Refaire le monde, une rue après l’autre, avec OpenStreetMap

Classé dans : Communs culturels | 21

Temps de lecture 10 min

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Pelican - CC by-saSavez-vous pourquoi j’aime les animaux du zoo de Berlin  ? Parce qu’ils témoignent du fait qu’on peut faire mieux que Google  !

Comparons la carte du zoo selon Google et selon OpenStreetMap. Cela saute aux yeux non  ? Le zoo de Berlin made by Google reste désespérément vide (et ses voitures espionnes ne peuvent y pénétrer) tandis qu’il fait bon flâner dans les allées du zoo d’OpenStreetMap[1].

Bon, évidemment, il faut savoir que Murmeltiere signifie Marmotte en allemand, mais pour Pinguine, nul besoin d’explication de texte ;-)

«  S’il te plaît, dessine-moi un monde libre  !  » Tel est, au sens propre, le projet un peu fou d’OpenStreetMap auquel nous avons déjà consacré plusieurs billets. Jetez un œil sur cette extraordinaire animation illustrant une année d’édition planétaire dans OpenStreetMap et vous partagerez peut-être ma fascination pour le travail réalisé par toutes ces petites fourmis, c’est-à-dire toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent  !

Remarque  : Vous trouverez sous la traduction, en guise de bonus, un extrait vidéo de notre chroniqueuse télé préférée Emmanuelle Talon évoquant l’aide qu’a pu fournir OpenStreetMap aux secours portés à Haïti juste après le triste séisme.

OpenStreetMap  : Refaire le monde, une rue après l’autre

OpenStreetMap : Crowd-sourcing the world, a street at a time

Nate Anderson – 1 juin 2010 – ArsTechnica.com
(Traduction  : Joan et Goofy)

Wikipédia et son modèle «  crowdsourcing  » (NdT  : la production de contenu assurée par des milliers d’internautes amateurs plutôt que par quelques professionnels) ont rendu possible un bien commun formidable, mais tout le monde sait qu’il faut se tenir sur ses gardes  : s’il s’agit de quelque chose d’important, ne faites pas confiance à l’encyclopédie en ligne sans vérifier l’information par ailleurs. Un tel modèle «  crowdsourcing  » aurait-il du succès pour la construction d’une carte détaillée des rues du monde  ?

Il y a quelques années, cette même question a conduit à la création d’OpenStreetMap.org, une carte de la planète que tout le monde peut modifier, conçue comme un wiki. Plusieurs amis britanniques en ont eu en effet assez de la politique protectionniste en matière d’échanges de données (Ordnance Survey, l’équivalent britannique de l’IGN, a mis au point des cartes extrêmement détaillées de la Grande-Bretagne à l’aide de fonds publics, mais l’utilisation de ces données à des fins personnelles requiert l’acquisition d’une licence). Ils décidèrent donc de remédier au problème.

La question évidente était «  pourquoi réinventer la roue  ?  ». Des cartographies excellentes de Google, Microsoft et d’autres avaient déjà une avance significative et était la plupart du temps utilisables gratuitement. Mais les services de localisation étaient en plein boom et étaient tous basés sur des données cartographiques. Le fait qu’il n’existe aucune carte du monde de qualité, gratuite et libre restait un problème.

On peut lire dans la foire aux questions d’OpenStreetMap que «  La plupart des bidouilleurs connaissent la différence entre gratuit et libre. Google Maps est gratuit mais pas libre. Si les besoins en cartographie de votre projet peuvent être satisfaits en utilisant l’API Google Maps, alors tant mieux. Mais cela n’est pas le cas de tous les projets. Nous avons besoin de données cartographiques libres pour permettre aux développeurs, aux acteurs sociaux et autres de mener à terme leurs projets sans être limités par l’API Google Maps ou par ses conditions d’utilisation.  ».

Une carte du monde détaillée à la rue près peut sembler un projet démesurément ambitieux, mais OpenStreetMap a vu sa côte de popularité exploser. Alors qu’à son lancement le projet ne mobilisait qu’une poignée d’amis, c’est plus de 250 000 personnes qui contribuent dorénavant à la cartographie. En peu de temps, la carte a atteint un niveau de précision incroyable, en particulier en Europe où le projet a été lancé.

