La délicate question du modèle économique (Libres conseils 39/42)

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Traduction Framalang  : Ouve, tcit, Julius22, goofy, merlin8282, lamessen, Jej, Alpha

Sous-estimer la valeur d’un modèle économique pour le logiciel libre

Frank Karlitschek

Frank Karlitschek est né en 1973 à Reutlingen, en Allemagne, et a commencé à écrire des logiciels à l’âge de 11 ans. Il a étudié l’informatique à l’université de Tübingen et s’est impliqué dans le logiciel libre et les technologies de l’internet dans le milieu des années 1990. En 2001, il a commencé à contribuer à KDE en lançant KDE-Look.org, un site communautaire d’œuvres qui deviendrait plus tard le réseau openDesktop.org. Frank a initié plusieurs projets et initiatives open source comme Social Desktop, Open Collaboration Services, Open-PC et ownCloud. En 2007, il a fondé une société appelée hive01 qui offrait des services et des produits autour de l’open source et des technologies de l’internet. Aujourd’hui, Frank est membre du conseil et vice-président de KDE e.V. et c’est un intervenant habitué des conférences internationales.

Introduction

Il y a dix ans, j’ai sous-estimé la valeur d’un modèle économique. Logiciel libre et modèle économique  ? Deux concepts incompatibles. Du moins, c’est ce que je pensais lorsque j’ai commencé à contribuer à KDE en 2001. Le logiciel libre, c’est pour le plaisir et pas pour l’argent. N’est-ce pas  ? Les libristes veulent un monde où chacun peut écrire du logiciel et où les grandes entreprises, telles que Microsoft ou Google, sont superflues. Tout logiciel devrait être libre et tous ceux qui souhaitent développer du logiciel devraient en avoir la possibilité — même les développeurs du dimanche. Donc, gagner de l’argent importe peu. N’est-ce pas  ? Aujourd’hui, j’ai une opinion différente. Les développeurs devraient parfois être rémunérés pour leurs efforts.

Les raisons d’être du logiciel libre

La plupart des développeurs de logiciels libres ont deux principales motivations pour travailler sur le logiciel libre. La première motivation est le facteur plaisir. C’est une expérience fantastique de travailler avec d’autres personnes très talentueuses du monde entier et de créer des technologies exceptionnelles. KDE, par exemple, est une des communautés les plus accueillantes que je connaisse. C’est tellement amusant de travailler avec des milliers de contributeurs du monde entier pour créer des logiciels qui seront utilisés par des millions de personnes. Pour faire simple, tout le monde est expert dans un ou plusieurs domaines et nous collaborons pour créer une vision partagée. Pour moi, c’est toujours génial de rencontrer d’autres contributeurs de KDE, d’échanger des idées ou de travailler sur nos logiciels ensemble, que nous nous rencontrions en ligne ou dans la vie réelle à une des nombreuses conférences ou événements. Et il s’agit aussi d’amitié. Au fil des années, je me suis fait beaucoup de bons amis au sein de KDE.

Mais les contributeurs de KDE ne sont pas uniquement motivés par le plaisir de rejoindre KDE. Il y a aussi l’idée que chacun de nous peut rendre le monde meilleur par nos contributions. Le logiciel libre est essentiel si vous vous souciez de l’accès à la technologie et à l’informatique pour les pays en voie de développement. Cela permet aux personnes pauvres d’avoir leur place dans l’ère de l’information sans acheter des licences coûteuses pour des logiciels propriétaires. Il est essentiel pour les personnes qui se soucient de la confidentialité et de la sécurité, parce que le logiciel libre est le seul et unique moyen de savoir exactement ce que votre ordinateur fait avec vos données privées. Le logiciel libre est important pour un écosystème informatique sain, parce qu’il permet à tout le monde de bâtir à partir du travail des autres et de vraiment innover. Sans le logiciel libre, il n’aurait pas été possible à Google ou Facebook de lancer leurs entreprises. Il n’est pas possible d’innover et de créer la nouvelle technologie marquante si vous dépendez de logiciels propriétaires et que vous n’avez pas accès à toutes les parties du logiciel.

