historiquement, une distribution Linux est simple à installer et à utiliser pour monsieur tout le monde. C’est-y pas l’essentiel, comme on dit à Lyon ?

  11. Winael

    Pour ma part, je suis le projet Unity depuis le début, et je n’ai découvert sa vrai force qu’il y a peu. La recherche sémantique. Certes on en est qu’au début, mais j’arrive à comprendre la philosophie derrière les Scopes et les Lens : Ce sont des contextes de recherches et des objectifs de recherche.

    Hier je voulais acheter une carte mémoire pour mon téléphone. J’ai juste eu à taper « Carte MicroSD 32Go ». Unity m’en a proposer plusieurs, clique droit pour lire la description, et, une fois trouvé la carte de mes rêves, cliqué sur Buy –> Recapitulatif de ma commande. Fini. J’ai pu en quelques cliques faire mon achat et reprendre mon activité.

    Autre exemple de la puissance de Unity : HUD

    J’ai essayé avec Gimp 2.8. C’est juste… Il suffit de taper ce que l’on souhaite, voire même avec des diminutif. <ALT> « ouv cal » vous proposera d’ouvrir un nouveau calques <ALT> »coloris » vous proposera de coloriser votre calques.

    C’est pareil pour LibreOffice ou Inkscape. Plus besoin de se casser la tête à connaitre ses menus.

    En contrepartie, il faut perdre nos… mauvaises habitudes. Et c’est pas évident

  12. gboule35

    bonjour, je ne ferai pas de long discours pour alimenter le troll, je crois que tous les autres commentaires ont bien résumé, la totale idiotie sur le fond de cet article, framablog, s’enfonce, senfonce, plus larticles passent moins j’en trouve de pertinents.

    Et dire que le framasoft originel prônait l’ouverture en recensant les logiciels libres portables sous windows. Maintenant c’est devenu un bastion de l’intégrisme bien pensant du libriste qui détient la vérité et tant pis pour les autres.

    Ouverture d’esprit ouverture d’esprit où es tu partie ?

  13. Jean

    Je vais ramer à contre-courant des commentaires.
    Mon expérience est qu’après un test approfondi d’Unity, je me suis rendu compte qu’il ne m’apportait aucun avantage par rapport à l’interface « classique ». Par contre, même après quelques semaines, il m’obligeait toujours à d’intenses recherches pour retrouver telle application ou tel dossier.
    Je suis formateur en TIC et je pense avoir vécu la même sensation que celle que j’ai observée chez beaucoup d’utilisateurs passant à la version « 2007 » d’Office.
    Pourquoi tant de haine de l’utilisateur 😉
    Heureusement, avec Ubuntu, il est possible très facilement d’utiliser l’interface Gnome classique même avec la dernière version de ce SE.

  14. vvillenave

    En relisant cet article, je me dis que le titre d’aKa est assez mal choisi. Ce qui frappe avec toutes ces interfaces, ce n’est pas le côté « bling », c’est les présupposés d’utilisation qui les sous-tendent.

    Je m’explique : Windows 8 et Unity sont des interfaces destinées 1/ aux utilisateurs d’écrans tactiles 2/ à la tristement célèbre Mme Michu. Les développeurs ont _volontairement_ dicté un paradigme d’utilisation UNIQUE, en excluant toute possibilité de changer la disposition et le mode d’utilisation de l’interface. C’est la « débilité délibérée » (en anglais : dumb-down).

    Le côté « flashy » n’est qu’un épiphénomène de ce choix. Pour moi, le seul vrai motif de préoccupation c’est qu’on _abaisse_ le niveau d’intelligence présupposé du côté de l’utilisateur, et qu’on se sert du modèle des smartphones pour fabriquer de futures générations d’attardés informatiques (le Windows Metro Store, le App Store et le Ubuntu Software Center en sont de criantes illustrations).

    Le « bling », en soi, n’est donc pas du tout en cause : de Enlightenment17 à Kwin en passant par Compiz et Wayland, le côté bling a toujours eu sa place dans les interfaces de logiciels Libres et c’est une excellente chose. Ce que dénonce (trop peu clairement) cet article, c’est l’état d’esprit qui s’installe peu à peu, fait de superficialité consumériste et non de libération de l’utilisateur.