Regardons l’Allemagne par exemple, où la cartographie libre est devenue un véritable phénomène de société. Le zoo de Berlin (Zoologischer Garten Berlin) est bien entendu renseigné dans Google Maps, mais il n’a que peu de détails (alors même que, contrairement à OpenStreetMap, il dispose de cartes satellitaires). Des habitants motivés de la région ont utilisé les outils d’OpenStreetMap pour faire mieux que Google et cartographier tous les animaux du zoo. Si vous voulez repérer votre itinéraire jusqu’à la tanière du «  Großer Panda  », c’est possible. Même les toilettes sont utilement indiquées.

Le zoo de Berlin selon OpenStreetMap  :

OpenStreetMap - ArsTechnica - Berlin Zoo

La version de Google Maps  :

OpenStreetMap - ArsTechnica - Berlin Zoo Google

Une plateforme  !

À mesure que le succès de la carte allait grandissant, il devenait clair qu’il manquait quelque chose pour que les développeurs puissent vraiment s’exprimer. Les données cartographiques en tant que telles avaient beaucoup de valeur, mais cette valeur ne pouvait-elle pas être décuplée en créant une plateforme complète de cartographie  ? Une plateforme qui pourrait supporter la charge d’applications commerciales, proposer des services de routage côté serveur, faire du geocoding ou du geocoding inversé (NdT  : retrouver latitude et longitude à partir de nom de rues), et concevoir des outils pour manipuler les données et créer les applications qui les utilisent…

C’est ainsi que CloudMade a vu le jour. Après un an de développement (l’essentiel du travail ayant été fait par des programmeurs ukrainiens), la plateforme de cartographie fournie par CloudMade est maintenant utilisée par 10 500 développeurs. Chaque semaine, la plateforme récupère les dernières données d’OpenStreetMap, ce qui fait émerger quelque chose d’inédit  : la possibilité pour les utilisateurs frustrés de corriger les erreurs agaçantes sur les cartes locales, et de voir leurs modifications diffusées dans les applications en l’espace d’une semaine.

Les correctifs sont effectués «  par des gens qui connaissent leur environnement  » indique Christian Petersen, vice-président de CloudMade. Alors que l’on pourrait penser que le gros du travail est réalisé dans des zones comme les États-Unis ou l’Europe, Petersen précise que «  67 % de la cartographie est réalisée en-dehors de ces deux régions.  ».

CloudMade espère subsister financèrement en fournissant un accès gratuit aux services qui utilisent sa plateforme  : en échange ils lui verseront une partie de leurs recettes publicitaires. (les développeurs peuvent également payer par avance s’ils le souhaitent).

Lorsque ce fut possible, une cartographie de base a été importée de banques de données libres comme TIGER, du bureau de recensement américain. Mais dans de nombreux lieux, la plus grande partie de la carte a été fabriquée à la main, en partant d’une feuille blanche. Les résultats sont impressionnants. Un coup d’œil à la carte révèle de nombreux détails sur des endroits comme Mumbai et La Paz, bien que les lieux très reculés comme les îles de Georgie du Sud près de l’Antarctique n’aient pas encore de données.

Des obstacles inattendus sont apparus en cours de route. En Chine par exemple, l’état place de sévères restrictions sur la cartographie privée. «  Faire des affaire en Chine reste un défi  » rapporte Petersen.

Et il y a parfois des modifications problématiques sur des cartes sensibles comme celle de l’île de Chypre qui connait une partition de son territoire.

Mais Petersen est convaincu que l’approche «  par le peuple  » de la cartographie fonctionne bien. Mieux que les alternatives commerciales en fait. «  La passion est la plus forte  », les entreprises commerciales de cartographie pratiquent la collecte d’informations sur un endroit donné une fois par an environ, et mettent à jour leurs cartes encore moins souvent. Lorsque les utilisateurs locaux s’impliquent, les modifications sont faites rapidement.

Nettoyez votre quartier

La précision des données a été mise à l’épreuve la semaine dernière lorsque l’entreprise Skobbler a dévoilé un outil de guidage GPS «  turn-by-turn  » pour iPhone, basé sur la plateforme CloudMade. Vu le prix des logiciels de navigation GPS concurrents, cela semble révolutionnaire.