Le logiciel libre est aussi indispensable pour l’éducation, parce que tout le monde peut voir les entrailles du logiciel et étudier son fonctionnement. C’est comme cela que le logiciel libre contribue à faire du monde un endroit meilleur et c’est pourquoi je participe à des projets de logiciel libre comme KDE.

La nécessité d’un écosystème

Voilà les principales raisons pour lesquelles je veux que le logiciel libre et particulièrement le bureau libre soient largement répandus. Pour y parvenir, il nous faut bien plus de contributeurs qu’aujourd’hui. Par contributeurs, j’entends des gens qui écrivent les infrastructures centrales, le bureau et les grandes applications. Nous avons besoin de gens qui travaillent sur l’utilisabilité, sur les illustrations, sur la promotion et sur bien d’autres aspects importants. KDE est déjà une grande communauté avec des milliers de membres. Mais nous avons besoin de davantage de gens pour aider à rivaliser de manière sérieuse avec le logiciel propriétaire.

La communauté du logiciel libre est minuscule comparée au monde du logiciel propriétaire. D’un côté, ce n’est pas un problème car le modèle de développement logiciel distribué du monde du logiciel libre est bien plus performant que la façon d’écrire du logiciel à sources fermées. Un grand avantage est, par exemple, la possibilité de mieux réutiliser du code. Mais même avec ces avantages, nous avons besoin de bien plus de contributeurs qu’aujourd’hui si nous voulons réellement conquérir le marché de l’ordinateur de bureau et celui du mobile.

Nous avons aussi besoin d’entreprises pour nous aider à apporter notre travail sur le marché de masse. Bref, nous avons besoin d’un grand écosystème en forme permettant de vivre en travaillant sur le logiciel libre.

La situation actuelle

J’ai commencé à contribuer à KDE il y a plus de 10 ans et, depuis, j’ai vu d’innombrables volontaires très motivés et talentueux rejoindre KDE. C’est vraiment génial. Le problème, c’est que j’ai aussi vu beaucoup de contributeurs expérimentés abandonner KDE. C’est vraiment triste. Parfois, c’est simplement la marche normale du monde  : les priorités changent et les gens se concentrent sur autre chose. Le problème, c’est que beaucoup abandonnent aussi à cause de l’argent. Il arrive un moment où les gens décrochent leur diplôme et veulent bouger de leur chambre d’étudiant.

Plus tard, ils veulent se marier et avoir des enfants. À partir de là, ils doivent trouver du travail. Il y a quelques entreprises dans l’écosystème de KDE qui proposent des postes liés à KDE. Mais cela ne représente qu’une petite part des emplois disponibles dans le secteur informatique. Du coup, beaucoup de membres chevronnés de KDE doivent travailler dans des entreprises où ils doivent utiliser des logiciels propriétaires qui n’ont rien à voir avec KDE ou le logiciel libre. Tôt ou tard, la plupart de ces développeurs abandonnent KDE. J’ai sous-estimé cette tendance il y a 10 ans, mais je pense que c’est un problème pour KDE sur le long terme, parce que nous perdons nos membres les plus expérimentés au profit des entreprises de logiciel propriétaire.

Le monde de mes rêves

Dans le monde idéal que j’imagine, les gens peuvent payer leur loyer en travaillant sur les logiciels libres et ils peuvent le faire de telle sorte que ça n’entre pas en conflit avec nos valeurs. Ceux qui contribuent à KDE devraient avoir tout le temps qu’ils veulent pour contribuer à KDE et au monde libre en général. Ils devraient gagner de l’argent en aidant KDE. Leur passe-temps deviendrait leur travail. Cela permettrait à KDE de se développer de manière spectaculaire, parce que ce serait super de contribuer et de fournir en même temps de bonnes perspectives d’emploi stables et à long terme.

