La pathétique histoire d’un glaçon qui ne voulait pas fondre

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Zimontkowski - CC by-sa - Wikimedia CommonsComment dire avec la plus extrême courtoisie à l’«  industrie du copyright  » qu’elle fait définitivement fausse route et que, quelles que soient les risibles barrières qu’elle tente de mettre en place, rien ne pourra empêcher sa nécessaire et profonde mutation  ?

En se retournant vers le passé et en allant chercher un exemple tout à fait cinglant et probant  : la disparition des vendeurs de pain de glace causée par l’arrivée inopinée des réfrigérateurs[1].

C’est l’histoire que nous narre avec brio Rick Falkvinge, fondateur du Parti pirate suédois (interviewé ici sur le Framablog).

C’est bien sûr une histoire triste si l’on se place du côté des vendeurs de pain de glace.

Mais ainsi va la vie et c’est également fort caustique lorsque l’on pense à tous les vains efforts que déploie actuellement dans la panique l’«  industrie du copyright  ». J’espère que ceux qui en font partie ne tomberont pas sur ce billet car ils se sentiraient alors bien morveux  !

Personne ne demanda de redevance sur les réfrigérateurs

Nobody Asked For A Refrigerator Fee

Rick Falkvinge – 21 août 2011 – TorrentFreak
(Traduction Framalang  : Ypll, Brandelune, Barbidule, Goofy et Lolo le 13)

J’habite à Stockholm, en Suède. Il y a cent ans, un des plus gros employeurs de la ville était une entreprise du nom de Stockholm Ice. Son activité était aussi simple que nécessaire  : aider à conserver les denrées périssables comestibles plus longtemps en distribuant du froid dans un format portable.

L’hiver, ses employés coupaient de gros blocs de glace sur les lacs gelés, ils les stockaient sur de la sciure dans d’énormes granges, puis coupaient les blocs en morceaux plus petits qu’ils vendaient dans la rue. Les gens achetaient la glace et la conservaient avec la nourriture dans des placards spéciaux, de telle sorte que la nourriture soit entreposée au frais.

(C’est pour cette raison que certaines personnes âgées appellent encore les réfrigérateurs des «  boites à glace  ».)

Lorsque les maisons furent électrifiées dans la première moitié du siècle dernier, ces distributeurs de froid devinrent obsolètes. Après tout, ce qu’ils distribuaient, c’était la possibilité de conserver la nourriture au frais alors que d’un seul coup tout le monde pouvait y arriver sans aide.

Cela prit relativement peu de temps dans les villes. Avec la disponibilité des réfrigérateurs à partir de 1920 environ, la plupart des ménages furent équipés avant la fin des années 1930. Un des plus gros employeurs de la ville – les distributeurs de froid – était devenu complètement obsolète à cause du développement technique.

Cette époque vit de nombreux drames humains, les hommes de la glace perdant leur gagne-pain et devant se reconvertir pour trouver des emplois dans des domaines complètement nouveaux. La profession de vendeur de glace n’était déjà pas facile, et le fait de voir son fonds de commerce se désintégrer en temps réel ne l’a pas rendu plus simple.

Mais voici ce qui ne s’est pas passé lors de la décrépitude de l’industrie de la distribution de glace  :

  • Aucun propriétaire de réfrigérateur ne fut poursuivi pour production de son propre froid et contournement des chaînes de distribution du froid existantes .
  • Aucune loi ne fut proposée pour rendre les compagnies d’électricité pénalement responsables si l’électricité qu’elles fournissaient était utilisée d’une manière qui détruise les emplois des glaciers.
  • Personne ne demanda de redevance mensuelle sur les réfrigérateurs aux propriétaires de réfrigérateurs, redevance perçue par le Syndicat des glaciers.
  • Aucun panel d’experts grassement payés ne fut instauré pour dire dans un parfait consensus à quel point les glaciers étaient nécessaires pour l’ensemble de l’économie.

Au lieu de cela, leur monopole de distribution devint obsolète, fut contourné, et l’économie tout entière bénéficia de la décentralisation qui en découla.

Nous assistons actuellement à une répétition de ce scénario, mais où l’industrie de la distribution – l’industrie du copyright – a l’audace de venir exiger des lois d’exception et d’affirmer que l’économie s’effondrera sans leurs services inutiles. Mais l’histoire nous apprend, à chaque fois, que le déclin d’une industrie est positif. Cela signifie que nous avons appris quelque chose d’important – faire les choses plus efficacement. De nouvelles compétences et de nouvelles activités apparaissent toujours après coup.

L’industrie du copyright nous répète, jusqu’à plus soif, que si elle ne peut pas faire graver son monopole de distribution obsolète dans la loi, avec des sanctions toujours plus lourdes pour qui l’ignorerait, la création culturelle ne pourra exister. Comme nous l’avons vu, tout aussi régulièrement, ce sont des foutaises.

Ce qui est peut-être vrai, c’est que l’industrie du copyright ne peut plus investir un million de dollars US pour produire un titre. Mais vous ne pouvez pas exiger un monopole légal en ne prenant en compte que vos coûts, alors que d’autres font la même chose pour beaucoup moins – pratiquement zéro. Il n’y a jamais eu autant de musique disponible que maintenant, simplement parce que nous aimons tous créer. Et pas pour de l’argent, mais parce que nous sommes ainsi. Nous avons toujours créé.

Que dire des films, alors  ? Des productions de plusieurs centaines de millions  ? Il y a des exemples de films faits dans un garage (un d’entre eux a même fait mieux que Casablanca, et est devenu le film le plus vu de tous les temps dans son pays d’origine). Mais peut-être l’argument est-il quelque peu plus puissant par rapport aux productions de type blockbuster.