Les gens sont-ils prêts à corriger leurs propres cartes  ?

OpenStreetMap - ArsTechnica - SkobblerMalheureusement, le logiciel ne fonctionne pas très bien. Les «  plantages  » du logiciels ont été courants durant nos tests, les temps de réponse sont importants, et l’interface n’est pas intuitive. Les utilisateurs lui ont donné une note de 2 sur 5. Même le communiqué de presse officiel contenait un passage qui en disait long  : «  Bien que nous soyons conscients de ne pas être encore tout à fait prêts pour concurrencer les solutions commerciales, nous y arriverons bientôt.  » a déclaré Marcus Thielking, co-fondateur de Skobbler.

De tels soucis peuvent être corrigés. Mais il y a un problème plus sérieux  : les clients vont-ils faire confiance à un logiciel qui les encourage à cliquer sur une coccinelle pour rapporter les problèmes de cartographie  ? (le clic positionne une alerte dans OpenStreetMap qui permettra aux utilisateurs locaux d’identifier et corriger les erreurs.)

Les utilisateurs pourraient rechigner à contribuer à la conception d’une carte censée leur servir de référence. Mais on disait la même chose de Wikipédia. Il est acquis que la carte est en constante amélioration, CloudMade indique que 7 017 modifications sont enregistrées par heure.

Le processus est très addictif. Un rapide coup d’œil dans mon quartier m’a révélé une petite erreur – sur la carte, une route se poursuivait par erreur dans un chemin privé à environ un pâté de maisons de chez moi. J’ai créé un compte sur OpenStreetMap, zoomé sur la zone problématique, et cliqué sur «  Modifier  ». Une fenêtre d’édition en flash est apparue, superposant la carte OpenStreetMap à une image par satellite issue de Yahoo. Le problème a été résolu en quelques glisser-déposer et clics, et le tour était joué – j’avais apporté ma pierre à l’édifice. (OpenStreetMap offre de nombreux outils de modification, et CloudMap en propose d’autres souvent plus élaborées. Tous impactent les mêmes données sous-jacentes.).

Ajout d’une déviation sur le Pont de Brooklyn  :

OpenStreetMap - ArsTechnica - Brooklyn Bridge

Vingt minutes plus tard, après avoir précisé les contours de l’étang d’un parc du voisinage, ajouté la caserne de pompiers et corrigé une rue qui traversait quelques maisons, j’ai malheureusement dû passer à autre chose. Le niveau de détail de la carte est déjà très impressionnant et la modifier était une expérience agréable. Disposer d’une telle ressource libre et gratuite sur Internet est une très bonne chose. Et si CloudMade pouvait s’associer à d’excellents développeurs et produire du code de haute qualité, cela pourrait également devenir quelque chose extrêmement utile.

Bonus Track

Chronique d’Emmanuelle Talon – La Matinale de Canal+ – 18 janvier 2010

«  Qu’est-ce que c’est OpenStreetMap  ? C’est en quelque sorte le Wikipédia de la cartographie.  »

—> La vidéo au format webm

Notes

[1] Crédit photo  : Pelican (Creative Commons By)

21 Responses

  1. vulcain

    On voit aussi que c’est une approche qui permet au pays en voie de développement de se faire une place au soleil sans l’aide des géants US ou européens.
    Sur la vidéo par exemple, on voit clairement que l’Inde a vu sa carte progressé brutalement (février 2008) et je doute un peu que cela soit le seul fait de 10 bénévoles faisant cela sur leur temps perdu vu le niveau de vie générale de ces pays (bien qu’il y ait des riches cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Lakshm…).

  2. al1d

    J’ai découvert que je pouvais participer. Dès que j’ai un peu de temps, je m’y mets. C’est la force des projets libres collaboratifs :chacun peut, s’il veut, contribuer.

  3. Jujens

    Un projet très intéressant qui pourrait éviter bien des inconvénients si tout le monde s’y met (surtout avec les GPS). Dommage que d’après l’article, le flash soit nécessaire pour modifier.