Quelles possibilités avons-nous  ?

Du coup, quelles sont les solutions possibles  ? Que pouvons-nous faire pour que ça arrive  ? Y a-t-il des moyens pour que les développeurs paient leur loyer tout en travaillant sur du logiciel libre  ? Je voudrais exposer ici quelques idées que j’ai rassemblées au cours de plusieurs discussions avec des contributeurs au logiciel libre. Certaines d’entre elles sont probablement polémiques, parce qu’elles introduisent des idées complètement neuves au sein du monde du logiciel libre. Mais je pense qu’il est essentiel pour nous de voir au-delà de notre monde actuel si nous voulons mener à bien notre mission.

Du développement sponsorisé

Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises apprécient l’importance du logiciel libre et contribuent à des projets de logiciels libres, ou sortent même leurs propres projets de logiciel libre. C’est une chance pour les développeurs de logiciels libres. Nous devrions parler à davantage d’entreprises et les convaincre de s’associer au monde du logiciel libre.

Des dons de la part des utilisateurs

Il devrait y avoir une manière facile pour les utilisateurs de donner de l’argent directement aux développeurs. Si un utilisateur d’une application populaire veut soutenir le développeur et promouvoir ses développements à venir pour cette application, donner de l’argent devrait ne tenir qu’à un clic de souris. Le système de dons peut être construit au sein même de l’application pour rendre le don d’argent aussi facile que possible.

Des primes

L’idée derrière les primes est qu’un ou plusieurs utilisateurs d’une application peuvent payer pour le développement d’une fonctionnalité particulière. Un utilisateur peut soumettre la liste de ses demandes de nouvelles fonctionnalités sur un site web et annoncer combien il est prêt à payer pour cela. D’autres utilisateurs qui apprécient ces propositions pourraient ajouter de l’argent à la demande de fonctionnalité. Au bout d’un moment, le développeur commence à mettre au point la fonctionnalité et récupère l’argent des utilisateurs. Cette possibilité de primes n’est pas facile à introduire dans le processus. Des gens ont déjà essayé de mettre en place quelque chose de similaire, sans succès. Mais je pense que ça peut marcher si on s’y prend bien.

Du support

L’idée est que le développeur d’une application vende directement du support aux utilisateurs de l’application. Par exemple, les utilisateurs d’une application achètent du support pour, supposons, 5 € par mois et obtiennent le droit d’appeler directement le développeur à des plages horaires spécifiques de la journée, ils peuvent poser des questions à une adresse de courriel spécifique, ou le développeur peut  même aider les utilisateurs par le biais d’un bureau à distance. J’ai bien conscience que beaucoup de développeurs n’aimeront pas l’idée que les utilisateurs puissent les appeler et leur poser des questions bizarres. Mais si cela signifie qu’ils gagnent suffisamment avec le système de support pour travailler à plein temps sur leurs applications, alors c’est certainement une bonne chose.

Des soutiens

L’idée c’est que les utilisateurs finaux puissent devenir les soutiens d’une application. Le bouton «  Soutenez ce projet  » pourrait être intégré directement dans l’application. L’utilisateur devient alors un soutien par un paiement mensuel de, par exemple, 5 € qui vont directement au développeur. Tous les soutiens sont listés dans la fenêtre «  À propos de l’application  » avec leurs photos et leurs noms réels. Une fois par an, tous les soutiens sont aussi invités à une fête spéciale avec les développeurs. Il est possible qu’un développeur puisse devenir capable de travailler à plein temps sur une application, si assez d’utilisateurs deviennent des soutiens.