J’irais même plus loin  : même s’il est vrai que les films ne peuvent plus se faire de la même manière tout en préservant à la fois Internet et nos libertés individuelles, alors peut-être qu’il s’agit de l’évolution naturelle de la culture.

Je passe pas mal de temps avec des ados dans mon action avec le Parti Pirate. Une chose qui me frappe est qu’ils ne regardent pas de films, en tout cas beaucoup moins que lorsque j’étais ado. Tout comme j’ai jeté mon poste de télé il y a 15 ans, peut-être n’est-ce que la progression naturelle de la culture. Personne ne serait surpris si nous passions de la culture du monologue à la culture du dialogue et de la conversation à ce point de notre histoire.

Après tout, nous avons déjà eu les opérettes, les ballets et les concerts comme points culminants de la culture. Même les feuilletons radophoniques (dont certains très connus). Personne n’est particulièrement choqué que ces expressions aient eu leur heure de gloire et que la société soit passée à de nouvelles expressions culturelles. Graver dans le marbre de la loi les formes contemporaines de culture n’apporte aucune valeur ajoutée et entrave les évolutions que nous avons toujours connues, pour empêcher les changements qui se sont déjà produits.

Partout où je regarde, je vois que les monopoles de copyright doivent être réduits pour permettre à la société de se sortir de la mainmise actuelle sur la culture et le savoir. Les ados d’aujourd’hui ne voient en général même pas le problème – ils considèrent comme totalement normal le partage dans le monde connecté, à tel point qu’ils écartent tout signe du contraire comme bêtise d’antan.

Et ils ne demandent certainement pas de redevance sur les réfrigérateurs.

Rick Falkvinge est un chroniqueur régulier de TorrentFreak, et partage ses réflexions de temps à autre. Il est le fondateur du Parti Pirate Suédois, aficionado de whisky, et pilote de moto au ras des pâquerettes. Son blog http://falkvinge.net est spécialisé en politique des médias.

Notes

[1] Crédit photo  : Zimontkowski (Creative Commons By-Sa)

36 Responses

  1. splouch

    Mouais… pas très convaincant.

    L’analogie avec la production de glace est fausse : avec un réfrigérateur tu achètes le droit de produire TA glace. Ce qu’aucune entreprise ne pourra te reprocher.

    Les fameux « ayant droit » eux, s’opposent à la duplication illégale de contenus (ne respectant pas les conditions de leur licences privatives) produit par quelqu’un d’autre (seul à même de décider du mode de distribution). Ce qui est très différent. Tu peux t’acheter une guitare et faire ta propre musique personne ne te dira rien.

    La révolution informatique a rendu caduc la notion de support : les contenus sont devenus intangibles et duplicable à volonté. Mais c’est bien le contenu qui reste leur fond de commerce.

    Idem pour l’analogie avec les anciennes formes d’expression culturelle : on n’assiste pas à la disparition des films comme on a pu le faire avec les feuilletons radiophoniques. Les gens regardent toujours des films, mais là encore ce qui est reproché c’est le nom respect des licences privatives.

  2. yagraph

    @splouch : c’est justement l’idée d’être propriétaire d’une idée ou d’une œuvre qui est critiquée par les gens comme Rick Falkvinge, bien que ça ne soit pas développé dans cet article, qui est juste une métaphore.
    Pour la poursuivre, la Companie des glaces n’est pas plus propriétaire de la glace que Hoolywood n’est propriétaire de ses idées ou œuvres.
    Cela n’empêche pas que Hoolywood puisse être payé pour le travail qu’elle a fournit, mais cela ne l’autorise pas à encourager des lois liberticide sous prétexte de détenir des concepts.

  3. splouch

    @yagraph
    « Cela n’empêche pas que Hoolywood puisse être payé pour le travail qu’elle a fournit, mais cela ne l’autorise pas à encourager des lois liberticide sous prétexte de détenir des concepts. »

    Ok on est d’accord aussi bien pour la rémunération du travail que pour les lois liberticides.

    Mais en téléchargeant des films illégalement par exemple, c’est la rémunération qui est mise en jeu pas la « possession » éventuel des concepts.

    Il est vrai que les « ayant droit » deviennent complètement fous avec ces histoires de copies illégales, mais pour les œuvre de masses c’est bien la duplication matérielle qui est source de rémunération, or elle rendue caduque par la dématérialisation des contenus.

    En fait, le problème n’est pas tellement qu’ils possèdent effectivement les œuvres mais qu’ils en détiennent le droit exclusif de les distribuer et ce en échange d’une rémunération des artistes.

    C’est donc la fin non pas du copyright mais du monopole de distribution dont les moyens sont devenus accessibles à tous… mais si le produit matériel porteur du contenu n’est plus la source de rémunération où serait-elle ?

  4. Kalenx

    @splouch

    L’idée me semble également de faire ressortir le ridicule de la position des « acteurs culturels ».

    Si vous préférez, faisons un parallèle avec les automobiles :
    Fait : Les automobiles peuvent servir (et servent) lors de vols à main armée.

    Donc :
    1) Pourquoi ne pas poursuivre Renault, Citroen et cie, pour complicité (ou, mieux encore, « avoir fourni un équipement permettant la violation d’une loi ») dans le cas où leur produit sert à un hold-up?
    2) Pourquoi ne pas prélever une taxe sur tout véhicule neuf, taxe qui sera placée dans un fond spécial destiné à dédommager les victimes de vol?
    3) Pourquoi ne pas constituer un panel d’expert, qui expliquerait patiemment, statistiques à l’appui, que l’utilisation d’une voiture est confirmée dans x% des vols, correspondant à y% de la valeur volée?
    4) Pourquoi ne pas installer un « détecteur de vol » de chaque voiture, où le démarrage serait conditionnel à l’acceptation d’un serveur d’une compagnie bancaire (i.e. les DRM version automobile…)?