  4. batisteo

    Si tu n’aimes pas le flash, développe-le en ajax !
    Plus sérieusement, l’outil flash c’est pour modifier "à la wiki", dans l’onglet éditer. Mais cet outil a ses limites (peu d’options, lenteurs…) et pour contribuer de manière plus sérieuse il y a un logiciel en java (donc multi-plateforme) très bien fait. On peut le trouver là : http://josm.openstreetmap.de/wiki/F… du nom de JOSM. Mais il y en a d’autres.

  5. p2s

    @jujens, le flash est nécessaire pour modifier en ligne, mais d’autres outils sont mis à disposition, je pense notamment à JOSM 😉

    Et oui très sympa de voir petit à petit les évolutions dans sa ville !

  6. ju

    Une remarque, Skobbler n’est pas dispo sur le iTunes Store France …

    Il existe d’autres applications openstreetmap mais la majorité semble payante comme iLOE OpenStreetMap Editor ou OpenMaps. Ce dernier existe en version Free.

  7. Jujens

    Tant mieux si le flash n’est pas nécessaire, je n’ai pas pris le temps de me renseigner plus avant de poster.

  8. Elessar

    @ju : J’ai bien envie de dire que, s’il n’y a rien de libre pour utiliser OpenStreetMap sur iTrucs, il n’y a qu’à s’y mettre et en coder un, de logiciel. Sauf que, s’agissant des systèmes Apple, on ne peut pas coder soi-même un logiciel pour l’utiliser – il faut la bénédiction d’Apple –, et que les logiciels qui tournent dessus ne peuvent pas être libres.

    Donc la bonne réponse, quand on remarque qu’il n’y a rien de bien et de gratuit – pas libre, c’est impossible sur ces systèmes, donc –, c’est plutôt : c’est comme ça, si tu veux quelque chose, tu paies, si tu veux proposer quelque chose, tu couches^W tu paies, et si tu n’es pas content, tu vas voir ailleurs. C’était dans le contrat d’origine : ce n’est pas toi qui choisis les logiciels que tu peux utiliser, c’est Apple.

  9. Gilles

    Très compliqué à comprendre pour le neophyte ou le wikipédien connaisseur.
    JOSM est pas trop mal mais bon…
    J’ai voulu changer 2 rues en Y, ça m’a pris une heure, réussi grâce au tuto de leur wiki.
    Contrairement à WP, c’est assez peu engageant 🙁 même si la philosophie et le résultat est énorme.

  10. la_poigne

    J’ai commencé à apporter ma pierre à l’édifice depuis le début de l’année.
    Il est vrai qu’au début j’ai eu beaucoup de mal avec les outils, il faut bien lire le wiki pour étudier les tags disponibles.
    Mais à force d’utilisation il devient très simple de modifier la carte.

  11. dorfr

    Skobbler est un intermédiaire entre l’utilisateur et Openstreetmap, leurs buts sont différents et la couverture n’est sans-doute pas complète.
    Skobbler est en phase bêta et vu qu’il existe un site ".fr" sa disponibilité en France n’est qu’une question de temps. Il y aura une version android aussi ("coming soon").

    Indépendamment de la fermeture plus ou moins grande de ces plateformes mobiles, il y a plus de chances d’avoir son téléphone sous la main que son PC.

    D’après les copies d’écrans, j’imagine que JOSM est inutilisable sur un mobile capable de faire tourner java. Une confirmation ?

    Au sujet du zoo, n’y a t-il pas de restrictions à diffuser le plan d’une entreprise privée ?
    Même si un zoo vise à accueillir un large public et distribue son plan à l’accueil.

    Pour le titre, "refaire le monde" me semble aller un peu loin par rapport au "crowd sourcing" d’origine. Ce terme à la base désigne une forme de sous traitance. C’est moins poétique…

    Le crowd sourcing rend possible une mise à jour des infos très rapide. c’est la grande force du système par rapport aux délais d’actualisation des encyclopédies et cartes privées.
    Par contre les entreprises privées ont les moyens d’aller là où le citoyen lambda ne peut pas.
    Difficile de cartographier les pôles et d’en assurer la mise à jour par les habitants, les manchots locaux ne sont pas très doués avec nos interfaces machines.
    Les deux approches se complètent en fait.