  15. krominet

    ben si on regarder cela en terme de marché , celui des tablettes est passé devant celui des PC , et avec de meilleures marges. Donc les OS devront être principalement conçus pour ce marché…
    pour ce qui concerne Ubuntu, j’ai migré vers Lubuntu ou Xubuntu , je n’ai que des vieilles machine parce le mieux est l’ennemi du bien et j’aimerai bien que Canonical invente le VLTS pour support de LUCID plus de 10 ans ….

    pour rajouter aux Trolls : certains jours je regrette mon vieux WFW 3.11 : 99% de mes besoins étaient remplis …

  16. blaquans

    Sur le principe, je trouve l’interface Unity particulièrement séduisante. L’idée de juste taper le nom d’une application ou d’un fichier plutôt que d’aller chercher chaque fichier dans un obscur sous-dossier est particulièrement bonne. Je reproche simplement à Unity une certaine lenteur.

  17. obrowny

    Pour naviguer entre les fenêtres d’une même application, j’utilise Alt+² (au dessus de « tab ») et ça fonctionne parfaitement.
    Sinon j’aurai aimé que l’auteur donne des exemples de perte de productivité avec unity par rapport à Gnome 2. De mon côté je pilote unity entièrement au clavier et je trouve ça plutôt productif et efficace.
    Ce qui me fait perdre en productivité (je dois bien l’avouer) c’est souvent moi et ma procrastination…
    😉

  18. obrowny

    @vvillenave :
    Je ne comprends pas votre propos. Un os n’est qu’un outil qui sert à manipuler des programmes et des fichiers. Simplifier ces manipulations ne me semble pas être une insulte à mon intelligence.
    Installer simplement un logiciel par un appstore dans la mesure où ce dernier m’autorise à mettre des ppa et à installer mon .deb (un appstore ouvert quoi) ne me semble pas une hérésie.
    Dans le même ordre, je suis content que ma voiture démarre sans toucher au delco, qu’elle corrige mon mauvais freinage… Quand elle conduira à ma place ou me fera la morale sur ma conduite alors oui je me facherai avec elle 🙂

  19. Julien et Nel

    Pour ma part, je ne me suis jamais habitué à Gnome 3 et Unity. J’ai pour ma part désinstaller entièrement Unity et les paquets qui vont avec, j’utilise encore gnome2 pour ma part. Je ne suis plus un utilisateur de Windows, depuis longtemps donc je ne dirais rien sur Metro. Faire du mobile partout n’est pas forcément une bonne chose et je trouve que ses interfaces sont inadaptés pour un usage sur un pc portable ou de bureau. Si il y aurait aussi quelque chose à reprocher, c’est qu’on retire de + en + de possibilités de configuration ou de personnalisation pour avoir un produit plus simple pour Madame ou Monsieur tout le monde. Un pc c’est un pc, un mobile c’est un mobile.

  20. Ginko

    AMHA, le futur des interfaces desktop passe par l’utilisation massive du clavier (oubli de la monomanie du clic-bouton partout-tout-le-temps et qui donne des TMS).

    Non pas que l’interface doive être keyboard-only. Elle doit gérer les 2. Mais on doit pouvoir tout faire au clavier (ou presque, les usages purement graphiques – certains jeux video, édition images) et ça doit être ergonomique.

    Je pense par exemple à l’interface web de gmail (extrêmement agréable au clavier seul) ou à sublimeText (que je n’ai pas encore testé mais qui semble vraiment très bien foutu).

    Je ne veux pas juste une CLI, je veux des logiciels graphiques pensés pour l’interaction au clavier : on oublie l’omniprésent menu (avec ses n niveaux, ses boites de dialogue où il faut taper 15 <tab> pour faire <enter>). Les fonctionnalités sont accessibles soit directement via raccourcis, soit via un champ de recherche interactif (à la « awesome bar » de Firefox : auto-complétion, proposition en temps réelle des match, etc). (Le menu peut rester dans un coin pour faciliter la découverte des fonctionnalités (comme sur Firefox)… mais il ne peut pas servir d’interface pour le travail quotidien (trop peu ergonomique, trop chargé, peut lisible)).

    Et d’après Winael, Unity proposerait ce genre de fonctionnalité… j’ai loupé ça, va falloir que je le teste !