    Bref, distinguons deux choses :
    1) Le débat à savoir si on peut être propriétaire d’une oeuvre ou d’une idée et en restreindre la diffusion sous prétexte que la technologie évolue.
    2) Le débat à savoir si les mesures actuellement prises sont raisonnables, et ce même en considérant le premier point comme avéré.

    Dans le premier cas, l’auteur fait (potentiellement) fausse route avec son analogie — je pense pour ma part que l’analogie est pertinente car c’est bien de l’idée de produire du froid dont on parle, et non de la glace en elle-même, mais ça se discute. Mais quoi qu’il en soit, dans le second cas, difficile de ne pas s’insurger…

  5. VDA

    Et l’analogie du cro-magnon c’est mieux?

    Le jour où un homme préhistorique a découvert qu’en tapant sur une noix avec une pierre il pouvait les casser plus facilement qu’avec les dents, que se serait-il passé s’il avait déposé un brevet (un peu comme certain brevettent les coins arrondis) ?

    C’est vrai qu’il aurait pu justifier le fait de s’approprier l’outil en disant qu’il lui avait fallut des années de recherche pour en arriver là… et qu’il fallait continuer ainsi à protéger l’inventeur si on voulait continuer à progresser.

    En faisant cela il aurait pu faire en sorte que ses semblables ne l’imitent (copie) pas et n’aient jamais les moyens de racheter le brevet.

    Il aurait alors pu leur proposer de venir utiliser l’outil à casser les noix, dans un coin de forêt aménagée et en échange de leur travail leur aurait donné quelques noix cassés (ou pas…), s’en gardant un maximum pour lui.

    Banque, économie, bourse etc….

    On connaît la fin… les casseurs de noix sont tellement peu rétribués qu’il n’ont même plus les moyens de s’en acheter. Alors on invente le crédit, qui par la même occasion présente l’avantage de soumettre les individus tout en leur donnant l’impression d’être libres…

    A suivre…

  6. splouch

    Voilà ce qu’on a : (1) acheter un frigo permet de faire sa propre glace, ce qui met en danger l’industrie de production de la glace. En revanche, (2) acheter une guitare me permet de faire ma propre musique mais ça ne mettra pas en danger l’industrie du disque.

    Parce que les glaçons sont interchangeables par les créations intellectuelles…

    De ce point de vue, la position des « acteurs culturels » n’est pas si absurde.

    A moins de trouver un autre mode de financement pour les créatifs et qui favorise également le libre partage. Ce qui aura probablement pour effet de sortir les éditeurs de l’équation. D’où leur réticences !

  7. Kalenx

    @splouch

    « (2) acheter une guitare me permet de faire ma propre musique mais ça ne mettra pas en danger l’industrie du disque. »

    Voilà où est l’incohérence. L’industrie du disque (comprendre les majors et cie) ne vivent pas de la création artistique comme celle que tu peux « concurrencer » en t’achetant une guitare, ils vivent de la _distribution_ de cette création, que tu peux concurrencer en prêtant un CD à un ami ou en offrant aux artistes un site web où ils peuvent déposer leur musique.
    Forcément, à partir du moment où leur mode de distribution devient obsolète, il faut s’attendre à des récriminations de leur part… Sont-elles justifiées pour autant? Là-dessus je rejoins le point de vue de ton dernier paragraphe.

  8. Marie-Aude

    Le gros problème avec les analogies pas convaincantes, c’est justement qu’elles ne le sont pas… parce qu’on n’arrive pas à en trouver de convaincantes.

    Le second problème, c’est de tout mélanger, « copyright’ et droits d’auteur, et rights et droits et durée de la protection.

    Il est bon de se rappeler, quand on a eu accès à une forme aussi désuete que le livre et le livre d’histoire, que le droit d’auteur et le copyright a avant tout privilégié la liberté de circulation des idées. Parce que ‘avant’ l’auteur n’avais pas d’autre choix que de séduire un mécène, et de la boucler sur les trucs que le mécène ne voulait pas entendre.

    C’était pourtant une époque dont le mode de distribution de la culture correspondait peu ou prou aux modèles prônés par ceux qui veulent la disparitions des « droits » : rémunération à la performance, au spectacle, par les spectateurs satisfaits.

    Que dans l’autre sens l’industrie de la distribution ait trop chargé la barque, que le droit d’auteur puisse être stérilisant, c’est un fait indéniable. Mais il ne faut pas pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain, plutôt chercher à vider doucement la baignoire.

  9. Kisuisje

    Petite nuance entre le réfrigérateur et les « pirates » du net :
    – On achète le réfrigérateur
    – On achète l’électricité pour le faire fonctionner (a moins d’avoir une éolienne ou du solaire mais que l’on a acheté aussi)
    – On achète les denrées qui se trouvent à l’intérieur.

    Effectivement, si tu fais pousser des légumes dans ton jardin et arrosés avec la pluie, cela réduit le prix des aliments stockés. Je ne vois pas du tout ou est la comparaison avec le copyright. Une idée qui pourrait être valable, est que plus une oeuvre est amortie moins elle couterait chère. Un peu comme les péages d’autoroute (non, mauvais exemple)

  10. Egide

    Cet article est particulièrement mauvais. L’analogie entre les vendeurs de pains de glace et la chaine de valeur des biens et services de la culture et du divertissement est idiote.
    Cela permet à un provocateur à la solde des ayant-droits comme ce fake « splouch » de discréditer ceux qui représentent les internautes qui échangent des ouvrages numériques sous droit d’auteur ou de copyright.