  12. K.

    Bonne traduction.

    Je préfére quand même "Hacker" à bidouilleur franchouillard.

    Le type qui hack de l’électronique, de l’informatique ( ou tout autre chose) dans un but précis en sachant ce qu’il fait, est loin d’être la bidouille ( de la définition française ).

  13. joan

    @ K. : le problème du mot "hacker" c’est qu’historiquement il transmet l’idée de pirate informatique. Les médias francophones continuent à l’utiliser dans ce sens. Au mieux, le mot est ambigu à cause de cette polysémie.

    C’est pourquoi nous devons redonner ses lettres de noblesse à la bidouille et promouvoir la bidouillabilité 😀
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bidoui

  14. Guyou

    Une petite réaction concernant l’extrait suivant de l’article :
    "Bon, évidemment, il faut savoir que Murmeltiere signifie Marmotte en allemand, mais pour Pinguine, nul besoin d’explication de texte ;-)"

    Il faut savoir qu’OpenStreetMap est naturellement conscient des problèmes de traduction. Aussi, il y a des mécanismes qui permettent de saisir un nom dans différentes langues. Il devient alors possible à quiconque de générer une carte du monde dans sa propre langue. Amis traducteurs, renseignez-vous sur le wiki OpenStreetMap et venez participer.

  15. hamster

    Quelle sociéte serait assez folle pour envoyer ses employés faire des cartes en zone de guerre ? L’armée peut-être ? Oui, mais elle ne revend pas ses cartes à google map.
    Vous voulez un exemple ?
    http://maps.google.com/?ie=UTF8&ll=33.313889,44.390259&spn=0.417735,0.825348&z=11
    Vous ne reconnaissez pas l’endroit ? Pourtant on en parle presque tous les jours à la télé ! Ah, c’est vrai qu’il n’y a même pas le nom de la ville sur la carte…

    Par contre si vous êtes un projet communautaire vous allez vous rendre compte très vite qu’il y a 5 millions de personnes qui vivent au croisement de ces quelques routes. Et tous ces gens seront d’autant plus motivés pour contribuer au projet que Google Maps n’est pas une alternative pour eux.

    Je vous laisse juger du resultat : http://www.openstreetmap.org/?lat=33.328&lon=44.379&zoom=11&layers=B000FFF

  16. Siltaär

    En regardant rapidement, on constate que pas mal de pays sont « vides » dans Google Maps, comme la Bosnie ou la Géorgie…

  17. Doom_90

    Excellent initiative ce openstreetmap mon village n’est pas du tout détailler je le ferais ce soir. Pensez vous qu’il serai un jour possible de charger les cartes openstreetmap dans nos GPS ?
    cela nous éviterai le racket des tomtom ou autre Garmin qui nous font payer une fortune leurs appareil et nous refont cracher au bassinet pour avoir des cartes a jours. J’ai toujours trouver ça scandaleux, surtout vu le prix qu’il faut repayer a chaque foi

  18. cricri

    Il est tout à fait possible de charger les cartes d’Openstreetmap dans les GPS :

    http://fredericbonifas.free.fr/osm/

    Maintenant, il faut savoir quelle utilisation on veut en faire …

    J’utilise un garmin vista HCX (qui marche en USB connecté à Linux) et Openstreemap :

    http://www.amazon.fr/Garmin-eTrex-V

    Mais il y a des tas d’autres logiciels qui marchent avec la carto openstreetmap : Andav2,
    Maps sur les smartphone Android !

    L’avantage su smartphone : une meilleure définition, des écrans plus grands, une carto en ligne
    Inconvénients : lisibilité en plein soleil, autonomie …

    Pour la navigation automobile , c’est pas encore au point car il faut relever les adresses dans les rues et peut de villes sont correctement géotaggées même si ça progresse vite !

    Il faut déja hacker le systéme des GPS auto :
    http://www.opentom.org/Main_Page

    Pour finir, on peut rêver devant les images en 3D réalisée en allemagne avec Openstreetmap (à condition de bien remplir tous les tags sur les immeubles (hauteur, couleur, texture etc …):
    http://www.osm-3d.org/