  21. gstr

    Je suis d’accord avec tous les commentaires précédent.
    Je suis un power user. Je développe sous Ubuntu. Unity m’a donné un bon dans ma productivité. Pourquoi ?
    – quick switch entre apps (génial)
    – plus de place sur l’écran
    – le HUD (trop bien !!)
    Bref, je ne touche plus la souris pour naviguer.
    C’est ça le génie de cette interface : elle est adaptée à la fois au touch et au clavier (grâce a ses raccourcis). Et ça, aucune interface le fait, de Métro à Gnome Shell.

  22. krominet

    le gros problème d’Unity c’est qu’il est sensé être simple et léger , alors qu’il est tellement lourdingue qu’il fait planter nombre de configurations …

  23. Lobz

    « Si vous voulez de la stabilité et des recettes qui ont fait leurs preuves, vous prendrez un produit Apple. »
    Méga-LOL. Cette dynamique de tape à l’oeil que tu critiques a justement été initiée par Apple, et c’est bien parce qu’Apple fait du pognon avec ça que Microsoft et Canonical sont persuadés que ça fonctionne ;).

  24. Willem

    J’utilise Ubuntu Unity, mais aussi Windows 8 depuis sa sortie, et je ne suis pas non plus d’accord avec cet article concernant ces 2 interfaces.
    Par exemple sur Windows 8, que peu de lecteurs de framablog ont dû prendre le temps de tester, j’y suis très productif. Je ne suis pas d’accord avec l’auteure quand elle dit que le bureau classic a radicalement changé, il n’en est rien. Et concernant le start screen qui est le principal changement, il suffit d’apprendre à l’optimiser à ses besoins, si vous trouvez inutiles les tuiles Météo, infos, contacts, store, etc., retirez-les. Et classez vos lanceurs par domaines, à votre guise, et vous obtiendrez un lanceur d’applications bien plus rapide que sur les précédents Windows.
    Il subsiste de nombreuses incohérences entre les interfaces Windows 7 / Windows 8, comme l’a souligné un très bon article de PC INpact, mais globalement c’est une bonne amélioration de windows, malgré ses défauts évidents comme le manque de personnalisation.

  25. Gilles

    W8 est autant critiqué que Unity à ses débuts.
    Au final, si l’interface est aussi fonctionnelle qu’Unity et son « dash », ça va être bien.
    Dommage que je ne puisse pas tester W8 (pas de virtualisation dans le bios pour passer en vbox)…

    A noter que l’auteur critique Ubuntu mais heu j’ai une Xubuntu (donc un menu classique) et ça marche aussi bien.
    Donc on a le choix, vive le Libre et à bas les « stats au doigt mouillé « plein de gens disent ne pas aimer » ».

  26. ttoine

    @krominet : pas d’accord : je fais tourner Ubuntu 12.04 LTS avec Unity et Compiz (donc pas la version 2D) sur des pc Intel Centrino 1Ghz, avec chipset graphique Intel et 1Go de mémoire vive. Des machines qui datent pour certaines de 2006. Et c’est plus stable et plus rapide que Windows XP ou 7… Y compris pour enregistrer de la musique en multipistes.

  27. Eylith

    « mais qu’on juge les autres interfaces sans avoir vraiment essayé de s’y adapter, c’est juste du troll.
    ps : les gens sous Gnome-shell vont-être vexés, cet environnement est apparemment tellement nul qu’il ne mérite même pas une place dans ce « comparatif »… » [Malizor]

    Donc, tu troll ou t’es con. Inclusif, le ou.

    aKa, il faut voir les bonnes choses que cette « casualisation » des OS « connus » entraîne : la recherche et la création de nouvelles choses, l’apprentissage associé, etc. Pour ma part, je n’ai pas supporté Unity ni les derniers choix de Canonical. J’ai donc tout lâché Ubuntu pour revenir au source : une bonne Debian des familles.

    Pour ceux qui rechercherai l’arme absolu de la productivité –> http://awesome.naquadah.org/

  28. djeeksy

    Pourquoi dites vous que cet article est un troll? L’auteur ne fait que compter son expérience et son avis sur Unity qu’il compare a W8 pour la radicalité du changement apporté par ces nouvelles interfaces. Pour moi la première fois que j’ai utilisé Unity j’ai essayé de le configurer mais j’ai été empeché par les fonctionnalités du truc car vous le savez tous les développeurs de Unity bloquent la possibilité de hacker certaines fonctions et qu’il faut attendre la version suivante de ubuntu pour les voir apparaitre. Bref je suis revenu a xfce en remplacement de gnome2 pour des raisons materiels pour dire que c’est pour cela que l’on aime gnu/linux la liberté de pouvoir choisir dobc un grand merci aux developpeurs de continuer a nous offrir cette possibilité.
    Ps : je trouve l’ambition de canonical incoherente notamment ce qui concerne le HUD qui necessite un clavier or de le porter sur tablette est a mon sens contre productif mais ce n’est que mon avis. Suis-je un troll ?