    Certes, il y a une marchandisation en cours du domaine public et qui empêche l’accès libre au patrimoine culturelle de l’humanité.

    Il y a surtout des intermédiaires, opérateurs de réseaux télécom et FAI qui, non seulement ne paye pas de droit pour les œuvres qui transitent sur leurs infrastructures et par les services d’accès au web, mais voudrait en prélever une partie.

    il y a aussi des producteurs et des éditeurs qui ne financent pas du tout les créations. D’où la pauvreté navrante des offres.

    Dans les chaines de valeur de la culture et du divertissement, on ne prend même plus la peine de signaler les auteurs. La seule chose qui compte c’est le contrat de production ou d’édition exclusif pour une œuvre négociée.

    Même aux USA, les représentants des ayant-droits ont renoncé à poursuivre pour contrefaçon ceux qui se procurent des œuvres sous droit sur Internet sans payer de droit. Il a fallu des années de poursuites ubuesques et couteuses pour quelques condamnations disproportionnées en regard d’un lèse qui n’a jamais été prouvé, et surtout qui ont durablement terni l’image et la réputation des majors.

    En France, c’est la vision discrétionnaire qui prétend à définir l’œuvre comme un patrimoine dont la valorisation est réservée à une toute petite coterie clientéliste, abusant des subventions et prétendant ce réclamer d’un droit moral, eux, qui ne créent rien, ni surtout, ne financent les créations. Ajouter une bonne louche de xénophobie, une grosse pincée de cupdité et, surtout de l’histrionisme télévisuel, en veux-tu, en voilà. Et le tour est joué. L’exception culturelle française est un grand parc d’attraction inaccessible au commun tellement les attractions y sont chères.

  11. Jey

    Effectivement, réussir à confondre droits d’auteur, brevets (personne ne pourrait breveter le fait de produire du froid !!!!!) et propriété intellectuelle dans un article aussi court, c’est assez fort.

    Il est évident que les Majors, éculées, en viennent à trouver des solutions complètement absurdes et injustes mais supprimer les droits d’auteurs ou la propriété intellectuelle reviendrait à tuer immédiatement l’ensemble de l’industrie de la musique, du cinema, des jeux électroniques, du livre, de l’édition en général, le développement de logiciels, etc…

    Supprimer les brevets reviendrait à stopper net toute innovation et recherches, dans l’industrie en général, la recherche médicale et le développement technologique dans son ensemble.

    Tant qu’il y aura une devise quelconque sur cette planète, la gestion des droit sera nécessaire à son développement.
    Maintenant quand à savoir si son développement est bon ou non…
    😉

  12. Incontinentia Buttocks

    [Jey] »personne ne pourrait breveter le fait de produire du froid !!!!! »[/Jey]
    Hmm, il y en a bien qui ont réussi à faire breveter les coins arrondis et le double-clic. Et un australien avait même réussi à faire breveter la roue. Ne sous-estime pas la puissance du « brevetage ».

  13. j-c

    Je ne vois pas trop de problème avec l’analogie faite ici.
    D’après ce que j’ai compris, il s’agit simplement de mettre en parallèle deux activités qui ont été rendues caduques par l’évolution des mœurs et des technologies, et leur façon de réagir.
    J’ai l’impression que ceux qui disent « l’industrie musicale ne peut pas être comparée à la vente de glaçon parce que … » vont simplement chercher trop loin, confondent « analogie » et « identité » et soulignent des points qui n’expliquent pas la différence entre les deux comportements.

    @ Marie-Aude, Jey, …:
    En repassant rapidement en revue l’article, je n’ai pas remarqué que celui-ci parlait de brevet, de copyright (ailleurs que dans le terme « industrie (ou monopole) du copyright », pour le distinguer du terme « industrie de la glace » (si ça vous perturbe, remplacez « du copyright » par « multimédia ». il y aura alors d’autres pour venir dire que l’auteur n’a rien compris au multimédia)) ou de droit d’auteur. Où y a-t-il donc confusion, alors que ces notions sont absentes de l’analogie ?
    On en arrive à des absurdités du genre: « mais supprimer les droits d’auteurs … reviendrait à tuer immédiatement l’ensemble de l’industrie de la musique … » alors que je n’ai jamais vu personne parmi les « pro-partages » proposer que le droit d’auteur soit aboli.
    Bref, j’ai l’impression qu’il y a plus de confusion dans les « critiques des pro-partages » que chez les « pro-partages ».

  14. Eheime

    Certains n’ont pas compris les propos de l’auteur à mon avis.

    Il ne dit pas qu’il faut supprimer le droit d’auteur (copyright) ou la propriété intellectuelle.
    Nier l’apport économique, mais aussi libéral (au sens de la liberté), du brevet, du droit d’auteur, serait de toute façon idiot.

    Il dit :

    1. que la protection du droit d’auteur ou de la propriété intellectuelle ne justifie ni des réglementations liberticides, ni des attaques en justice abusives, ni des taxes-racket, ni la création de commissions inutiles pour constater l’évidence. Et montre par l’exemple que des évolutions ont pu se faire ainsi.

    2. que de plus cette réglementation liberticide est inefficace car on ne peut de toute façon pas lutter contre l’aire du temps. Et il dit qu’il constate que la société évolue autour de lui (notamment les jeunes qu’il cotoit).

    L’objet du texte est de dénoncer l’atteinte aux libertés.
    Il n’a pas pour but de dénoncer l’existence du droit d’auteur ou de la propriété intellectuelle.