Des programmes de fidélité

Certaines applications ont intégré des services web, et certains de ces services Web exécutent des programmes affiliés. Par exemple, un lecteur multimédia peut être intégré à la boutique en ligne de MP3 Amazon ou un lecteur PDF peut être intégré à une boutique en ligne de livres numériques. À chaque fois qu’un utilisateur achète du contenu via cette application, le développeur obtient un peu d’argent.

Des magasins d’applications sous forme de binaires

Beaucoup de gens ne savent pas qu’il est possible de vendre des binaires de logiciels libres. La licence GPL exige simplement de fournir également le code source. Il est donc parfaitement légal de vendre des binaires bien empaquetés de notre logiciel. En réalité, les sociétés comme Red Hat et Novell vendent déjà notre logiciel dans leurs distributions commerciales. Mais les développeurs n’en bénéficient pas directement. Tous les revenus vont aux sociétés et rien ne va aux développeurs. On devrait donc permettre aux développeurs de logiciels libres de vendre à l’utilisateur final des applications bien empaquetées, optimisées et testées. Cela pourrait particulièrement bien fonctionner pour Mac ou Windows. Je suis sûr qu’un tas de gens seraient prêts à payer quelque chose pour des binaires d’Amarok pour Windows ou de digiKam pour Mac, si tout l’argent allait directement au développeur.

Conclusion

La plupart de ces idées ne sont pas faciles à mettre en œuvre. Cela nécessite de modifier notre logiciel, nos méthodes de travail et même nos utilisateurs, qu’il faut encourager à montrer qu’ils apprécient le logiciel que nous créons, en nous aidant à financer son développement. 

Cependant, les bénéfices potentiels sont énormes. Si nous pouvons assurer des sources de revenus pour notre logiciel, nous pouvons conserver nos meilleurs contributeurs et peut-être en attirer de nouveaux. Nos utilisateurs auront une meilleure expérience avec un développement logiciel plus rapide, la possibilité d’influencer directement le développement par le biais de primes et un meilleur support.

Le logiciel libre n’est plus seulement un loisir sur votre temps libre. Il est temps d’en faire un business.

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4 Responses

  1. Hubert

    Vous n’avez pas analysé la possibilité de se rémunérer en se comportant comme une sté traditionnelle :

    Il y a de nombreuses denrées et produit sans brevets que l’on peut fabriquer sois même et et qui sont vendus en magasin.

    Les pommes, la terre, l’eau, le bois de chauffage, une pelle, un balais… sont qq exemples.

    Les gens achèteront tout ce qui sera vendu, même s’il peuvent le trouver gratuitement ailleurs.

    C’est ainsi qu’il suffit de packager et de mettre en vente le produit sur lequel on à apposé la marque de la sté qui le commercialise. L’apposition de marque est considéré comme un critère de confiance qui se monnaie.
    Par exemple un logiciel de chiffrement numérique estampillé du nom d’une sté de sécurité réputé. Un logiciel d’analyse énergétique estampillé par l’ordre des architectes… Le seul fait d’estampiller d’une marque officialise le degrés de confiance et cela à un prix.

    Pour faire de l’argent il suffit de vendre le produit.

    Il n’est même pas nécessaire de se préoccuper du fait que le produit soit gratuit ailleurs.
    Le produit pacagé de marque X dans l’enseigne Y se vendra de toute façon, quoi qu’il arrive.
    Pour la simple raison que le fournisseur et le vendeur engagent leurs réputations en mettant le produit en vente.

    Exemple : vous cueillez des pommes et les mangez. Ça ne regarde que vous.
    Mais si vous tenez une cantine scolaire : vous ne pouvez pas mettre ces pommes au menu. Les pommes doivent être cueilli par une sté, sélectionné et livrés sur facture. Ainsi il y a traçabilité et responsabilité partagé entre vous et le fournisseur.
    Souvenez vous des intoxications alimentaires en Allemagne avec des préparation de salades : Le coupable au final c’était des graines d’assaisonnement ( il me semble ). Sans facture le coupable c’était à 200% le cuisto ! Argh !