  29. anonyme

    On peut reprocher beaucoup de chose à cet article et à la lecture des commentaires, je me rends compte que je n’ai pas laissé sa chance à unity, mais on ne peut pas nier la migration de nombre d’utilisateur d’ubuntu vers mint depuis sa sortie.

  30. Stef

    Je pense que l’on devrait mettre le consommateur sous openbox. Hahaha le pauvre.

  31. BlueTak

    Ayant lu plusieurs articles tous plus ou moins polémiques sur les nouvelles interfaces, j’ai fini par essayer unity et gnome-shell. Bon, c’est peut être un peu déroutant mais franchement il n’y a pas de quoi en faire une pendule.
    Personnellement je suis sous kde et je suis très content de mon bureau avec des icones et des bureaux virtuels….

  32. Soaf

    Oui et non, il y a une part de vrai dans tout ce qu’on peut lire sur cette page (article et commentaires), mais il y a une donnée majeure à prendre en compte qui régie le travail et qui a été démontré dans les années 30 par des chercheurs américains :
    On prend une usine, on divise le personnel en 3 équipes dont on a mesuré le niveau de productivité au préalable.
    Durant 6 mois, on améliore les conditions de travail de la 1ere equipe (plus de pauses, meilleur éclairage, café offert, chaises plus confortables…) et détérioré les conditions de la deuxième, alors que pour la 3e, rien ne change.
    Les résultats sont surprenants, les 2 équipes dont les conditions ont changés ont vues leur productivité augmentée de 8% toutes les deux alors que la 3e a stagné.

    Ce qui ressort de cette étude est que le changement (en bien ou en mal) augmente la productivité du travail chez l’homme.

    Et une nouvelle interface utilisateur, même si elle est loin d’être prioritaire ou nécessaire, c’est un changement.

  33. tuxmouraille

    Depuis la 12.04 c’est la première fois que j’ai un Ubuntu aussi peu stable. J’ai des rapports d’erreur de Apport à presque chaque ouverture de session. Ca fait à peine quatre mois que je l’ai installé et je dois de réinstallé. Lucid me manque.
    Unity n’est pas réactif, et j’ai pourtant un Core i5 2.3GHz et 8Go de RAM. Sa gestion des espaces de travail ne vaut pas celle de Gnome-Shell.
    Gnome-Shell est baclé, instable, et son compositeur bugué.
    Bref je suis partie sur Xfce pour les performances. Mais qu’est ce qu’il est incomplet.

    Au lieu d’améliorer Unity et de chercher à sortir tous les 6 mois Canonicle ferait bien mieux de stabiliser Ubuntu. Un rapprochement avec Debian serait le bien venue.
    Il est anormale qu’une version LTS soit moins stable que les versions intermédiaires précédentes.

    Au moins avec la décision d’améliorer l’expérience utilisateur au niveau des jeux, merci Valve, Canonicle va peut être enfin travailler à l’amélioration le back-end de l’environnement de bureau: PulseAudio, Mesa…

    Quand est ce qu’il sera possible d’avoir des applications communicantes? Il y en a mare d’avoir des carnets d’adresses et des calendriers pour chaque applications. Et il y en mare que ce soit une galère pour synchroniser PC et SmartPhone. Même en passant pas Google.

    Un centre de contrôle digne de ce nom serait aussi le bien venue.
    La bonne idée est de reprendre de principe de plugins utilisé par les dernières versions de Ubuntu Tweak.

  34. Laurdbayrone

    Personnellement j’aime bien Unity et particulièrement HUD. Ne plus avoir à chercher une application dans des menus interminables est réellement appréciable.
    Vous voulez ouvrir votre navigateur? vous tapez « naviguer » et votre ou vos navigateur s’ouvre; vous voulez graver un cd ou un dvd? vous tapez « gravez » et Brasero ou/et K3b apparaissent…ect

    L’énorme avantage de GNU/Linux, c’est sa diversité, cette diversité qui nous donne un choix réel, c’est pourquoi j’ai abandonné les OS propriétaires.
    Si donc Unity ne vous convient pas il existe une pléthore de bureau sous GNU/Linux et vous finirez bien par trouver votre bonheur.