    En effet, le lobby des producteurs grâce à sa force de frappe est parvenu à faire modifier la réglementation d’une façon qui porte atteinte à nos droits fondamentaux, qui nous coute très cher en administration-moulin-à-vent, en taxes parfois très injustes et en procès abusifs.
    Il s’insurge que, au nom de la préservation des droits d’auteurs, on porte atteinte aux droits fondamentaux (liberté d’echange d’information notamment) et qu’on rackette le citoyen. Et il a COMPLETEMENT RAISON.

    Et pour cela il estime que les producteurs qui utilisent leurs ressources à agir contre les libertés devraient etre bridés car contrairement aux employeurs de vendeurs de glace, ils ont un pouvoir de nuisance trop important.

    Il est vrai que l’analogie refrigérateur/pear-to-pear (p2p) prete à confusion :
    Dans son exemple de la glace et du réfrigérateur, on pourrait croire qu’il remet en cause le bien fondé du droit d’auteur en assimulant la glace, qui appartient à tout le monde, avec les oeuvres intellectuelles qui ont un droit de propriété. Mais ce n’est pas le cas. En fait il veut juste montrer par cet exemple que la disparition des vendeurs de glace s’est faite malgré eux tout simplement parce qu’ils ne servaient plus à rien. Et en fait ce qu’il dit à demi-mot, c’est que les producteurs ne servent plus à rien. Et pour lui, lutter par des moyens liberticides et dispencieux n’empechera pas la mutation de la société qui est passée à l’aire d’internet et du partage de fichiers instantanné.

    Peut etre aurait-il fallu accompagner le mouvement pour en profiter autrement plutot que de le brider, telle une retenue d’eau qui finira par se briser de toute façon un jour ?

  15. Kalenx

    @Jey

    « personne ne pourrait breveter le fait de produire du froid !!!!! »

    Non, mais il pourrait breveter « un procédé permettant la conception ordonnée d’un dispositif pouvant réduire l’énergie cinétique des molécules d’une matière donnée ».

    Et là, on s’aperçoit qu’en fait, il a breveté le froid (ou le freinage, voyez ça comme vous voulez)…

  16. travailleur indépendant

    C’est effrayant comme vous mélangez tout !!!! mais j’adore votre bouton « faire un don » ça prouve toute l’essence de ce discours ou de vos copies (puisque ni le texte traduit, ni la photo ne sont de vous !)
    Allez je retourne travailler car je gagne ma vie grâce à mes droits d’auteur MOI

  17. Syl

    @travailleur indépendant : Je comprends qu’avec un site (et un business) comme le vôtre, on soit directement impacté par ces évolutions. Mais ce n’est pas une raison pour être amer et aigri ! Oui, ni le texte d’origine, ni la photo ne sont du Framablog, mais ils sont sous licence libre et donc librement réutilisable selon le respect de la licence.

  18. Jujens

    @travailleur indépendant : Et je rajouterais que le réseau framasoft ne se limite pas au framablog, comme vous pourriez le constater en haut de page : ils font des livres libres, un annuaire de logiciel, la framakey…. et l’effort de traduire des articles en rapport avec le mouvement du libre.

  19. jdboutet

    Il existe un autre exemple que j’utilise souvent : La naissance de l’automobile.

    Le fabriquant de carrosses, le cocher, l’éleveur de chevaux, tout ça tout ça.

  20. Kalenx

    @travailleur indépendant

    « Allez je retourne travailler car je gagne ma vie grâce à mes droits d’auteur MOI »

    VOS droits d’auteur ou les droits d’auteurs de d’autres que vous administrez avec une bienveillance sans borne?

    Sinon juste en passant, @Egide :
    « Même aux USA, les représentants des ayant-droits ont renoncé à poursuivre pour contrefaçon ceux qui se procurent des œuvres sous droit sur Internet sans payer de droit. « 
    http://torrentfreak.com/riaa-appeal

    Encore heureux qu’ils aient renoncé. On me rétorquera qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle affaire, mais reste que la RIAA a bel et bien décidé de faire appel sur une condamnation de 54 000$ (pas assez selon eux…).

  21. mogmog

    Cet article m’a fait sourire.
    Contrairement a ce que beaucoup disent plus haut, l’analogie est tres bonne, il s’agit de la disparition progamme d’un corps de metier du fait des progres technologiques.

    Le monde artisitque s’est vu se doter d’un tres (trop) grand nombre d’intermediaire. De la simple creation (auteur, compositeurs), interpretation (interpretes), enregitrement, distribution, promotion etc … Tout comme l’arrivee des frigos, internet, lecteurs mp3 etc ont considerablement reduit cette chaine. Il faut donc logiquement degraisser le mamouth sans pour autant lui reserver la triste fin des Dodos.
    Ce qui enrqge plus d’un c’est bien cette resistence au degraissage.

    En ce qui me concerne je me focalise sur l’artiste. C’est lui qui est a l’orginie des emotions. En effet la culture n’est ni plus ni moins une usine a generer des « emotions » tout comme les agriculteurs sont des producteurs de « gouts ». J’aime un certain nombre d’artistes et je suis pres a les remunerer pour qu’ils continuent a me fournir des emotions. Apres tout si je ne le finance pas … il meurt (ou change de metier). Reciproquement je n’ai aucune envie de payer un artiste qui me procure autant d’emotion que le gout d’une frite froide de chez McDo. Ce simple constat explique pourquoi l’analyse des chiffres du telechargement sont completement stupides. Si vous ne comprenez pas, demandez a un pirate quelle valeure il donne a chacune des oeuvres qu’il a telecharge (un bon nombre d’entre elles seront proches de 0)

    Je trouve stupide de payer une partie d’intermediaires qui sont aujourd’hui inutiles. C’est un constat doublement navrant :
    1) l’artiste ne collecte qu’une petite partie de ma subvention (hors cout du support physique ou des services d’hebergement).
    2) par consequent l’artiste a moins de confort pour me produire rapidement une nouvelle serie d’emotion.