    Donc vendez du gratuit ! c’est tout ! Ç’est ça qu’on besoin les gens et les entreprises…

    Laissez le même produit libre sans marque aux étudiants, aux établissement scolaires, aux fauchés, aux radins, au ménagères et au dilettantes, et même aux fraudeur… il restera toujours des tas et des tas de clients pour acheter du produit «de marque» même s’il est disponible libre en même temps.

    L’erreur du libriste : c’est de croire que le libre n’est pas un produit comme les autres.
    Le libre est un fruit, une pomme par exemple, libre à vous de la manger, de la cuisiner, ou de la vendre…

    Hubert

  2. Hubert

    «Le libre est un fruit, une pomme par exemple, libre à vous de la manger, de la cuisiner, ou de la vendre…»

    et même de replanter les pépins et de faire pousser des pommiers.

  3. Julius22

    Le pad ne fonctionnant pas hier soir (chez moi, du moins), je n’ai pas pu relire la version bêta. Aussi, j’ai quelques remarques à faire.
    Dans l’introduction, il manque une espace à « superflue[s.T]out ». À l’inverse, il y en a une en trop à «  être[  ]rémunérés ».
    Dans la partie « Les raisons d’être du logiciel libre », il y a également une espace superflue, au tout début, à « La[  ]plupart ». Idem à « principales[  ]motivations ». De même à « KDE, par[  ]exemple ». Encore pareil à « que je[  ]connaisse ». Rebelote à « plusieurs[  ]domaines ». Je continue la liste avec une énumération :
    – « travailler[  ]sur nos logiciels » ;
    – « Mais[  ]les contributeurs » ;
    – « rendre le[  ]monde » ;
    – « est essentiel[  ]si vous » ;
    – « pour des logiciels[  ]propriétaires » ;
    – « possible[  ]d’innover » ;
    – « si vous dépendez[  ]de » ;
    – « toutes les[  ]parties » ;
    – « tout le monde peut[  ]voir ».
    Dans la partie « La nécessité d’un écosystème », il y a un problème de justification au dernier paragraphe. Et il y a encore des problèmes d’espaces :
    – « je veux [que] le[  ]logiciel libre » ;
    – « besoin de[  ]gens » ;
    – « la[  ]promotion » ;
    – « apporter notre[  ]travail » ;
    – « besoin d’un grand[  ]écosystème » ;
    – « travaillant sur le logiciel[  ]libre ».
    Dans la partie « La situation actuelle » :
    – « Parfois, c’est[  ]juste » ;
    – « les gens se[  ]concentrent » ;
    – « Il y a quelques[  ]entreprises » ;
    – « postes liés à[  ]KDE » ;
    – « avec KDE ou le[  ]logiciel libre » ;
    – « abandonnent[  ]KDE ».
    Dans la partie « Quelles possibilités avons-nous ? », il manque un s à « elle[s] introduisent ».
    Je reprends les soucis d’espaces à la partie « Du développement sponsorisé » avec « l’importance du[  ]logiciel libre ».
    Dans la partie « Des dons de la part des utilisateurs », il y a un nouveau problème d’espace à « clic de[  ]souris ».
    Dans la partie « Du support » :
    – « peut[  ]même aider » ;
    – « que les[  ]utilisateurs ».
    Dans la partie « Des soutiens », au début, j’aurais écrit « L’idée est que » ou bien « L’idée, c’est que ». Et encore des problèmes d’espaces :
    – « par exemple,[  ]5 » ;
    – « [  ]avec leurs photos » ;
    – « tous les[  ]soutiens » ;
    – « capable[  ]de travailler ».
    Voilà, j’ai fini. 😉 En espérant n’avoir rien oublié.

  4. Goofy

    Merci Julius22 🙂 je pense que j’ai tout rectifié (ces espaces surnuméraires sont une sorte de malédiction du pad)