    Laurdbayrone.

  35. Rapha

    Exact, Laurdbayrone.
    Et c’est bien la différence entre Windows 8 et Ubuntu. Avec Ubuntu, si Unity déplaît, on peut le désinstaller au profit d’un environnement qui conviendra. Avec Windows 8, peu importe que Metro convienne ou non à son utilisateur, l’utilisateur fait avec !

  36. iri

    Salut,

    Effectivement, l’article est quelque peu surfait … comme beaucoup des commentaires ci-dessus. Les commentaires « j’aime Unity parce que çi, parce que ça », je peux en écrire aussi ! Enfin non, car je n’aime pas Unity. Après tout chacun ses goûts et ses attentes.
    Donc au-delà de mes choix personnels, ce qui me rebute dans Unity c’est l’impossibilité d’obtenir une interface conforme à mon envie et mes besoins du moment. Simplement parce que le niveau de configuration laissé à l’utilisateur est moindre. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir chercher et bidouiller.

    Qu’on crée un système d’interfaces « par défaut » pour la plupart des utilisateurs qui n’ont aucune envie de se farcir des configurations, je trouve cela très bien. Qu’on empêche les utilisateurs qui en ont la volonté de le configurer, je trouve cela inadmissible.
    C’est une question de principe.
    Dans un logiciel libre, l’utilisateur doit être au centre, autant que possible. Des limites peuvent survenir pour des raisons techniques, structurelles mais non par choix conceptuel délibéré.

  37. ttoine

    @iri: installe Compiz manager et Ubuntu Tweaks, tu pourras personnaliser pas mal de chose. Il y a pas mal de thèmes compatibles avec Unity sur Gnome-Look, en particulier ceux pour GTK 3.4 et plus. Dommage cependant que les thèmes ne soient pas listés dans l’apparence du bureau.

    Sinon, ben, il faut se rappeler que Gnome, comme Unity, sont conçus justement pour des utilisateurs qui n’ont pas envie de perdre du temps à tout personnaliser. J’en fait partie, et j’apprécie de pouvoir installer Ubuntu en 40 min, tout compris, et de pouvoir travailler avec un thème qui fonctionne bien sur toutes les machines. Si tu aimes la personnalisation à mort, KDE est peut-être plus fait pour toi…

  38. iri

    @ttoine: j’ai du mal m’exprimer. Unity ne me convenant pas, j’ai pris (ou plutôt repris) un autre gestionnaire (et aussi définitivement quitté Ubuntu). Là n’est pas le problème.

    Je ne cherche pas « la personnalisation à mort », juste pouvoir configurer aisément selon mon envie et mes besoins du moment.
    Ce que je reproche à Unity (c’est le sujet ici, on parle d’Unity et de W8), c’est de sciemment fermer la porte à l’utilisateur en le forçant gentiment à suivre la tendance développée par Apple et MS entre autres.

    Alors pourquoi pas en effet ? Unity se justifie à ce niveau là mais ne se justifie plus en voulant tant simplifier et automatiser les choses et les actions qu’il en a oublié l’utilisateur..

    Ce n’est pas qu’une simple copie des interfaces graphiques à la  » mode  » ; derrière, il y a un changement de paradigme.