    Dans la famille des intermediaires exploitant les createurs :
    – la grande distribution vs les petits producteurs de fruits et legumes + eleveurs
    – les trafficants de drogues vs les producteur de coca et de pavot
    d’autres exemples ?

  22. mogmog

    @Jey
    J’ai toujours reve de faire breveter la connerie, je pense que c’est le brevet qui rapporterai le plus apres celui de pouvoir respirer 🙂

    @Eheime : belle explication de texte (a lire c’est un peu plus haut)

  23. dormomuso

    @splouch :

    << Parce que les glaçons sont interchangeables pas les créations intellectuelles… >>
    +1

    << A moins de trouver un autre mode de financement pour les créatifs et qui favorise également le libre partage. >>
    +1

    Quelques pistes, peut-être, pour la musique :
    -> Dividende universel ?
    -> Mécénat global ?
    -> Micro-don (sans frais) ?
    -> Cours, concert, produit dérivé (t-shirt…) ?
    -> la musique en amateur, rémunéré par un autre travail ?
    -> Ce n’est qu’un petit plus, mais le musicien profite lui aussi de la musique des autres librement ?
    -> Moins de bien, plus de liens (décroissance conviviale et festive) ? (traduire « d’amour et d’eau fraîche 🙂

    Personnellement, en attendant mieux, j’essaie d’acheter le moins possible à l’industrie culturelle, de pirater le moins possible, et de donner le plus possible aux auteurs copyleft…

  24. gwen.cyber

    Bonjour ou plutôt diez mat !

    Je ne télécharge plus sur la mule ou autre parce que c’est interdit.
    Je copiais les disques des copains sur des cassettes et recopiait les cassettes sur des cassettes pour des copains, nous faisions cela au collège.

    J’aime bien écouter de la musique, et regarder des films. Mais je n’ai plus envie d’acheter, payer cher un produit souvent moyen (3 ou 4 chansons sur 10 titres…, alors que techniquement…).
    Alors que faire ? je gratte ma guitare sans me prendre pour une rock star, je vais aux concerts. Par contre je ne me vois plus aller au cinéma. La place est très chère, nous ne repartons même pas avec une copie de l’œuvre (vu le prix cela se pourrait).

    Mais il y a quelques artistes que j’aimerais voir, et suffisamment pour les supporter, j’ai acheté un dvd (4 même, un coffret) parce que c’est le seul support que j’ai trouvé. En rentrant chez moi avec la banane, j’essaie de copier le dvd sur mon disque dur (histoire de conserver ma copie de sauvegarde légale avant que le disque ne soit rayé). cela ne fonctionne pas. Je ne me démonte pas et cherche à extraire les pistes vidéos pour regarder mon film sur mon pc (nous voyageons beaucoup) ou sur un lecteur avec clé usb. D’une part la partie exploitable par un pc était difficile à comprendre (une centaine de pistes, pour trois réelles). Las je me dis que j’ai acheté légalement l’œuvre, que je voulais simplement l’utiliser à des fins privées sur des support sur lesquels j’ai payé une taxe.

    Je suis le client, j’ai donc le pouvoir de dire je paie ou je ne paie pas. En regardant fondre quelques glaçons je ne paierais plus

    Kenavo ou plutôt au revoir
    (la liberté culturelle et sa multiplicité sont-elles liées ?)

    PS moi, mon pc et mon pingouin pas manchot (distribution caelinux) nous sommes parvenus à récupérer les pistes du dvd, mais que c’est ennuyeux de devoir être soumis à la pression du « si tu fais ça, tu es un mauvais citoyen ! » c’est quand même MON support et dessus une oeuvre, mais pas les droits de regadrer autrement que comme « on » m’a dit.
    Peut-être me reste-t-il quelques cassettes ?

  25. J

    les vendeurs de glace auraient pu se reorienter dans la vente ou la fabrication des refrigerateurs !

    de meme, les producteurs/distributeurs pourraient se reorienter dans les plateformes en ligne de musique … nous les y attendons toujours ! helas …

    les distributeurs de jeux ont ete plus malins en sortant des jeux « obsoletes » pour moins de 10 euros …

  26. anonyme

    C’est l’article qui est pathétique. Je trouve la comparaison malhonnête : utiliser la métaphore des glaciers qui ne servent plus à rien, alors que la culture d’aujourd’hui est toujours « consommée », si l’on peut dire.

    Justifier le piratage de cette façon ne tient pas : si les gens piratent des films, c’est que ça les intéresse, comment oser affirmer que cette culture est dépassée, etc ?!

    La seule chose vraie que l’article fait bien ressortir, c’est que les « industries du copyright » n’essaient vraiment pas de s’adapter à la situation, mais bien d’adapter la situation à leurs intérêts. Pour le reste, c’est un concentré de mensonges et d’hypocrisie (ou de stupidité ?).

    Bref, heureusement que le ridicule ne tue pas.

    ps: Voir tellement de gens qui se délectent de telles inepties est profondément navrant…

  27. Julien

    Le but visé était la conservation des aliments grâce au froid. L’évolution de la technique a rendu inutile l’utilisation exclusive de glace à ces fins. Ce qui ne veut pas dire que d’un coup la glace n’a plus été d’aucune utilité, mais sa production a pu être réalisée individuellement par chaque foyer. Ce qui a rendu inutile les distributeurs de glace.