  39. brazz

    Je suis d’accord avec cet article. Et j’irai même un peu plus loin: les réactions de beaucoup qui ne sont pas -en apparence- des M.Michu, montrent que la stratégie du grignotage, à l’efficacité éprouvée a bien réussi. En fait personne en apparence ne se pose la question des progrès réels des systèmes et des logiciels.
    Je veux dire par là, qu’il est idiot de dire qu’il y a une différence foudroyante entre les trois ou quatre denières versions d’Ubuntu, hormis le cosmétique (l’interface tablette-écran tactile portée-imposée au desktop…). Prétendre qu’il y a une quelconque amélioration ou une catastrophique régression équivaut à chercher du poil aus oeufs !
    Je ne dis pas que toute évolution est nulle ou que tout le boulot réalisé c’est peanut, je dis simplement qu’en regardant cela au delà des paquerettes et avec quelques années (plus exactement dizaines d’années) de recul, on a une meilleure vue que quand on est le nez dans le guidon .
    En réalité, la seule justification par exemple d’un changement d’interface est l’hypothèse d’une domination totale des tablettes et autres smart-ce qu’on veut, dans différents formats, qui n’est d’ailleurs absolument pas prouvée (mais simplement souhaitée ardemment par les fabriquants en mal de ventes), on nous a servi un peu la même soupe avec les notebooks il n’y a pas si longtemps.
    Et je ne parle même pas du cloud et de toutes les tentatives, parfois réussies d’ailleurs, de ficeler l’utilisateur à un site central qu’il ne maitrise pas (les stratégies de Microsoft, Google et Ubuntu sont à peu près équivalentes sur ce point, et ils ont fait de nombreux petits émules: internet marche si bien qu’on se demande effectivement pourquoi ne pas revenir au supercalculateur avec des terminaux plus ou moins intelligents, en tout cas c’est une pente savonneuse où on voudrait nous pousser…(Bayard a bien raison).
    Dans le même domaine, je remarque qu’on s’est évidemment coulés dans la sortie de la version 25 du traitement de texte qui va bien avec les nouvelles options géniales utilisées par un pour mille, mais qu’on acclamera quand même. Dans le même temps je remarque que la reconnaissance vocale par exemple n’a pratiquement pas avancé d’un pouce alors qu’elle serait véritablement une aide fondamentale, etc C’est un exemple du tourne en rond classique (tout autant que la sortie constante de distro totalement équivalentes et n’apportant rien de décisif…)
    Enfin, et tenant compte de l’accélération du secteur, je pense qu’il faut arrêter de considérer l’informatique et plus particulièrement la micro, comme le grand territoire d’innovations et d’inventions qu’il a pu être; en fait c’est comme toute l’industrie: aprés la phase foisonnante et innovante des pionniers, on passe ensuite à une phase de rationalisation et de concurrence qui ne provoque pas forcément la sélection du meilleurs mais uniquement de celui qui survit (la différence est ténue mais importante), et ensuite on entame le long déclin qui se termine par la survie uniquement en marché de niche. Ce chemin, les voiliers puis machines à vapeur l’ont emprunté, ensuite l’automobile aussi -même si elle n’est pas encore au bout du chemin- et il en va de même pour l’informatique, le far west, la frontière et l’aventure sont aujourd’hui du côté de la biologie, des nano ou de la robotique, c’est là qu’il y a de la matière grise utile et d’avenir, certainement pas dans le perfectionnement de techniques d’il y a 50 ou 30 ans c’est selon ! Il ne faut pas confondre développement du business et avancée dans la connaissance, saut qualitatif et amélioration marginale.
    C’est ce que les gros mastodontres ont compris, et c’est pour ça qu’ils essaient de ligoter les clients afin de sauver les parts d’un marché qui va commencer à s’éroder.
    Alors, au milieu de tout ça, l’interface Unity hein !

  40. laloune

    Je n’ai pas eu le courage de lire tous ces nombreux commentaires, qui dans une grande majorité semblent hostile au coté troll de l’article (et à raison selon moi)

    mais il a raison sur un point, à savoir l’arrogance des éditeurs qui semblent savoir mieux que tout le monde ce qui est bien pour l’utilisateur. Pourquoi ne pas laisser l’utilisateur choisir ? (par exemple avec un « ballot screen » comme il l’a été imposé pour l’utilisateur de Windows).

    Ce serait tout de même plus constructif de dire à l’utilisateur: « regarde, on a développé un truc qui nous parait bien, essaie-le ! Si tu n’aimes pas, tu peux toujours revenir à ce que tu connais (et facilement) », plutôt que de dire: « écoute coco, on s’est cassé le c… à développer ca, donc tu es gentil, tu l’utilises, et si tu n’aimes pas ben tant pis… »

  41. ed

    Apple, stable???? Vous avez pas du essayer 10.8. Deux mois de fonctionnement plus d’une dizaine de plantées avec reboot forcé… C’était surement encore le cas avec 10.6 mais ça n’est plus vrais. Dommage, c’était effectivement la raison qui m’avais poussé vers Apple (depuis plus de 10 ans)…

  42. Non2

    Bonjour,

    Des nouveautés, même dans l’interface, pourquoi pas ? Mais pourquoi aussi empêcher l’utilisateur d’utiliser son système comme il l’entend ?

    J’ai découvert Linux (d’abord avec Fedora puis Ubuntu) avec KDE. Après un temps d’adaptation, c’était super ! Puis KDE est passé à la version 4, qui empêchait (et empêche toujours, mais dans une moindre mesure) l’utilisation du bureau pour y placer facilement ce que l’on désire.

    Je suis donc passé à Gnome, nouvelle adaptation. C’est devenu super, presqu’aussi fonctionnel et paramétrable que l’était KDE3.5.

    Puis maintenant Unity, Gnome 3 et consorts, et voici à nouveau l’impossibilité d’utiliser le bureau. Après un essai de Xfce et quelques autres interfaces aussi incomplètes, j’en suis revenu à KDE avec Fedora. Et ça me gonfle !

    Le progrès à tout prix ? Bon. Je propose alors que sur les voitures, on ajoute des pédales pour les clignotants, les essuies-glace, etc. Bien entendu, par soucis d’ergonomie, on placera des curseurs pour mieux doser l’accélération et le freinage sur le tableau de bord, de préférence derrière le volant, et l’embrayage sera activé par un bouton à côté du levier de vitesse.

    Pour les inadaptés qui auront quand même survécu, une version offrant la possibilité, après divers bidouillages, de revenir à une interface vieillotte et dépassée à l’ancienne. Sur certains modèles en série limitée, bien entendu, pour ne pas freiner le progrès !

  43. hcg

    Wonderful. Thanks for posting that. I will come here to read more and tell my coworkers about it.

  44. hb

    N’empêche que c’est plus agréable quand t’es posé dans le canapé ces interfaces. J’ai gnome 3 et j’en suis très contant.

  45. Papyrage

    Article indispensable !!!
    Sous Linux/kde depuis 10-15 ans, je ne sais toujours pas ce qu’est un « bureau » ni à quoi ça peut bien servir, je lance p ex libre office, konqueror, gimp etc… quand j’en ai besoin pour FAIRE ceci ou cela, j’ai horreur des Icônes que je compare aux hiéroglyphes (enregistrer = gros dessin d’une disquette, c’est plus simple??: mais quel jeune a vu une vraie disquette ailleurs que dans le grenier de papy? et moi-même je commence à oublier ;)), je n’ai pas de barre de quoi que ce soit qui obstrue 100 pixels sur mon écran…
    J’ai aussi installé des Linux sur ces principes chez M ou Mme Michu, et ils ne m’ont pas demandé avec insistance la mise à jour de l’aspect « dépassé » de leur interface…
    Et plus que marre des soi-disant comparatifs de distro du genre « j’aime pas la couleur du fond d’écran par défaut »
    Je me sers de mon ordi pour faire des choses, pas pour épater le gogo en exposant mes merveilleuses icônes 800×800 pixels dans les foires et salons !

  46. Ludo

    Canonical n’a pas tout à fait tort d’aller en se sens.Ils doivent se montrer,
    aller au contact, et en plus ils continuent en « parlant » du ubuntu-phone,
    , moi je crois qu’il fait un bon pari .
    L’utilisateur à beaucoup d’alternatives, et de solutions.

    L’avantage que j’y vois c’est justement encore plus de gens sensibilisé à leur droit

    Ils en arriveront forcément aux « droits », en tout : sur les fichier ,l’administration qq part, une fois que tu mets les pieds dedans, c’est fini tu y reste.

    Par contre le nouveau comprendra-t-il la notion d’environnement de bureau et de systèmes ?
    Qu’il a en fait le choix ,mais acceptera-t-i d’avoir le choix?

    Perso je tourne avec Kubuntu principalement, j’ai délaissé gnome au moment ou justement ça à fait un peu polémique.
    J’ai essayé unity même en entreprise, bref il faut toucher le plus de gens
    il faut que ce genre de système entre dans les maisons et également dans les écoles ou une autre distrib même

  47. natell

    Personnellement je suis passée à linux mint, car j’ouvre facilement une dizaine de fenêtre en même temps, et j’ai de-suite besoin de connaître l’état de chacune. Une Geek quoi. C’est pour ça que j’aime linux, il y a assez d’OS pour trouver le sien. Je n’ai pas réussit à m’adapter à unity et ce n’est pas faute d’avoir essayer.
    Unity pour moi, était agaçant et mangeur de ressource avec ses gadgets visuels.
    Unity convient à d’autres, et mint me convient parfaitement. Quand à windows 8, je ne l’ai pas essayé, donc, je n’ai pas d’avis.