    Tout comme aujourd’hui l’important reste la culture. L’évolution des moyens de distribution de cette culture permet de l’exprimer avec de nouveaux moyens. Ça ne signifie pas que les anciennes expressions de cette culture sont rendues caduques, mais elles ne sont plus les seules possibles et tout le monde peut désormais diffuser ses propres œuvres de façon directe. Ce qui rend inutile les distributeurs de culture tels qu’ils existent aujourd’hui.

  28. untel

    Je crois que cet article a très mal été compris.

    Son seul but était de montrer que le progrès technologique rend de facto obsolète certaines industries et/ou corps de travail, et qu’il serait absurde de maintenir artificiellement en vie une activité qui n’a plus de sens… surtout quand cela impacte les libertés fondamentales des citoyens.
    Il aurait pu également parler de la bougie et de l’électricité, des calèches et des autos, des moines copistes et de l’imprimerie, etc…

    Seulement, beaucoup d’entres-vous y ont vu une métaphore, et se sont fourvoyés dans des discutions absurdes…

  29. snap

    @untel : entièrement d’accord, même si cette fois le progrès technologique remplace « la vente des films en magasin » (qui finance donc la création des films) par « un forum gratuit » où on peu télécharger tous les films que l’on veut. Donc le remplacement total de l’un par l’autre ne peut pas fonctionner (sinon plus de film), d’où le débat.
    En faite le problème est qu’on a pas encore trouvé par quoi remplacer « la vente des films en magasin » (ou vente sur internet évidement). Quand on aura trouvé, ça se fera aussi bien que le remplacement des pains de glace par les frigo.

    HS : En ce moment il y a un autre remplacement qui s’effectue : les caissières (ou caissiers) par des caisses automatiques avec une caissière pour 5 caisses. Beaucoup sont contre car sa fait moins d’emplois mais la par contre je trouve que l’analogie avec l’histoire des pains de glace est parfaite, c’est pour cela d’ailleurs qu’il n’y a aucune lois ralentissant ce changement.

  30. Jissouille

    Qu’est-ce qui disparaîtrait exactement si tout le monde téléchargeait (et donc ne finançait plus les industries « culturelles ») ? Ces industries sont jeunes (un peu plus d’un siècle) et il y a eu de la musique avant elles.
    – Plus de blockbusters à je-ne-sais-combien-de-millions-de-dollars ?
    – Plus d’albums d’artistes fabriqués de toutes pièces ?
    Les petits groupes (ceux qui créent encore) s’auto-produisent déjà (encore), certains producteurs exigeant même la fourniture du master. Tout ça pour gagner quoi ? Entre 1 et 5% du prix de vente ?
    Est-ce que vraiment on y perdrait, culturellement ?

    Autre chose : aujourd’hui, un artiste passe à la télé pour vendre un produit (c’est la « promo »). Donc il n’est pas payé (il paye de sa personne plutôt). Pourtant, la chaîne profite de sa notoriété, augmente son audience et donc le montant de la seconde de publicité. Donc l’artiste se fait arnaquer une seconde fois, non ? En revanche, s’il n’avait plus rien à vendre, ça changerait cette donne-là aussi.

  31. Quelqu'un comme tant d'autre

    Bonjours à tous,

    Personnellement je viens de l’industrie vidéo-ludique et je voudrais juste ajouter quelques remarques. Saviez-vous que les lois ont sacrément évoluées (si l’ont puisent dire). je vais vous parler de jeux vidéos mais cela fonctionne avec la littérature ou le cinéma et bien d’autre encore. Lors de l’achat de votre nouveau jeu à 70 euro en magasin, ce que vous payé n’est pas un support physique dans une boite, accompagné de son livret/notice, mais le droit exclusif de l’utilisation du dit produit pour une copie unique (et pour une seul personne). Le droit de copier une oeuvre que l’on possède pour la conservé est illégal depuis pas mal de temps, tout comme le fait de prêter, échanger, l’utilisation grouper et j’en passe, sérieux lisez ce qui est marqué dans les petit bouquin fournit et vous allez sauter au plafond pas les inepties qui y sont mentionnés. Genre, si l’oeuvre est juger obsolète par les ayants droits, le simple fait d’en posséder une copie nous rend hors la loi, tout comme si les ayant droit exigent que l’on restitue la copie, nous somme tenue d’obéir, le simple fait d’utilisé cette copie sous entend que nous somme d’accord avec cette politique (marqué noir sur blanc). Bien entendu en l’état actuel des choses, il est bien difficile de mettre en pratique tout ceci mais les lois existent ! Et là, on as eu la solution miracle, le dématérialisé, grâce à des réseaux de type Steam, Xbox Live ou encore PlayStation Network, ces réseaux proposent donc des contenues supplémentaire (contre rémunération) pour embellir (ou pas) un jeu, propose des jeux entier, ect ect… Là où cela devient folklorique, c’est que le faite qu’un jeu soit dématérialisé, sous entendrait une réduction des couts de production, (pas d’emballage, pas de transport et frais de carburant, bla bla bla) et bah il n’en ait rien, bien au contraire même, il n’est pas rare de trouver des jeux en magasin moins chère que sur ces plateformes !? De ces même réseau se permette de tronquer, de faire disparaitre ou de rendre complètement obsolète certaine oeuvre, juste parce que l’auteur n’est plus dans leur petit papier. Et ainsi il arrive souvent que des personnes s’aperçoivent ne plus pouvoir retélécharger un produit pourtant payer et que les traces de se produit à totalement disparue. Même en regardant dans son historique, la où se trouvait le contenue, il n’y à plus que « Contenu Indisponible » et j’en passe car le sujet pourrait tenir sur un topic complet à lui tout seul.

    Et quand n’est il du fait que ces industries ce permettent sans scrupule de voler les idées de ces clients.