  48. Ludo50

    Au début « Unity » je n’aimais pas trop …
    Depuis, je n’aime pas plus, mais je m’y suis habitué !
    Si à l’avenir il n’y a pas de nouvelle révolution dans l’interface graphique, alors cette affaire aura été pour moi comme d’avaler un sirop amère … après un peu de temps on finit par oublier.
    Mais, si des changements d’habitudes aussi radicaux doivent encore avoir lieu dans l’avenir, je crains d’être bien triste …

  49. tchico

    N’utilisant plus windows que par nécessité professionnelle, je n’ai pas de commentaire sur la version 8……la 7 avec ses multiples orientations marchandes m’énerve déjà suffisamment…. et ça rame en version familiale dans une machine plutôt haut de gamme….
    Elle est me dit-on très éloignée des profils « ordinateurs de bureau ».

    Ubuntu reste à mon sens de bon goût…..la page d’accueil a de l’allure, fait propre avec ses tiroirs bien rangés…..et pour le bidouilleur inconditionnel que je suis, quelques icônes dans la barre de tâches me permettent en un clic de retrouver un terminal et autres logiciels sympathiques qui permettent d’aller se balader au coeur de nos machines……
    A mon sens, c’est la première mouture linux qui peut être à la fois accepté par un utilisateur lambda qui veut faire la transition petit à petit vers l’open source….ou pas….
    Les tutoriaux sont une mine d’or et l’interface est effectivement « actuelle »
    Bref ça reste un système ouvert !!!!! dans ce monde qui tend à scinder de plus en plus grand public et technicien pour le plus grand bien des multinationales (on consomme on jette)……..quoi de plus précieux.

  50. Francis

    Ouah super : il y a un dock de lancement dans Unity.
    Il y en a qui ne connaissait pas Cairo Dock et bien d’autres nettement plus esthétiques (il y en aura toujours de mauvaise fois pour dire le contraire : laissez moi rire)?

    Unity : un menu pour toutes les applis! J’ai trois écrans et une dizaine d’applis ouvertes simultanément : comme c’est bien con de devoir donner le focus à son appli avant d’accéder à son menu qui se trouve ailleurs!

    Pour Linux, une seule réponse à toutes ces discussions pour savoir ce qui est le choix des utilisateurs. Allez voir Distrowatch.
    Mint fait environ deux fois plus d’adeptes qu’Ubuntu alors qu’il en est dérivé.

    Heureusement, sous linux, quand cela ne plaît pas, on change. Moi, j’avais la 10.04 d’Ubuntu pendant 3 ans. J’ai changé : j’ai pris Mint.

    Qu’en est-il pour Microsoft? Ben, pas le choix, pour éviter W8, je suis obligé de rester sous seven lorsque j’ai besoin de cet environnement (soit dans ma Virtual Box sous Mint, soit réellement en système d’exploitation).

    Mon prochain ordi : un mac. Je ne pourrai rien faire avec mais, au moins, je saurai pourquoi.

  51. kayl

    2 ans après la rédaction de cet article, je partage toujours l’avis de l’auteur. s’il y a bien une chose déroutante dans Unity, c’est l’absence de menu. Le « dash » peut être pratique mais il faut connaître les noms des programmes ou faire une recherche par thématique, ce qui peut être contre productif et finalement faire perdre du temps avant de lancer un programme.

  52. kayl

    Pour ceux qui veulent retrouver un menu classique sous Unity:

    Ajout du ppa:
    sudo add-apt-repository ppa:diesch/testing

    Mise à jour:
    sudo apt-get update

    Installation de classicmenu:
    sudo apt-get install classicmenu-indicator

    Redémarrer la session Unity, puis au haut à droite de la barre des taches une nouvelle icône apparaît.

  53. bandejaune

    Trois ans plus tard, sur mon vieux micro, j’ai repris la debian avec gnome2, l’original vaut mieux que les copies. Cependant, J’ai perdu beaucoup de jeux et la mise en repos du système ne fonctionne pas mais pour le reste, c’est pareil. Quant à Unity c’est une horreur qui aura achevé ubuntu. J’avais acheté un micro neuf Acer pentium core i5, mais il est vraiment trop bruyant et reste au garage, d’autant que windows 8.1 est nul et qu’on ne trouve plus de logiciels intéressants, exactement depuis le passage de windows XP 32bits à 64 bits, dans les commerces. C’est vraiment la fin de l’informatique.