    « Windows Seven, C’est moi qui l’ais fait inside »

    Toutes créations de contenu par un utilisateur (pour concrétiser, prendre des jeux comme Far-Cry et son éditeur de Map ou encore Forza 4 et son atelier peinture) n’appartient pas à l’utilisateur (tout est marqué suffit de lire). le pire c’est qu’il se permette même de faire des extensions de jeu incluant ces fameux contenus (mais payant bien sûr et ce même pour le mec qui les à créé, lol). Et le motif pour rendre tout ceci légitime, le fait qu’ils nous fournissent le support et les outils. C’est un peu comme si un maçon réclamait des droits à un taggeur ou un fabricant d’outil à un sculpteur. Là aussi vaste débat !!

    Un autre point, la mise à mort de l’industrie de l’occasion. Pour se faire, les réseau cité plus haut utilise le fait que le produit acheter est lié à 1 seul support (ordi, console) et lié à 1 seul personne. Et assez compliqué pour les non expert pour contourner ses entourloupes et pouvoir utiliser le produit sur plusieurs machine (pensez au famille avec plusieurs enfants, si ont les écoutent, faut tout acheter en double, triple…). Les clef DRM vont dans ce sens.

    La mise en place de pass en ligne via un code à activer sur l’un des réseaux et qui bloque l’accès d’une partie du contenu de l’oeuvre. Si l’oeuvre est vendu en occasion, le nouvel utilisateur ne pourra pas avoir accès au contenu sans débourser quelques deniers de plus pour activer ce contenue (permet aussi de fichier qui achète neuf ou d’occaz), le prétexte, « qu’il ne sont rémunérer sur la deuxième vie d’un produit ». Hors aucun constructeur automobile ne m’a encore prit la tête parce que j’ai revendu ma voiture et que du coup il n’a pas été rémunéré sur la deuxième vie de ma voiture.

    Je vous laisse réfléchir et faire vos recherches.

    Doit on protéger la création et le créateur d’une oeuvre ou l’outil et/ou support qui a permit cette création ?

    Pour m’a part, je trouve normal qu’un artiste soit récompenser pour son oeuvre. Mais en aucun cas, un support ou un outils ne peu se revendiquer propriétaire d’une oeuvre !! Imaginez ce que l’inventeur du stylo pourrait nous réclamer sinon !!!!

    Enfin voilà ce que j’avais dire.

  32. Quelqu'un comme tant d'autre

    Autre petite question :

    Dimanche passe sur TF1 un film que vous vouliez voir depuis longtemps, hors ce dimanche vous êtes de sortie. Techniquement rien ne vous empêche d’enregistrer ce film (VHS, lecteur DVD, décodeur TNT, Box internet ect ect muni d’un Disque Dur) en vue de le regarder plus tard. Mais la question, est ce légal pour autant ? Avez- vous payer un droit à quelqu’un ? Donc attention aux surprises futurs et au règlement de compte que pourra engendrer le laisser aller dont nous faisons preuve tous les jours.

  33. Quelqu'un comme tant d'autre

    ma dernière intervention de la journée

    Le fait de devoir payer aussi plusieurs fois pour le même service
    Un abonnement au net
    Un abonnement au Xbox Live permettant d’avoir accès à son abonnement au net
    Et dans certains jeux, un pass en ligne ou un abonnement annuel (genre Call of Duty, rajoutant soit disant du contenue à l’année, mais qui en réalité est bien souvent déjà présent sur la galette) permettant un accès à son abo Xbox Live qui lui même permet un accès à son abo au net !

    Que des industries bloque l’accès au multijoueur et/ou à certaine partie du contenu moins d’un an après la sortie d’un jeu sous prétexte que l’entretient des servers revient trop chère vis à vis du nombre d’utilisateur. Alors que la majorité des parties sont héberger directement par celui qui à créé la partie. le pire c’est que des jeux avec le pass en ligne se retrouve dans ce cas et que le pass est toujours en vente sur ces réseaux alors que le contenu n’est plus accessible.

    Que ce suite à des problème tel que le piratage de PSN de Sony, le nouveau contrat stipule que vous vous engagez à ne pas attaquer Sony en tant que groupe d’individu, association ou autre. Vous devez attaquer seul !! (?)

    Qu’ils se permettre de bloquer du contenu sous prétexte qu’il est sorti un jour plus tôt chez le concurrent.

    Qu’ils se permettre aussi de vendre du contenu sans pouvoir prévisualisé avant ce que l’on achète et qu’il mentionné clairement qu’aucun remboursement ne pourra être accordé.

    Et j’en passe, sérieux réveillez vous quoi !

    On a le choix, on a le choix…
    On a surtout le choix, que de ce que l’on nous propose.

    Et le client est roi, pour l’instant c’est surtout le roi des cons si l’on se place d’un point de vue différent.

    donc je rejoins l’auteur sur son article, cela mériterait même un développement bien plus approfondi.

    Ce n’est pas pour rien que de plus en plus, il nous donne accès à certain logiciel de création en version libre, cela n’a qu’un but et c’est spécifié dans les contrats. Tous ce que vous créé ne vous appartient plus à partir du moment que c’est leur technologie et donc son en droit de vous les revendre l’année suivante sans même citer l’auteur original !

    Ils veulent bien que l’on partage notre savoir faire mais pas leur technologie qui en à permit la création ou la diffusion.

    Et tout ceci renvoi à plein de délire avec la contrefaçon.

    Un sujet très vaste
    Et si l’auteur est près à ce lancer dans une investigation, je veux bien participer à la mise au jour d’un complot visant à s’approprier le contrôle total du savoir de l’humanité.

  34. troll

    Mettez vous à la place des patrons de ces différents lobby, majors ayants droits, producteurs, et vous comprendrez pourquoi ils font ça.